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Famille Le Normant de Lourmel du Hourmelin

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Famille Le Normant de Lourmel du Hourmelin
Image illustrative de l’article Famille Le Normant de Lourmel du Hourmelin
Armes

Blasonnement D'azur au lion léopardé d'or, au chef de gueules soutenu d’une trangle d’argent et chargé d’un léopard d’or
Période XVIe siècle - XXe siècle
Pays ou province d’origine Touraine
Drapeau de la Bretagne Bretagne
Demeures Château de Noyal
Fonctions militaires Général de brigade
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Réformation de la noblesse 11 février 1669

La famille Le Normant de Lourmel du Hourmelin est une famille éteinte de la noblesse française, anoblie en 1606, originaire de Touraine puis établie en Bretagne.

Histoire[modifier]

La famille Le Normant est originaire de Touraine, où elle possédait au XVIe siècle la terre de Sallevert, en Huismes (Indre-et-Loire), située près de Chinon. Moïse Le Normant, seigneur de Salvert, père de Jacques, par commandement du duc de Montpensier, fut pourvu le 29 mars 1574 de l'état de maréchal des Logis en Poitou. La famille Le Normant a été anoblie en 1606[1].

Elle s'établit en Bretagne en 1621, par le mariage de Jacques Le Normant, écuyer, seigneur de Sallevert (1596-1664), avec Marie de Rougeron, fille de Bernardin de Rougeron, docteur de la Faculté de médecine, et d'Hélène de La Hunaudaye, dame de Noyal (la possession de la terre et du château de Noyal, situés près de Lamballe, dans l'évêché de Saint-Brieuc, faisait partie de son héritage) [2].

Filiation[modifier]

  • Pierre Le Normant (1624-1671), écuyer, seigneur de Noyal, fils de Jacques Le Normant et Marie de Rougeron, fut maintenu noble en Bretagne le 11 février 1669. Il épousa le 24 mai 1659 Pétronille Le Bouteiller, fille de François Le Bouteiller, écuyer, seigneur de Saint-Prestan, en Planguenoual (Côtes-d'Armor), et de Catherine de Coëtlogon[2].
  • Louis Le Normant (1667-1757), écuyer, officier au Régiment de Conti, épouse en secondes noces, en 1695, Claude Chappedelaine (1662-1700), dame de Lourmel, en Andel (Côtes-d'Armor)[2].
  • Louis-François Le Normant (1697-1774), écuyer, seigneur de Lourmel, épouse en 1725 Perinne de Quérangal (1705-1750). Commandant d'une compagnie franche de 50 hommes, il combattit victorieusement les troupes britanniques à Saint-Cast en 1758, sous les ordres du duc d'Aiguillon[2].
  • François Aimé Le Normant, seigneur de Lourmel et de La Rivière (1727-1802), capitaine au régiment de Beauvoisis en 1754. Il épouse en 1754 Anne-Marie Le Métaër, dame du Hourmelin. Gentilhomme d'honneur du maréchal duc de Fitz-James aux États de Bretagne de , il fut emprisonné aux Ursulines de Lamballe le Ier octobre 1793, sous la Révolution. Il est mort en 1802[2].
  • François Jacques Gabriel Le Normant, seigneur de Lourmel, du Hourmelin et de La Villeauroux (1756-1854), lieutenant de la compagnie de Pommeret dans la lère Division de canonniers garde-côtes de Saint-Brieuc. Il épouse en 1783 Julie-Jeanne de Coëtlosquet (1760-1853), fille de Jean François Yves de Coëtlosquet, colonel au régiment de Mgr le Dauphin, chevalier de Saint-Louis. Emprisonné sous la Révolution de 1793 à 1794. Décoré de l'ordre du Lys le 22 octobre 1814. Maire de Plouguenoual en 1824[2].
  • François Victor Aimé Le Normant de Lourmel du Hourmelin (1785-1840). Émigré en Angleterre avec sa mère sous la Révolution, il est rentré en France en 1801. Officier dans l'Armée de l'Empire, il est blessé à Erfurth en 1813. Puis, commandant les troupes royalistes de Pléneuf, il vient en renfort du chevalier de La Motte-Rouge. Chef de bataillon en 1819, il est admis à la retraite[2].
  • Aimé Michel Urbain Marie Le Normand de Lourmel (1836-1912), épouse en 1863 Angélique Marie Sainte Sébert. Il est mort, sans laisser de postérité, le 24 octobre 1912, à Thaumatz[2].

Personnalités[modifier]

Armes[modifier]

  • D'azur au lion léopardé d'or, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or, et soutenu d'une trangle d'argent[2]

Notes et références[modifier]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 414 p. (ISBN 2-221-09701-7)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes, vol. 4, Saint-Brieuc, éditions Prudhomme, , p. 186-192

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Henri Frotier de La Messelière, Filiations bretonnes, vol. 4, Saint-Brieuc, éditions Prudhomme, , p. 186-192
  • Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne, histoire et catalogue de la noblesse bretonne subsistante, Versailles, Mémodoc, (ISBN 978-2-914611-52-7)

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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