Bobards d'or
Bobards d’or | |
8e cérémonie, le 6 février 2017 | |
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Prix remis | Bobard d’or |
Description | Récompense parodique de journalistes et médias français pour leurs « mensonges » et leur « politiquement correct » par la fondation d'extrême droite Polémia, un think tank identitaire |
Organisateur | Polémia |
Pays | France |
Date de création | |
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Les Bobards d’or est une cérémonie de remise de prix organisée depuis 2010[1] par la fondation d'extrême droite Polémia[2], un think tank identitaire.
Selon les promoteurs de cet évènement relayés par les sites de la « réinfosphère » ou « fachosphère », cette cérémonie distingue chaque année, sur un mode parodique, « les pires mensonges proférés par les médias au nom du politiquement correct »[3]. Le président de la cérémonie, Jean-Yves Le Gallou, est un ancien du Front national et défenseur de la « réinformation »[4].
Selon France Inter, sont présents lors de cette cérémonie les principaux sites qui sont, « sous couvert de "ré-information" (...) une presse d’opinion, d’extrême droite, qui sape la légitimité des médias et prospère sur Internet »[5]. Pour Tristan Mendès France, enseignant en cultures numériques à l'université Sorbonne-Nouvelle, ces critiques essayent de « discréditer les journalistes. En optant pour un discours de l'alternative, ils s'assurent les faveurs d'un public déçu ou méfiant des médias traditionnels »[2].
Déroulement[modifier]
Les prix sont de petites statuettes inspirées des Oscars, mais dont le long nez évoque Pinocchio ; la cérémonie est retransmise par les principaux sites internet d'extrême droite[6]. Les prix sont décernés par le public et les différents jurys constitués des principaux média de la réacosphère tel que Fdesouche, Radio Courtoisie ou TV Libertés[7].
Prix notables[modifier]
- 2015
- Caroline Fourest — cible favorite des identitaires et des catholiques traditionalistes (selon Les Inrocks) —, « bobard balalaïka » (anti-Poutine), et « prix Bruno Roger-Petit du journalisme de qualité » en 2015[3].
- John Paul Lepers, « bobard du vivre ensemble » 2015 pour son documentaire Immigration et délinquance, dans lequel il affirmait qu’il n’y avait aucune corrélation entre les deux[3].
- iTélé, « Kapo d’or » 2015 pour avoir renvoyé le journaliste Eric Zemmour[3].
- L’AFP et l’ensemble de la presse française, « Charlot d’or » 2015[3].
- 2016
- Géraldine Hallot et France Inter, « bobard orwellien » pour avoir changé, après les attentats, le titre d'un article concernant la présence de terroristes parmi les vagues de migrants[7].
Notes et références[modifier]
- ↑ François-Damien Bourgery, « Les politiques et les médias, autopsie d’une défiance qui enfle », sur rfi.fr,
- ↑ 2,0 et 2,1 AFP, « Ces médias à la droite de la droite qui veulent "réinformer" les Français », sur lepoint.fr,
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Bobards d’or : l’extrême droite fait le plein sur la critique des médias », sur Les Inrocks.com, (consulté le 12 mai 2017)
- ↑ Samuel Laurent, « Nordactu, Breizh Info, Info-Bordeaux... Les vrais faux sites d’infos locales des militants identitaires », sur lemonde.fr,
- ↑ « Comment les sites internet d'extrême-droite discréditent le travail des médias », sur France Inter.fr, (consulté le 12 mai 2017)
- ↑ Dominique Albertini, « La fachosphère se paie la tournée des "bobards" », sur Libération.fr, (consulté le 12 mai 2015)
- ↑ 7,0 et 7,1 « Bobards d’or : une cérémonie dévoile les plus gros mensonges des médias », Sputnik.com.
Annexes[modifier]
Articles connexes[modifier]
Liens externes[modifier]
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