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Bannière de l'orphéon Saint-André à L'École des Beaux-Arts de Paris

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Bannière de l'orphéon Saint-André, avec en tête de la hampe: EDBA, initiales de École des Beaux-Arts.[1].

La bannière de l'orphéon Saint-André est une bannière de l'École des Beaux-Arts de Paris portée en tête d'un monôme organisé par des élèves-architectes pour une sortie de loge au XIXe siècle[2]. Elle précédait un orchestre d'élèves jouant avec des instruments à vent en carton, ou bigophones, qui préfigure la célèbre fanfare des Beaux-Arts.

Elle est évoquée par deux anciens élèves, le peintre-graveur Alexis Lemaistre (1853-) qui en donne un dessin dans L'École des Beaux-Arts dessinée et racontée par un de ses élèves, publié en 1889 chez Firmin-Didot, à Paris, rue Jacob[1] qui parle, dans son chapitre sur Le Pavois, d'une « haute bannière rouge » « pareille à celles qu'arborent les orphéons », et par l'architecte Guillaume Tronchet (1867-1959), qui la désigne comme bannière de « l'orphéon Saint-André » dans une lettre partagée en 1926 par Jean-Paul Alaux (1876-1955).

Description[modifier]

Monôme de sortie de loge des élèves-architectes dans la cour d'honneur de l'école[1].

Selon le dessin d'Huyot qui est donné en 1889 par Alexis Lemaître, on peut lire à gauche « ORPHEON » et à droite « S ANDRE » et, dans le cartouche au sommet de la hampe, le sigle E.D.B.A. (initiales de « École des Beaux-Arts ») placé comme le SPQR des enseignes romaines.

L'architecte Guillaume Tronchet l'évoque : « l'Orphéon Saint-André dont la bannière était rouge avec une oie en blanc (à moins que ce ne soit un cygne) comme emblème »[3].

Alexis Lemaistre décrit « une haute bannière rouge, ornée d'une oie en toile blanche, l'oie du Capitole; au-dessus du volatile sacré tremblent des médailles de carton de différents modules, blanches ou dorées, et pareilles à celles qu'arborent les orphéons. Derrière la bannière, la fanfare, plusieurs rangs d'instruments en carton, plus ou moins étranges, saxophones ventrus qu'on tient à deux mains, trombones à coulisse ou à pistons, altos et bugles. Tout cela gémit, grince, siffle, rugit sur des rythmes divers, sans souci du chef, qui bat la mesure consciencieusement. »

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Alexis Lemaistre, L'École des Beaux-Arts dessinée et racontée par un de ses élèves, Firmin-Didot éditeur, Paris 1889.
  2. « Loge » est le nom donné à chacune des cellules séparées faisant office d'atelier où les candidats au grand prix de Rome s'enferment 80 jours durant, sans possibilité de communication avec le dehors ; cf. rubrique « Loge » sur le site du CNRTL.
  3. Jean-Paul Alaux, Souvenirs sur les origines de la chanson des pompiers, de la ballade du Rougevin et du bal des Quat'z'arts, Paris, Imp. Delanchy-Dupré, 1926.

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