Association pour la protection contre les agressions et crimes sexuels
Forme juridique | Association régie par la loi du 1er juillet 1901 |
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But | Améliorer la protection à l'encontre des violences sexuelles. |
Fondation | 2001 |
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Fondateur | Jean-Pierre Escarfail |
Origine | France |
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Président | Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). |
Membres | Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). |
Site web | www.protection-victimes.com |
L'Association pour la protection contre les agressions et crimes sexuels (APACS) est une association française régie par la loi du 1er juillet 1901. Créée en 2001, elle a pour objet d'améliorer la protection à l'encontre des violences sexuelles. Elle compte une cinquantaine de membres.
Historique[modifier]
En janvier 1991 Pascale Escarfail est la première victime d’une série de meurtres perpétrés dans l’est de Paris. En tout 7 sept jeunes femmes sont violées et assassinées entre 1991 et 1997. En 1998, Guy Georges, un délinquant multirécidiviste, est confondu par son ADN. Il est arrêté, jugé et condamné en 2001 à l'emprisonnement à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans.
À la suite de cette condamnation, Jean-Pierre Escarfail, le père de Pascale, décide avec d’autres familles de victimes, de créer l’association pour la protection contre les agressions et crimes sexuels (APACS) qui vise à étudier le comportement des délinquants sexuels pour éviter au maximum le passage à l’acte et la récidive.
En 15 ans l’APACS, en partenariat avec d’autres associations d’aide aux victimes, a permis de mettre en place des avancées juridiques améliorant à la fois l’évaluation de la dangerosité des délinquants et la prise en charge des victimes de violences sexuelles. Jean-Pierre Escarfail a par exemple voyagé dans de nombreux pays où des dispositifs comme le bracelet électronique et la rétention de sûreté étaient utilisés avec succès. Après beaucoup de travail auprès des politiques et des institutions, l’APACS a pu convaincre le législateur français de les mettre en application en France.
En janvier 2015 sort le film « l'affaire SK1 » de Frédéric Tellier retraçant l’enquête policière qui mènera à l’arrestation de Guy Georges. L’APACS a travaillé main dans la main avec la production afin de coller au plus proche de la réalité, tout en respectant la dignité des victimes et de leurs proches.
La même année l’APACS se fixe un autre objectif ; aider les victimes à s’entourer de professionnels qualifiés. Ainsi elle s’est donnée comme nouvelle mission d’avancer les frais d’avocats et de thérapies aux victimes. En effet les services d’avocats et de psychologues ou psychiatres spécialisés peuvent avoir un coût élevé, ce qui empêche bon nombre de victimes de violences sexuelles d’être correctement accompagnées. L’APACS travaille avec des experts juridiques et des professionnels de santé spécialement formés à la prise en charge des victimes de viol, ce afin de pouvoir offrir le meilleur accompagnement possible.
Missions[modifier]
Les missions de l'APACS sont diverses ; La première est de sensibiliser la société, et en particulier les autorités concernées, à l'extrême importance à accorder à la protection des victimes de violences sexuelles. Pour se faire l'association s'est fixé pour objectifs de conduire ou participer à toutes études pouvant mettre en lumière des méthodes efficaces de lutte contre les agressions et crimes sexuels, en France ou à l’étranger, de faire la promotion de toute initiative susceptible d'améliorer la protection contre les violences sexuelles, dans tous les domaines notamment législatif, juridique, judiciaire, médical et associatif, de veiller à l'application de peines adaptées à des faits correctement qualifiés, et à un suivi post-carcéral efficace pour juguler toute récidive, et plus récemment de mettre les victimes en contact avec des professionnels spécialement formés afin de leur d’offrir le meilleur accompagnement possible.
Actions[modifier]
Depuis sa création l’APACS a participé à de nombreuses évolutions juridiques favorables aux droits des victimes. Elle a notamment participé à la mise en place du fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), à la création de la Délégation aux victimes (DAV) du ministère de l'Intérieur ainsi que du juge délégué aux victimes (JUDEVI). L'association fut également membre du comité pour la rénovation du code pénal et du code de procédure pénale, et a collaboré a l'élaboration de la Loi du 12 décembre 2005 relative au traitement de la récidive des infractions pénales. Trois propositions de l’APACS ont ainsi été retenues et votées : le bracelet électronique, l’évaluation de la dangerosité des délinquants sexuels et la rétention de sûreté.
Publications et colloques[modifier]
l'APACS a organisé, en collaboration avec plusieurs ministres et députés tels que Roselyne Bachelot, Rachida Dati et Valerie Pécresse, de nombreux colloques visant à faire l'état des lieux sur la situation des violences sexuelles en France :
- APACS, « La Dangerosité des grands criminels » Institut de criminologie de Paris, 2006
- APACS, « Neutraliser les grands criminels », Assemblée nationale, 2008
- APACS, « Soigner les victimes de viols, États des lieux et Perspectives », Assemblée nationale, 2009
- APACS, « Soigner les victimes de viol - Thérapie de l’ESPT par exposition prolongée, », Séminaire de formation animé par le Professeur Edna Foa, Université Paris Descartes (Paris V), 2012
Son président a également écrit deux ouvrages à la suite de ses nombreuses études sur le viol et des criminels sexuels. Il a ainsi comparé les systèmes juridiques et de santé à l'étranger afin de perfectionner la prise en charge des victimes de viols en France, et d'améliorer la réponse pénale envers les violeurs.
- Jean-Pierre Escarfail « Pour ma fille, victime d'un tueur en série : Plaidoyer sans haine pour la prévention et la reconnaissance du viol comme crime», Ramsay, 2006
- Jean-Pierre Escarfail et Marine Babonneau, «Permis de violer», Éditions du Canon, 2012
Liens externes[modifier]
- Site officiel
- http://www.aufeminin.com/news-societe/l-affaire-sk1-le-pere-d-une-victime-raconte-son-combat-s1185008.html
- http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/je-recommande-de-voir-l-affaire-sk1-dit-le-pere-d-une-victime-de-guy-georges-7776124278
- http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/04/24/01016-20130424ARTFIG00531-mur-des-cons-je-trouve-ca-a-la-fois-tres-drole-et-totalement-inadmissible.php
- http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/27/01016-20130927ARTFIG00509-en-france-on-amenage-les-peines-avant-de-les-executer.php
Notes et références[modifier]
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