Elisabeth Bik
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Elisabeth Margaretha Harbers-Bik, née en , est une microbiologiste néerlandaise spécialisée en intégrité scientifique[1]. Bik est connue pour son travail de détection de la manipulation frauduleuse des photos dans les publications scientifiques et pour avoir identifié plus de 400 faux articles de recherche publiés en Chine par une usine à articles[2],[3],[4]. Bik est la fondatrice de Microbiome Digest[5], un blog avec des mises à jour quotidiennes sur la recherche sur le microbiome, et du blog Science Integrity Digest[5],[6],[7].
Biographie[modifier]
Éducation[modifier]
Elisabeth Bik est née aux Pays-Bas. Elle étudie la biologie à l’université d’Utrecht, où elle obtient son doctorat pour ses recherches sur le développement de vaccins contre de nouvelles souches de Vibrio cholerae impliquées dans des épidémies de choléra en Inde et Bangladesh[8]. Son doctorat et ses études postdoctorales ont été réalisés au département de microbiologie moléculaire de l'Institut national de la santé publique et de l'environnement à Bilthoven[9].
Carrière dans le secteur public[modifier]
Après l’obtention de son doctorat, elle travaille pour l'Institut national de la santé publique et de l'environnement à Bilthoven et l’hôpital Saint-Anonius à Nieuwegein. Elle y a organisé le développement de nouvelles techniques moléculaires pour l’identification d’agents infectieux[10],[11].
Carrière académique[modifier]
En 2001, elle s'installe en Californie pour rejoindre l’équipe de David Relman (en) à l’université Stanford. Ses travaux explorent la diversité interindividuelle des microbiomes humains[12],[13]. Elle démontre notamment que les micro-organismes associés à la cavité buccale humaine sont différents de ceux présent dans le système digestif[14].
Elle collabore avec l’office of Naval Research pour étudier le microbiome des dauphins et lions de mer à San Diego. Ses recherches montrent que les micro-organismes associés à ces animaux sont distincts de ceux associés aux autres espèces de mammifères[15].
En 2014, elle crée le blog Microbiome Digest, où elle rédige des comptes-rendus et commentaires des dernières publications scientifiques en microbiologie. Le blog connaît rapidement un succès, et Bik sollicite l’aide de collègues sur Twitter pour en gérer le contenu[5].
En 2015 devient membre du jury "Mo Bio Microbiome Awards" qui deviendra le "Qiagen Microbiom award" avec le rachat de Mo Bio Laboratories par Qiagen. Elle quitte ses fonctions en 2018 (cette année, la dotation du prix Qiagen fût de 100 000 $[16]).
Carrière dans le secteur privé[modifier]
En 2016, Elisabeth Bik quitte l’université de Stanford et travaille chez uBiome (en), une compagnie spécialisée dans le séquençage du microbiome humain[17]. Elle copublie une étude sur les liens entre biotome vaginal et HPV[18][pertinence contestée]. Elle quitte la start-up en 2018, quelques mois avant que l'entreprise soit poursuivie pour des problèmes sans lien avec elle-même[17] touchant à des surfacturation et des ventes forcées[19]. Elle rejoint pendant quelques mois une autre société du secteur des biotechnologies, avant de cesser ses activités rémunérées en 2019 et se consacrer entièrement à ses recherches sur les fraudes photographiques et à l’analyse de l’intégrité de papiers scientifiques[17].
Intégrité scientifique[modifier]
Blogs et influence sur internet[modifier]
Elle est la fondatrice du blog Science Integrity Digest, dans lequel elle rapporte des cas d'atteinte à l'intégrité de certaines publications scientifiques[5],[6],[7],[20]
Elle est une contributrice active des plateformes Retraction Watch et PubPeer, où elle rapporte les publications présentant des images et données falsifiées, dupliquées ou discutables[21],[22],[23].
Active sur Twitter où elle est suivie par plus de 60 000 personnes, elle publie régulièrement des images scientifiques potentiellement problématiques. Ses efforts ont permis de mettre en lumière plusieurs cas de grave négligence scientifiques[17].
Travaux généraux sur les malfaçons scientifiques[modifier]
En 2018 et 2019, elle publie une étude sur les duplications d'images problématiques[24].
