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Emile Bevernage

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Émile Bevernage, né le 6 février 1913 à Roost-Warendin, fraiseur de son état, est un résistant communiste français, déporté au camp de concentration de Mauthausen.

Biographie[modifier]

Ami de Marcel Cretagne, son voisin à Issy-les-Moulineaux[1], qui le guide vers le parti communiste français, Émile Bevernage fait partie du premier noyau constitué en 1941 de ce qui allait devenir le « détachement Valmy », groupe d'action sous la direction du Parti communiste visant notamment à exécuter les « traîtres », anciens cadres ralliés à la politique de collaboration[2].

Le 4 septembre 1941, Bevernage participe, en soutien de Marcel Cretagne[3], à l'exécution de Marcel Gitton, rallié au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot[4],[2]. Quelques semaines plus tard, il échoue dans sa tentative pour éliminer Fernand Soupé, ex-maire communiste de Montreuil devenu membre du PPF collaborationniste.

Après avoir aussi failli à l'exécution d'Élie Ventura, qui devait se dérouler en même temps que celle de Georges Déziré, Bevernage est accusé par d'autres membres du détachement Valmy, notamment Marcel Cretagne et André Jacquot, d'être un « lâche ». Craignant pour sa vie, il déserte le détachement et se réfugie à Angers[5].

Découvert par la police, il est arrêté en novembre 1942 et déporté sous le sigle Nuit et Brouillard et interné au camp de Mauthausen le 27 mars 1943 sous le matricule 47 509. Au sein du complexe concentrationnaire, il est affecté à Gusen le 28 avril 1943 (sous le matricule 14998), puis à Wiener Neustadt le 29 juillet 1944 et enfin au Camp central le 28 avril 1945[6].

Libéré le 5 mai 1945 et rapatrié en France le 19 mai 1945, il reprend sa carte du PCF, mais est exclu du parti, comme la plupart des membres de son groupe, en 1947.

Il meurt en 1989 (?) à Agen[7].

Voir aussi[modifier]

Liens externes[modifier]

Bibliographie[modifier]

  • Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Liquider les traîtres. La face cachée du PCF, 1941-1943, éd. Robert Laffont, 2015, (ISBN 2221144899)

Archives[modifier]

  • Émile Bevernage au Bureau Résistance du Service historique de la Défense à Vincennes et au Bureau des archives des victimes des conflits contemporains à Caen

Références[modifier]

  1. Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Liquider les traîtres. La face cachée du PCF 1941-1943, éd. Robert Laffont, 2015 : « Le trio qui, en septembre 1941, avait tué Marcel Gitton, demeurait rue Jeanne-d'Arc à Issy-les-Moulineaux — Marcel Cretagne et Émile Bevernage au 8, Fosco Focardi au 2 [...] ».
  2. 2,0 et 2,1 Thomas Wieder, Quand le PCF faisait la police dans ses rangs, Le Monde, 7 septembre 2007.
  3. Alain Guérin,Chronique de la Résistance, Éd. Place des éditeurs, 2010, (ISBN 2258088534), p. 1501.
  4. Pierre Maury, La résistance communiste en France, 1940-1945 : mémorial aux martyrs communistes, Temps des cerises, , 567 p. (lire en ligne), p. 108
  5. Jean-Marc Berlière, Franck Liaigre, Liquider les traîtres. La face cachée du PCF 1941-1943, éd. Robert Laffont, 2015 : « Conformément à cet ordre de Dubois, Élie Ventura aurait dû mourir dans les bois de Meudon au printemps 1942. Émile Bevernage, désigné avec Jacquot par Bourbon pour exécuter la mission, témoigne : Jacquot et moi étions désignés à exécuter l'homme tandis que d'autres complices feraient justice à la femme qui accompagnait la victime. [...] Jacquot venait en compagnie de Ventura et Cretagne les suivait à une distance de 100 mètres. Jacquot fit feu sur la victime, mais son arme s'est enrayée et moi-même je n'avais pas le courage nécessaire de tirer sur ventura qui s'enfuyait. Mes deux camarades m'ont adressé aussitôt les reproches les plus violents, menaçant de me condamner à mort par le groupe punitif pour ma lâcheté. L'échec est patent : Ventura a pris la poudre d'escampette ; Jeannette Béraud, ayant raté le rendez-vous prévu, n'a pu être exécutée ; Bevernage, effrayé, s'est enfui à Angers [...]. »
  6. fiche de renseignements sur le site monument-mauthausen.org.
  7. MAUTHAUSEN. Bulletin intérieur de l'amicale des déportés et familles de Mauthausen, No 237, 1er trimestre, mars 1989, p. 12 (rubrique « Décès » de la page « La Vie de l'Amicale ») : « BEVERNAGE Emile (Agen) - Mauthausen, Gusen, 47 504. »

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