240e division légère d'infanterie
240e division légère d'infanterie | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | ![]() |
Branche | Armée de terre |
Type | Division légère d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Combats de juin 1940 dans l'Aube et en Côte-d'Or |
modifier ![]() |
La 240e division légère d'infanterie (240e DLI) est une division de l'Armée de terre française qui a existé du au pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les chefs de la 240e division légère[modifier]
Théoriquement commandée par le général Boucher (sl), la division est en fait commandée à partir du 16 juin au matin par le général Buisson (en)[1], qui commande également la 3e DCR.
Composition[modifier]
La 240e DLI est formée des unités suivantes :
- 40e demi-brigade nord-africaine, issue des XXIe bataillons (bataillon d'instruction) du 6e RTA, 15e RTA et 16e RTT[2],
- 42e régiment d'infanterie coloniale, issu des XXIe bataillons des 3e RIC, 23e RIC et RICM[3],
- 326e régiment d'artillerie divisionnaire (ex-307e régiment d'artillerie portée)[4], finalement non affecté à la division qui ne dispose pas d'artillerie[5].
Historique[modifier]
La division créée le [6]. L'unité est incomplète, par exemple la 40e DBNA n'a que 60% de son effectif théorique. La division manque d'armement lourd, comme les canons antichars de 25 mm[5]. Le 13, la division se place dans la zone Courtenot-Magnant-Gyé-sur-Seine[1]. Le 16, elle est rattachée au 18e corps d'armée[7]. Elle parvient depuis l'Aube à se replier sur Montbard, couverte par la 10e brigade de cavalerie blindée polonaise[1]. Son repli vers le sud coupé par la prise de Dijon, la division est capturée le 17 dans la région de Courcelles-lès-Montbard, Flavigny-sur-Ozerain, Baigneux-les-Juifs, Aignay-le-Duc et Saint-Seine-l'Abbaye[8]. Le lendemain, les deniers éléments de la division (XXIe bataillon du 15e RTA et services) capitulent avec le général Buisson à Saint-Seine-l'Abbaye[9].
Personnalités[modifier]
- Michel Debré est officier de liaison à la 240e DLI. Il est capturé le à Arthonnay[10].
Références[modifier]
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 GUF vol. 2, p. 277.
- ↑ « Regiments français », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)
- ↑ Maurice Rives, « Les combattants de l'honneur », L'Ancre d'Or, , p. 27-38 (lire en ligne)
- ↑ « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le 30 septembre 2021)
- ↑ 5,0 et 5,1 GUF vol. 2, p. 275.
- ↑ (en) Ian Summer et François Vauvillier, The French Army, 1939-45 (1), Osprey Publishing, coll. « Men-at-Arms » (no 315), (ISBN 1-85532-666-3, 978-1-85532-666-8 et 1-85532-707-4, OCLC 49674512, présentation en ligne), p. 10
- ↑ GUF vol. 1, p. 377.
- ↑ P. Gounand, « L'invasion de la Bourgogne en juin 1940 : Dijon ville ouverte », Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, vol. 31, no 123, , p. 3–16 (ISSN 0035-2314, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)
- ↑ GUF vol. 2, p. 279.
- ↑ Jérôme Perrier, « Michel Debré et les avatars du libéralisme français (1936-1945) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, vol. 116, no 4, , p. 81 (ISSN 0294-1759 et 1950-6678, DOI 10.3917/vin.116.0081, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2021)
Bibliographie[modifier]
- Les grandes unités françaises : historiques succincts (en) (GUF), vol. 1, Imprimerie nationale, 1967 (lire en ligne).
- Les grandes unités françaises : historiques succincts (GUF), vol. 2, Imprimerie nationale, 1967 (lire en ligne).
Articles connexes[modifier]
Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 170 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).Erreur Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 189 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Cet Article wiki "240e division légère d'infanterie" est issu de Wikipedia. La liste de ses auteurs peut être visible dans ses historiques et/ou la page Edithistory:240e division légère d'infanterie.
![]() |
This page exists already on Wikipedia. |