Avec Arturo Cassadevall (en) et Ferric Fang (en), elle publie un rapport dans mBio (en) montrant l’importance des manipulations d'images pour les cas observés d'inconduites scientifiques en recherche biomédicale[25]. Les images de plus de 20 000 publications scientifiques publiées dans 40 journaux scientifiques de 1995 à 2014 sont visuellement explorées[23]. Les auteurs rapportent que 3,8 % des papiers étudiés présentent un ou plusieurs images manipulées[26]. En 2017, elle déplore le manque de rigueur des reviewers (réviseurs) ainsi que le manque de réponses des auteurs à ses interrogations[27].
En 2019, Bik annonce sur Twitter qu’elle compte consacrer une année à plein temps à ses recherches sur les négligences scientifiques[28]. Elle estime qu'elle a passé environ 5 000 heures à examiner des articles scientifiques au cours des cinq précédentes années. Au cours de ce processus, elle estime avoir identifié près de 2 000 articles comportant des images problématiques[29].
Son analyse récente de près de 1000 publications scientifiques dans le journal Molecular and Cellular Biology montre que 6,1% des publications contiennent des images dupliquées. Parmi ces publications problématiques, seulement 10% ont été rétractées[30]. Dans un journal scientifique spécialisé en oncologie, Oncotarget, elle identifie 14% d'articles ayant des images problématiques[31].
Elle est la co-auteure d’une étude suggérant que « la culture académique, le contrôle par les pairs, la rémunération des publications » sont des facteurs qui influencent l’intégrité scientifique[32].
En 2018, elle est invitée dans le podcast scientifique « Everything Hertz » pour discuter de ses efforts pour assurer l’intégrité des publications scientifiques[33].
Découverte de l'usine de publication « Tadpole Paper Mill » [modifier]
En février 2020, la revue Science annonce qu'Elisabeth Bik a révélé[34] l'existence d'une usine à fausses publications scientifiques chinoise ayant réutilisé les mêmes images dans 400 articles différents publiés surtout en 2018-2020[2],[3]. Elle nomme cette usine à publication tadpole (têtard en anglais) en raison de la ressemblance des bandes de Western blot avec les têtards. Bik estime que le nombre de ces articles frauduleux pourrait se compter par milliers. Elle critique le peu de contrôle de la qualité éditoriale des revues appartenant à des grands groupes[4].
Suspicion de fraude scientifique envers Didier Raoult[modifier]
Selon Elisabeth Bik, plusieurs articles[35] publiés par Didier Raoult et ses équipes à partir de 2001 présentent des problèmes de méthodologie et de falsification ou manipulation des données[36],[37],[38].
En mars 2020, commentant la publication des résultats d'un essai clinique de Didier Raoult sur l'effet de l'hydroxychloroquine contre le Covid 19, elle pointe un conflit d'intérêts (le rédacteur en chef de ce journal Jean-Marc Rolain[39] est à la fois le coauteur de l'article et son subordonné à l'Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille) et critique fortement la méthodologie de l'étude[40]. La société savante propriétaire du journal dans lequel les résultats ont été publiés admet que la publication n'est pas au niveau attendu par la société (du fait en particulier d'un manque de justification des critères de sélection et triage des patients)[41], mais réfute l'idée d'un conflit d'intérêt : pour elle, le processus d'évaluation par les pairs avant publication a été respecté, car Jean-Marc Rolain, étant un des coauteurs de l'article, n'a pas participé à l'évaluation. La société et l'éditeur du journal Elsevier lancent ensuite une évaluation indépendante supplémentaire pour déterminer si les préoccupations concernant l'article sont fondées[42],[43].
Prix et distinctions[modifier]
En 2016, elle reçoit le Microbiome Pioneer Award, prix réservé aux jeunes scientifiques dans le domaine du microbiome, qu'elle reçoit pour sa contribution à la science en éditant et publiant le blog Microbiome Digest[44],[45].
En 2019 elle reçoit une citation spéciale du Prix Maddox pour « l'extraordinaire contribution apportée au cours de l'année écoulée par Elisabeth Bik du Science Integrity Digest, qui a découvert qu'environ deux tiers des images dupliquées dans les articles biomédicaux semblent l'avoir été intentionnellement » [20].
