Conservatoire observatoire laboratoire des Jeux olympiques de Grenoble
Fondation | 2002 |
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Siège |
Maison départementale des sports 7, rue de l'Industrie Eybens |
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Président | Géo Perli[1] |
Membres | Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). |
Site web | http://www.coljog.fr |
Le conservatoire observatoire et laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble (COLJOG) est une association indépendante qui a pour vocation de recenser, protéger et mettre en valeur le patrimoine culturel, architectural, artistique et sportif des Jeux Olympiques d'hiver de 1968.
Histoire[modifier]
Le Conservatoire observatoire et laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble a été créé en 2002[2] à l’initiative de Bernard Loucel, Jack Lesage et Paul Blanc. La plupart des membres de l’association se sont investis lors des jeux de 1968 : Jack Lesage était le cinéaste attitré des JO, Paul Blanc le responsable des relations presse[3] et Roger Alepée l’adjoint à la direction sportive du Comité d’organisation. Géo Perli, ancien footballeur professionnel, co-fondateur du musée Géo-Charles à Échirolles, artiste peintre, sculpteur, est sollicité pour en prendre la présidence afin de dynamiser les projets et trouver de nouvelles idées en vue des commémorations à venir. L'idée d'un musée dédié aux Jeux d'hiver de 1968 est envisagée, mais on s’oriente très vite plutôt vers une célébration plus vivante afin de recréer un esprit olympique.
L'association oeuvre depuis cette date, en partenariat avec le musée olympique de Lausanne, l'Académie nationale olympique française, le musée national du sport de Paris, le musée dauphinois de Grenoble, le musée d'entreprise Skis Rossignol et les collectionneurs privés afin de répertorier, faire découvrir, rassembler, réhabiliter et valoriser l’exceptionnel patrimoine humain et matériel constitué à partir de 1964. Elle souhaite ainsi révéler et analyser les traces olympiques inscrites dans l’histoire locale, nationale et internationale. En 2010, elle a également soutenu activement la candidature de Grenoble à l'organisation des jeux d'hiver de 2018.
Réalisations du COLJOG[modifier]
En 2008, pour le 40e anniversaire des JO[4], la régie du téléphérique de Grenoble et le COLJOG ont réalisé une exposition réunissant objets et illustrations de la gare du téléphérique jusqu’au sommet de la Bastille, intitulée “1968-2008, panorama Olympique”[5] du 8 février au 4 mai 2008, exposition autour de différents thèmes : l’épopée des Jeux, les symboles, l’innovation. A cette occasion, les cabines du téléphérique ont été décorées avec la mascotte des JO, le shuss.
Cette même année, le COLJOG publie Les Neiges de Grenoble[6], ouvrage écrit par Alain Arvin Berod, qui retrace la grande aventure humaine qui a scellé l'histoire d'une ville, d'une agglomération, d'un département et de la région Rhône-Alpes à l'olympisme.
Lancé le 11 Janvier 2014, un parcours pédagogique, allant de la gare de Grenoble à Alpexpo suit la “voie triomphale” des JO. Ce parcours étant aujourd'hui desservi par la ligne A du tramway depuis 1987, le SMTC et le COLJOG choisissent d'installer des flashcodes aux différentes stations de cette ligne et proposent, à l'aide d'un smartphone, de découvrir, ou redécouvrir, une partie du patrimoine historique, sportif et architectural encore présent ou disparu. Une rame de cette ligne A[7] a alors été entièrement habillée aux couleurs des Jeux Olympiques de 1968.
Pour les 50 ans des Jeux de Grenoble, l'association a répertorié à travers la France[8],[9] et le monde, les anciens porteurs de la flamme olympique (7 000 personnes se sont relayées à pied, à skis et même en parachute pour porter la flamme olympique jusqu’à Grenoble) avec l'objectif de faire une grande exposition de photographies des relayeurs de l'époque présentée en gare de Grenoble durant tout l'hiver 2018[10]. Le cinquantième anniversaire des jeux de 1968 est également l'occasion pour le COLJOG de prêter des photos et des films lors d'une exposition au musée-bibliothèque de Grenoble à l'automne 2017[11], ainsi que pour celle organisée par le musée dauphinois à partir du 6 février 2018[12].
Par ailleurs, le COLJOG porte le projet, en collaboration avec la ville de Grenoble, de l'aménagement et la valorisation du patrimoine architectural hérité des jeux olympiques basé dans le parc Paul-Mistral comme l’actuel palais des sports (ancien palais de glace), l’ancien anneau de vitesse et ses bâtiments tribunes et l’actuelle Halle Clémenceau (ancienne patinoire), ainsi que l'hôtel de ville. Il faut y rajouter les oeuvres monumentales issues du premier symposium de sculptures[13] réalisé en 1967 pour honorer la venue des Jeux Olympiques d'hiver ainsi que la valorisation du mat et de la vasque olympique, patrimoine unique et hautement symbolique.
Le shuss mascotte des JO 1968[modifier]
Le Shuss (Créatrice Aline Lafargue, créatrice de films animés à destination de la jeunesse pour l’ORTF) dont le COLJOG détient la propriété[1],[14], est la mascotte (non officielle) de l’histoire des jeux olympiques et reste l’un des symboles emblématiques des JO de Grenoble.
Notes références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 ledauphine.com du 9 février 2016, Tout schuss vers le jubilé des Jeux olympiques de Grenoble.
- ↑ la-croix.com du 3 septembre 2017, Que reste-t-il des Jeux de Grenoble de 1968 ?
- ↑ la-croix.com du 17 mars 1999, Jeux olympiques et corruption.
- ↑ « Programme du 40e anniversaire des JO de Grenoble », tirage unique, (lire en ligne)
- ↑ « Exposition à la Bastille - 40ème Anniversaire des JO - 2008 - COLJOG - Jeux Olympiques de Grenoble 1968 », COLJOG - Jeux Olympiques de Grenoble 1968, (lire en ligne)
- ↑ Alain Arvin Berod, les neiges de Grenoble, Coljog, (ISBN 2953004424)
- ↑ « Inauguration du "Tram Olympique" - Panathlon Grenoble Alpes », sur www.panathlon-grenoble-alpes.org (consulté le 26 décembre 2017)
- ↑ « 50 ans après les JO de Grenoble, un appel aux porteurs de flamme francs-comtois », sur estrepublicain.fr, (consulté le 3 février 2018)
- ↑ « Avez-vous porté ou vu passer la flamme olympique en 1968 ? », sur lamontagne.fr, (consulté le 3 février 2018)
- ↑ ledauphine.com du 19 juin 2016, A la recherche de porteurs de la flamme des JO de 1968.
- ↑ france3-regions.francetvinfo.fr du 19 septembre 2017, 50 ans des JO de Grenoble : une exposition à l'ancien musée de peinture.
- ↑ placegrenet.fr du 4 octobre 2017, L’Isère parée à fêter le 50e anniversaire des Jeux olympiques de 1968.
- ↑ « Un musée sans murs - Le premier symposium français de sculpture. Grenoble, été 1967 - Auteur : Ivan Boccon-Perroud et Marie Savine », sur www.musee-dauphinois.fr (consulté le 26 décembre 2017)
- ↑ « JO de 1968 à Grenoble : publicité et produits dérivés, des Jeux très marchands », sur francebleu.fr, (consulté le 19 février 2018)
Bibliographie[modifier]
- Alain Arvin-Berod, Les Neiges de Grenoble : 1968-2008, éd. Conservatoire Observatoire Laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble, Imprimerie Deux ponts, Bresson, 2008, (ISBN 978-2-9530044-2-7)
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