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Colère et espoir

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Colère et espoir
Image illustrative de l’article Colère et espoir
Logotype officiel.
Présentation
Président Maxime Gremetz
Fondation 2007
Scission de Parti communiste français
Disparition 2014
Positionnement Gauche à extrême gauche[1]
Idéologie Communisme[2]
Couleurs Rouge, vert
Site web colere-espoir60.fr

Colère et espoir (CE) était un mouvement politique français communiste, implanté en Picardie, principalement dans la Somme, créé en 2007.

Il est fondé principalement pour les élections législatives de 2007 dans la Somme, sous le nom de Communistes en Somme, afin de soutenir Maxime Gremetz, député sortant exclu du PCF. Le mouvement s'est ensuite implanté dans l'Aisne et l'Oise pour les régionales de 2010, sous son nom actuel.

À la suite du retrait de Maxime Gremetz de la politique en 2011 et des défaites électorales de ses élus entre 2012 et 2014, le mouvement semble depuis en sommeil.

Communistes en Somme[modifier]

Élections législatives de 2007[modifier]

Déchu de son poste de premier vice-président du conseil régional de Picardie en 2005, Maxime Gremetz forme avec deux autres conseillers régionaux un groupe communiste d'opposition. Puis, exclu du PCF en 2006, il se retrouve sans investiture pour les élections législatives de 2007. Le mouvement « Communistes en Somme » est donc créé et présente ses candidats dans les six circonscriptions de la Somme. Au premier tour, il réalise un score de 8,12 % face à des candidats PCF qui n'obtiennent que 3,45 %. Maxime Gremetz bat au premier tour le candidat investi par le PCF (qui réalise 11,61 %) puis est réélu au second tour avec 59,33 % des voix, c'est-à-dire le meilleur score communiste en France[réf. nécessaire]. Il intégrera le groupe Gauche démocrate et républicaine, composé principalement des députés PCF et écologistes.

Élections cantonales de 2008[modifier]

Le PCF ne présentant que 6 candidats dans les 23 cantons de la Somme renouvelables au sein de l'alliance de PS, PCF, les Verts : Somme à Gauche. Communistes en Somme décrivant cet effacement du PCF comme « un parti qui disparaît et qui meurt », décide de présenter 11 candidats et d'en soutenir trois.

Au premier tour des élections, le mouvement réalise un score de 11,88 % et se qualifie comme la troisième force politique de la Somme[réf. nécessaire]. Mais il n'obtiendra aucun élu sauf un conseiller général sortant qu'il avait soutenu, alors que le PCF reconduit deux élus et en gagne un.

À la suite de ces élections, un groupe DVG - Communistes en Somme est constitué par trois conseillers généraux (Gamaches, Friville-Escarbotin et Amiens-Ouest), faisant partie de la nouvelle majorité de gauche.

Colère et espoir[modifier]

Élections régionales de 2010[modifier]

Après consultation, les militants PCF de Picardie choisissent de présenter une liste Front de Gauche menée par Thierry Aury, et non une liste commune avec Maxime Gremetz. Celui-ci décide donc de renouveler son mandat au conseil régional en présentant une liste communiste ouverte au monde syndical. Il avait pour objectif d'atteindre les 10 % comme la liste PCF en 2004, afin d'être présent au second tour.

Au niveau régional, la liste Colère et espoir n'obtient que 6,20 % alors que la liste Front de Gauche dépasse la barre des 5 % avec 5,35 %. Dans son fief de la Somme, Maxime Gremetz atteint les 11,86 %, loin devant le Front de gauche à 4,79 %. Le total des deux listes communistes donne un score régional supérieur à celui de 2004 avec 11,55 % contre 10,86 %.

Élections cantonales de 2011[modifier]

Pour sa deuxième élection cantonale, Colère et espoir décide de présenter 18 candidats dans les 23 cantons renouvelables, dont deux conseillers généraux sortant (Friville-Escarbotin et Gamaches) et son chef de file, Maxime Gremetz dans le canton d'Amiens-Est[2].

Avec un résultat de 6,67 % au premier tour (face à 6,09 % pour le Front de Gauche présent dans 9 cantons), le mouvement maintient les trois candidats précédents. Mais ils seront tous battus au second tour, deux par un socialiste et un par un sans-étiquette.

Ces élections cantonales marquent un revers pour Colère et espoir - Communistes en Somme, qui perd deux de ses trois élus au conseil général et voit la défaite de Maxime Gremetz. Son dernier élu rejoindra le groupe Front de Gauche, PCF et apparentés.

Élections législatives de 2012[modifier]

À la suite de la démission de Maxime Gremetz de son mandat de député le 16 mai 2011, le mouvement perd un peu de son ampleur.

Cependant deux candidats se présentent lors des législatives de 2012 :

  • Mickaël Wamen, candidat Communiste - Colère et espoir dans la circonscription de Maxime Gremetz et soutenu par ce dernier. Il remplace l'avocat des Goodyear d'Amiens, Fiodor Rilov, qui n'a pas pu se présenter n'ayant pas reçu sa naturalisation française à temps. Il réalisa 6,30 % face au candidat Front de gauche qui obtient 11,67 %.
  • Jacques Pecquery, candidat communiste depuis 1988 dans la 3e circonscription. Cette fois-ci il part sous l'étiquette Faire front à gauche - Communistes en Somme en tandem avec un membre du Parti de gauche. Il obtint 6,19 % devant la candidate Front de gauche qui réalise 4,74 %.

Élections municipales de 2014[modifier]

À la suite de ces élections, le mouvement perd tous ses maires dans la Somme : Jacques Pecquery est battu à Gamaches par une liste socialiste et Jean-Luc Lefebvre à Airaines par une liste de droite. À Friville-Escarbotin, Thierry Vansevenant échoue à reprendre la mairie face à la liste sortante DVG-PS et les maires de Fressenneville et de Ville-le-Marclet ne se sont pas représentés.

Sur Amiens, des militants Colère et espoir participent à la liste « Aube nouvelle » menée par Cédric Maisse (PCF dissident opposé à une union avec le PS). Elle n'obtient que 8,87 % au 1er tour. Le conseiller général Claude Chaidron qui était membre de cette liste, se rapprocha par la suite du Front de gauche et fut réélu au département en 2015 sous cette étiquette.

Seul Jean-Luc Dion, maire de Thiverny est réélu dans l'Oise.

Élus issus ou soutenus par le mouvement[modifier]

Oise
  • Jean-Luc Dion, maire de la commune de Thiverny (2001-2020)
  • Habib Abba-Sidick, maire-adjoint de Creil (2008-2014)
Somme

Logotypes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Laurent de Boissieu, « Colère et Espoir (CE) », France Politique,‎ (lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 « Le Courrier picard - Colère et espoir prêt au combat - Cantonales 201… », archive.fo,‎ (lire en ligne, consulté le 20 février 2018)

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

Lien externe[modifier]

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