Références[modifier]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Elisabeth Bik » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) Alison Abbott, « The science institutions hiring integrity inspectors to vet their papers », Nature, vol. 575, , p. 430–433 (DOI 10.1038/d41586-019-03529-w, lire en ligne, consulté le 12 avril 2020)
- ↑ 2,0 et 2,1 (en) Dalmeet Singh Chawla, « A single ‘paper mill’ appears to have churned out 400 papers, sleuths find », sur Science | AAAS, (DOI 10.1126/science.abb4930, consulté le 15 avril 2020)
- ↑ 3,0 et 3,1 (en-US) Mohana Basu, « Researchers flag over 400 'dubious papers' published in China in last 3 years », sur ThePrint, (consulté le 15 avril 2020)
- ↑ 4,0 et 4,1 (en) Elisabeth Bik, « The Tadpole Paper Mill », sur Science Integrity Digest, (consulté le 15 avril 2020)
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- ↑ 6,0 et 6,1 (en) « Science Integrity Digest » (consulté le 7 décembre 2019)
- ↑ 7,0 et 7,1 (en) « The Last Word On Nothing | The Fraud Finder: A conversation with Elisabeth Bik » (consulté le 7 décembre 2019)
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- ↑ (en) « Elisabeth Bik », sur LinkedIn
- ↑ (en) « PeerJ - Profile - Elisabeth Bik » (consulté le 7 décembre 2019)
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- ↑ (en) Elisabeth #StayingAtHome #StayingAlive Bik, « I am ringing the alarm. We have now found >400 papers that all share a very similar title layout, graph layout, and (most importantly) the same Western blot layout. This is a massive #PaperMill of (what we assume) fabricated data. », sur @MicrobiomDigest, 2020t02:00 (consulté le 19 avril 2020)
- ↑ (en) Leonid Schneider, « Chloroquine genius Didier Raoult to save the world from COVID-19 », For Better Science, (lire en ligne, consulté le 30 mars 2020).
- ↑ (en) Elisabeth Bik, « Thoughts on the Gautret et al. paper about Hydroxychloroquine and Azithromycin treatment of COVID-19 infections », Science Integrity Digest, (lire en ligne, consulté le 1er avril 2020).
- ↑ Mathilde Goupil, « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la "star mondiale" de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le 30 mars 2020)
- ↑ « Didier Raoult, l’infectiologue marseillais derrière la folie planétaire autour de l’hydroxychloroquine », Le Monde, (lire en ligne, consulté le 25 mars 2020)
- ↑ « Nomination du Pr Jean-Marc Rolain au titre d’Editeur en chef de la revue International Journal of Antimicrobial Agents / Actualités », sur www.paca.inserm.fr (consulté le 10 avril 2020)
- ↑ Marcus Dupont-Besnard, « Chloroquine : les graves erreurs scientifiques de la méthode Raoult », sur Numerama,
- ↑ (en-US) admin, « Publisher Now Says Study Touting Hydroxychloroquine as COVID-19 Cure Doesn’t Meet Its ‘Standard’ », sur News Parliament, (consulté le 17 avril 2020) : « The ISAC Board believes the article does not meet the Society’s expected standard, especially relating to the lack of better explanations of the inclusion criteria and the triage of patients to ensure patient safety »
- ↑ (en) M. T. C. Media, « ISAC / Elsevier Statement | International Society of Antimicrobial Chemotherapy », sur www.isac.world (consulté le 13 avril 2020)
- ↑ Pauline Moullot, « Dans quelles revues ont été publiées les études de Didier Raoult ? », sur Libération.fr, (consulté le 19 avril 2020)
- ↑ (en) « Stanford Microbiome Pioneer Elisabeth Bik Becomes New Science Editor at uBiome », sur PRWeb (consulté le 21 avril 2020)
- ↑ (en) eliesbik, « Award », sur Microbiome Digest - Bik's Picks, (consulté le 21 avril 2020) : « she was awarded Stanford’s prestigious “Microbiome Pioneer” award for her ongoing contributions to science in editing and publishing Microbiome Digest. »
Liens externes[modifier]
- Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
- Erreur de script : le module « Bases recherche » n’existe pas.
- (en) Le blog Microbiome Digest
- (en) Le blog Science Integrity Digest
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