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Famille Stephan

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Famille Stephan
Image illustrative de l’article Famille Stephan
Armes

Blasonnement Coupé d’azur et d'argent à une croix latine et une ancre sans trabe passées en sautoir et brochantes sur le tout, accompagnées sur l'azur de trois étoiles mal ordonnées d'argent, le tout de l'un en l'autre
Devise SANCTIMONIA VINCET SEMPER
Période XIVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Duché de Bavière
Allégeance Duché de Bavière
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Reichersberg (1752)
Charges Magistrat
Echevin
Marchand
Dirigeant d'entreprise
Fonctions ecclésiastiques Prévôt
Abbé
Prêtre
Récompenses civiles Anoblissement
Preuves de noblesse
Autres Inscription dans l'armorial de Rietstap[1] et dans l'armorial de Siebmacher[2]

La famille Stephan est une famille subsistante de la petite noblesse allemande originaire de Bavière qui est issue du milieu du négoce et du commerce. Elle est mentionnée dans l'armorial des familles nobles et patriciennes d'Europe.[3]

Histoire[modifier]

La famille Stephan était à son origine établie à Ratisbonne en Bavière ou elle y faisait du commerce de drap.

L'ancêtre connu le plus ancien est Louis Stephan, un marchand de drap de Ratisbonne qui a vécu de 1347 à 1386. Il avait deux frères : Morice (1357-1376) et Frédérique (1363-1382).

La famille est agrégée à la noblesse du Saint-Empire en 1752 avec la nomination de Karl Stephan comme prévôt de l'Abbaye de Reichersberg.[4][5] Elle est intégrée dans la noblesse non titrée du Saint-Empire avec la qualification de Landmann (écuyer).

Au XVIIe siècle plusieurs membres de la famille émigrèrent en Alsace grâce à l'édit de 1662 de Louis XIV portant sur le repeuplement de l'Alsace par des étrangers de religion catholique venant principalement du Palatinat, de Suisse et de Bavière.[6] La famille est présente en Alsace depuis 1675. Elle est confirmée par un recensement de 1730.

Titre, armes et devise[modifier]

Grandes armes de la famille (avec cimier)

Les premières armes connues de la famille sont celles de Karl Stephan qui datent de 1750. Elles se composaient de deux médaillons représentant dans le premier une paire d'ailes (emblème de l'abbaye de Reichersberg) et dans le second une croix et une ancre surmontés de trois étoiles qui étaient les armes personnelles de Karl Stephan.

Armoiries Identité du porteur et blasonnement
Karl Stephan (1700 - 1770), prévôt impérial de l'abbaye de Reichersberg (1752 - 1770).
Armes de la famille après son intégration dans la noblesse sans titre du Saint-Empire avec la qualification noble de Landmann.

Blasonnement : Coupé d'azur et d'argent à une croix latine et une ancre sans trabe passées en sautoir et brochantes sur le tout, accompagnées sur l'azur de trois étoiles mal ordonnées d'argent, le tout de l'un en l'autre

Cimier : un vol, l'aile dextre d'azur, chargé d'une croix latine d'argent, l'aile senestre d'argent, chargée d'une ancre d'azur

Devise : Sanctimonia Vincet Semper

Titre[modifier]

L'aîné de la famille porte depuis 1752 la qualification noble de Landmann (écuyer).[7]

Galerie[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. J. B. Rietstap Rietstap, Johannes Baptista (1828-1891), Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe ; précédé d'un Dictionnaire des termes du blason, t. 2, G. B. Van Goor (Gouda), , 1194 p. (lire en ligne), p. 1004
  2. Johannes Siebmacher, Zweitausend burgerliche Wappen, Verlag von Bauer und Raspe, , 200 p. (lire en ligne), p. 56 et 72
  3. J. B. Rietstap Rietstap, Johannes Baptista (1828-1891), Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe ; précédé d'un Dictionnaire des termes du blason, vol. 1, t. 2, G. B. Van Goor (Gouda), , 1194 p. (lire en ligne), p. 1004
  4. Karl Stephan, Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, volume 37, p. 301, 1878
  5. Geschichte des regulirten lateranensischen Chorherrenstiftes des heiligen Romich Reich, p. 296
  6. Pierre Perny, Drusenheim deux destins : le Rhin et les guerres, p. 84, 1985
  7. Les membres de la noblesse non titrée étaient souvent élevés au rang de Landmann qui est l'équivalent de l'écuyer. Il arrivait fréquemment que les membres de la famille d'une personne anoblie à titre personnel ou ne pouvant avoir d'enfant (comme un religieux) soient intégrés à la noblesse non titrée du Saint-Empire.