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Antoine Piquois

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Antoine Piquois est un homme politique français, né le [1] à Laval.

Biographie[modifier]

Origine et famille[modifier]

La famille Piquois apparaît aux environs de Mortain, en Normandie, vers la fin du XVIIe siècle, mais elle n'était pas cependant originaire de ce pays. On trouve Etienne Piquois, écuyer, possédant la seigneurie de Bénis, en Dunois, en 1290. C'est seulement en 1681 que la filiation s'établit régulièrement. À cette époque vivait Pierre Piquois, Sgr de la Bagottière, paroisse de Coulouvray, près de Mortain. La famille Piquois s'est alliée, depuis le XVIIe siècle, à celles des Bouillons, Turpin du Cormier, Delauney de Fresnay, Le Febvre d'Argencé, etc. Elle a habité Laval, Mayenne, Guingamp, où meurt, le 7 janvier 1772, Pierre Piquois, Seigneur du Val.

Antoine Piquois est le fils de Jean-Baptise Piquois[2], négociant à Laval, et de Louise Madeleine Turpin du Cormier[3], marié en 1760[4]. Ils ont plusieurs fils : Antoine, Jacques et Charles-Marie.

Jean-Baptiste Piquois était mort lors du second passage des Vendéens à Laval, sa femme est dite veuve cette époque. Après le 23 octobre 1793, elle est jetée, avec ses deux fils Jacques et Charles-Marie, dans les prisons de Laval. Dans le jugement qu'elle subit à Angers, le 12 frimaire an II, on lui reproche ses convictions, l'hospitalité qu'elle adonnée à deux nobles femmes vendéennes, lors de la première invasion des rebelles à Laval, et « 30.000 livres de rente tant en fonds qu'en mobilier et effets de commerce ». Ses fils sont coupables de s'être montrés à toutes les époques de la Révolution en état d'aristocratie permanente. Au second passage des Vendéens à Laval, le 25 novembre 1793, après leur échec sur Granville, Mme Piquois et ses deux fils sont conduits, avec les autres détenus de Laval, à Angers, où ils arrivèrent le 5 brumaire an II, et juges le 12 du même mois. Le lendemain, les Vendéens arrivent aux portes d'Angers; on fait aussitôt évacuer les prisons. Charles et Jacques Piquois sont emmenés en prison à Doué-la-Fontaine, où Jacques meurt le 13 nivôse 1793. Mme Piquois est envoyée au château de Montreuil-Bellay, où elle arrive le 14 frimaire. Une épidémie décime les prisonniers, entassés les uns sur les autres, et le Directoire d'Angers permet, la fin de janvier 1794, de faire évacuer les survivants sur Blois et sur Chartres. Mme Piquois, trop âgée et trop infirme pour supporter un aussi long voyage, reste à Montreuil, où elle meurt en pluviôse an II. Charles Piquois était encore dans les prisons d'Angers le 24 pluviôse an II. Peu de temps après, il est mis en liberté et revient à Laval. Apres le 9 thermidor on le voit paraitre comme témoin dans le procès intenté aux membres de la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne. Il est alors âgé de vingt-neuf ans. Franççois-Joseph Piquois, aussi négociant à Laval, est également cité comme témoin. Il était probablement de la même famille.

Après son retour à Laval, Charles Piquois est littérateur et poète en même temps que commerçant. Il étudie les auteurs des siècles d'Auguste et de Louis XIV, traduisait Horace et faisait des vers. En relation avec la famille Duchemin de Villiers, le 6 juillet 1795, il fait amener une prophétie imprimée depuis longtemps, qui annonçait tous les événements de la Révolution française.

Homme politique[modifier]

Franc-maçon, il était membre de la Loge Les Amis unis de Laval.

Il est officier municipal en 1789, vice-maire de Laval au mois d'août 1793, il est démissionnaire au mois d'octobre 1793. Lors de la Terreur en 1793, la famille Piquois est classée en même temps que la famille du Mans du Chalais comme contre-révolutionnaire[5].

