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Bruno Perera

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Bruno Perera, né le à Romans-sur-Isère, est un écrivain français.

Biographie[modifier]

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Bruno Perera est le quatrième d’une famille de sept enfants.

Son père, Albert Perera, d’origine catalane espagnole a été naturalisé français à 12 ans. Fils d’immigré, orphelin de père, engagé volontaire pendant la Seconde guerre mondiale, électricien puis comptable, il est devenu expert-comptable par la formation continue.

Sa mère, Simone Zumaglini, était petite-fille d’immigrés italiens et de paysans drômois, orpheline d’un père gazé dans les tranchées de la Première guerre mondiale.

Après un parcours scientifique (Bac C, puis classes préparatoires au Lycée du Parc à Lyon), Bruno devient ingénieur agronome diplômé d’Agrosup Dijon. Conseiller agricole, puis informaticien, délégué d’assurances en protection juridique, il est actuellement consultant en développement durable et solidaire[1] et militant pour l'atténuation et l'adaptation au changement climatique.

Poursuivant ses études à Lyon, puis Dijon, effectuant son service national en Algérie à Constantine, il a exercé dans la Drôme puis l’Isère, Paris et enfin la Bretagne Sud.

En couple, avec quatre enfants, il vit actuellement dans le Morbihan.

Bibliographie[modifier]

Littéraire[modifier]

Technique[modifier]

Affaire "Petits meurtres entre associés"[modifier]

En janvier 2003, Bruno Perera est licencié pour faute grave par son employeur suite à la parution de son roman policier "Petits meurtres entre associés". N'acceptant pas ce motif de licenciement, l'auteur le conteste devant le Conseil des Prudhommes de Lorient et crée un comité de soutien [13] en février 2003 dont le président est l'homme politique Daniel Goldberg. Un article dans Le Télégramme [14] le 1er avril 2003 lance l'affaire. Repris par Le Monde en première page dans son édition du 7 avril 2003 [15], il s'ensuit un emballement médiatique sur le thème de la liberté d'expression : "Peut-on être licencié pour avoir écrit un roman ?" [16]. Les médias nationaux et internationaux suivent le procès devant les Prudhommes [17],[18],[19],[20],[21] qui, après deux audiences et un juge professionnel "départiteur" conclut au licenciement abusif en décembre 2003 . Le jugement sera repris dans des publications portant sur la liberté d'expression [22],[23],[24] ou même sur la linguistique[25].

Références[modifier]

  1. Perera, Bruno, « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 61017-frfre (consulté le 10 juin 2018)
  2. « "Mort d'une baleine dans un parc à huitres" de Bruno Perera aux éditions Privat », France Bleu Provence,‎ (lire en ligne)
  3. « Ostréiculture. Un polar dans la mare de la « guerre » des huîtres », Le Telegramme,‎ (lire en ligne)
  4. « Emission Iode : Bruno Perera auteur du livre "Mort d'une baleine dans un parc à huitre" parle des ostréiculteurs. », France Bleu Armorique,‎ (lire en ligne)
  5. « Mort d'une baleine dans un parc à huîtres - Bruno Perera - Y'a d'la Joie! », Y'a d'la Joie!,‎ (lire en ligne)
  6. « Livre. « Hors saisons » : l'étrange 15 août de Bruno Perera », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le 6 juin 2018)
  7. « Un ruban pour symboliser la mer en 2100 », Ouest-France.fr,‎ (lire en ligne)
  8. « « Elle est pas belle la vie ? » : entretien avec Bruno Perera », Chemin Faisant, éditeur littéraire,‎ (lire en ligne)
  9. « Écrit le livre noir de l'assurance », L'Argus de l'assurance,‎ (lire en ligne)
  10. « Le Cercle Noir - Festivals - Concours », sur www.cerclenoir.com,
  11. « Bruno Perera, bouquineur et écrivain alréen », Le Telegramme,‎ (lire en ligne)
  12. « 100 maisons durables et solidaires : retour d'expériences - Vidéo »,
  13. « [Maxima] - Lettre d'information du 28 avril 2003 », sur www.maxima.fr
  14. « Licencié pour avoir écrit un polar », Le Telegramme,‎ (lire en ligne)
  15. « Un polar qui fait scandale dans une société d'assurances », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  16. « Tout rapport avec des personnages existants.. », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  17. « Dans les assurances, le polar finit aux prud'hommes », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  18. « Le polar de l'assureur devant le tribunal d'instance », Le Telegramme,‎ (lire en ligne)
  19. « Licencié pour un polar. Il obtient gain de cause », Le Telegramme,‎ (lire en ligne)
  20. « Règlements de contes dans l'assurance », Libération.fr,‎ (lire en ligne)
  21. « Sacked insurance man wins £50,000 in row over 'insider novel' », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  22. Nathalie Heinich, « Les limites de la fiction », L Homme, nos 175-176,‎ , p. 57–76 (ISSN 0439-4216 et 1953-8103, DOI 10.4000/lhomme.29504, lire en ligne, consulté le 18 juillet 2018)
  23. Emmanuel Pierrat, Le droit du livre, Editions du Cercle de la Librairie, (ISBN 9782765409137, lire en ligne)
  24. Emmanuel Pierrat, Le Livre noir de la censure, Seuil, (ISBN 9782020942980, lire en ligne)
  25. Laure Lansari, Linguistique contrastive et traduction: les périphrases verbales "aller + infinitif" et "be going to, Editions OPHRYS, (ISBN 9782708012486, lire en ligne)

Liens externes[modifier]

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