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Veyrine

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La veyrine ou verrine, était une croyance en une pratique thérapeutique pseudo-religieuse réalisée avec un orifice par lequel on pouvait faire passer une personne afin de la débarrasser de son mal, ou de l’extraire, avec une idée de renaissance.

Cette tradition a été identifiée sous le nom de veyrine dans la région bordelaise mais est largement répandue sous d'autres noms dans le monde. Cette pratique est à relier au rite du « passage à travers » ou au « trou miraculeux », voire du « passage en dessous » qui a encore cours en certains endroits[1].

Étymologie[modifier]

Le terme occitan de veirina vient du latin vitrum, °vitrinus, °vitrina. Il existe des communes portant le nom de Veyrines qui se rapportent à des ateliers ou des ouvrages de verrerie (comme pour les noms de personne Védrines ou Labeyrie). Le terme occitan veirina, le français régional veyrine ou le français verrine s'appliquent toujours aux objets usuels comme ces sortes de terrines en verre, mais aussi pour l'occitan, une vitrine, un vitrail ou tout ouvrage en verre. Pour le cas des trous miraculeux, on peut souligner qu'Alibert, donne pour vèiria la signification de « soupirail ». En français, le mot soupirail signifie « qui donne de l'air », en castillan tragaluz « qui avale la lumière ». Cependant la signification n'est pas établie, on peut rapprocher le mot, soit d'une localisation dans un toponyme portant ce nom, soit par un soupirail ou un dispositif vitré proche, soit une analogie de forme pour un trou ressemblant à un oculus, ou enfin par référence à ces sarcophages où une ouverture vitrée permettait de voir les restes du saint. D'autres étymologies peuvent être considérées comme fantaisistes, en particulier celle qui fait intervenir, pour le toponyme Veyrines, le latin veterinus, -ina, « bête,s de somme, relais où on soignait les chevaux ».[réf. nécessaire]

Histoire[modifier]

Le rite du « passage à travers » est connu depuis longtemps. De nombreux mégalithes percés sont connus, on peut citer celui de Mên-an-Tol en Grande-Bretagne, qui est probablement une ancienne entrée de sépulture disparue, mais qui a servi de trou guérisseur au cours des siècles. Dans la région de Mimbaste (Landes), selon un médecin érudit local, des arbres creux ont servi de trou miraculeux. Selon ce médecin contemporain, la maladie concernait une localisation d'un zona, intercostal ou abdominal, qui se nomme dans cette région lo cindre (le cintre, l'arche, la ceinture), mal réputé susceptible de se développer dangereusement en faisant le tour du sujet, ce qui n'arrive jamais, mais qui induit une panique telle qu'on puisse avoir recours à n'importe quel expédient. Pour les mégalithes, on pense immédiatement à la christianisation de rites anciens, aussi, dans d'autres endroits, à l'intérieur d'églises, on passait sous le sarcophage d'un saint. Par exemple sous le sarcophage de sainte Radegonde à Poitiers. En Aquitaine, principalement dans la région bordelaise, aux XVIIe et XVIIIe siècles, les malades atteints notamment de douleurs, rhumatismes ou paralysies devaient passer dans un trou artificiel ménagé dans l'épaisseur d'un pilier ou d'un mur de l'édifice religieux, parfois avec la complicité du clergé de l'époque. Ce rite était accompagné d'un certain rituel, comme de tourner un certain nombre de fois autour d'un pilier. On cite au XVIIe siècle Saint-Michel dans le Fronsadais, où la pratique avait un grand succès qui fut rapidement monnayé, ce qui parvint aux oreilles du cardinal de Sourdis qui dut l'interdire. Actuellement de nombreuses veyrines ou trous miraculeux ont été bouchés pour éviter les pratiques irrationnelles, par exemple celui de l'église Saint-Jean du Marillais, en Anjou. La veyrine de Canéjan (Gironde) existe toujours, elle est constituée d'un petit édicule à l'intérieur de l'église, tandis qu'une autre, extérieure, avait semble-t-il été bouchée auparavant. La veyrine de la crypte de l'église Saint-Christophe de Baron (Gironde) existe toujours.[réf. nécessaire]

Références[modifier]

Liens externes[modifier]

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