Le 17 novembre 1794, le représentant en mission Jean-François Boursault-Malherbe destitue le maire de Laval, François Lepescheux-Dauvais, et le remplace par le frère aîné des Piquois, Antoine, en nivôse an III. Au mois de mai 1795, il se présente en qualité d'officier municipal au Monastère de Patience de Laval, pour rétablir l'ordre troublé par les jacobins du voisinage. Il reste maire jusqu'au ler novembre 1795.

Il célébra dans un discours la chute de Robespierre, rappelant « les assassinats, les dilapidations commis sous le règne de la tyrannie ». Il est l'auteur d'un Abrégé du dictionnaire de la langue prophétique (s. d., 36 p., in-16).

Il épouse en 1802 Perrine-Elisabeth Lefebvre d'Argencé[6]. Leur fils Antoine, avocat à Blois se marie en 1829 à Louise Trotignon de Montenay, une demoiselle de Blois.

Voir aussi[modifier]

Sources partielles[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Le vingt-huitième jour de décembre mil sept cent soixante trois a été baptisé par nous prêtre de cette église soussigné Antoine Julien Jean Marie né de ce jour du légitime mariage de Jean Baptiste Piquois, négociant, et de Dame Louise Magdelaine Turpin du Cormier, son épouse. Ont été parrain Me Jean-Baptiste Turpin du Cormier, prêtre, prieur de Parenay, oncle maternel de l'enfant, et Marraine Mlle Jeanne-Marie des Bouillons, cousine du côté paternel dudit enfant, lesquels et autres personnes présentes à la cérémonie ont signé avec nous.
  2. Il est l'acquéreur de l'ancien hôtel Vaucenay en 1771. Il édifie sur cet emplacement un nouvel hôtel. Cet hôtel, ainsi que les magasins servant pour son négoce de toile, est l'ouvre des architectes Pierre Pommeyrol et Denis Pampelune.
  3. Elle est la sœur de Jean-Baptiste Turpin du Cormier, un des 14 martyrs de Laval.
  4. Aujourd'hui le cinquième jour de février mil sept cent soixante après les premières publications (...) avons donné la bénédiction nuptiale à Jean-Baptiste Piquois, négociant, fils majeur de Jacques Piquois défunt et de défunte dame Marie des Bouillons de la paroisse de la Coulouvrais province de Normandie diocèse d'Avranche et à demoiselle louise magdelaine turpin, fille majeure procédente sous l'autorité de François de Launay, seigneur de Fresnay, négociant, issue du mariage des défunts Julien Turpin, Sieur du Cormier et de Dame Magdelaine Louise le Roy, de cette paroisse et autrefoise de la paroisse de St Vénérand de Laval, et avons reçu leurs consentement en présence de Pierre des Bouillons, négociant, oncle maternel de l'épouse, d'Antoine Charles des Bouillons, et de Charlotte Perrine des Bouillons, cousin et cousine germaine de l'époux du côté maternel, tous demeurant ville de Rennes, en présence de François Turpin, prêtre, de Julien et Noel Alexandre, Jacques et Marie Turpin du Cormier, frères et sœur de l'épouse, tous de cette paroisse, de dame Marie Le Roy, veuve de Pierre de Launay, négociant, marguerite, renée et Anne le Roy, tantes de l'épouse du côté maternel, de cette paroisse, de Dame Verger, l'épouse de Pierre de Launay de Lamotte, cousin germain maternel aussi présent, de Julien de Launay de Lamotte, négociant, et de plusieurs autres parents et amis, une lettre effacée au nom de Jean Baptiste Turpin, (etc.)
  5. Voir : Histoire de Laval sous la Révolution.
  6. La fille de François Lefebvre d'Argencé et de Marie-Françoise Deschamps.

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