René Georges
René Georges est un metteur en scène et acteur de théâtre belge.
Biographie[modifier]
Diplômé de l’Institut des arts de diffusion, René Georges reçoit le Prix de l’Union des Artistes en 1993. Il dirige l’XK Theater Group, un collectif qui développe une recherche artistique résolument moderne, tournée vers notre monde et embarquée dans les thématiques sociales et individuelles de son temps. Il s’inspire étroitement pour ses mises en scène et ateliers du travail théorique et pratique du dramaturge anglais Edward Bond.
Mises en scène[modifier]
- Allah n'est pas obligé d’Ahmadou Kourouma, programmée au Théâtre de Poche à Bruxelles en janvier 2004, totalise plus de 15 000 spectateurs à ce jour.
- Pulsion de Franz Xaver Kroetz, jouée au Théâtre de Namur et au Théâtre de Poche à Bruxelles.
- Avec Christian Leblicq, Printemps dans un jardin de fou d’Henri-Frédéric Blanc, jouée au Théâtre de l’Ancre à Charleroi (mais aussi à Avignon, Bordeaux, Bruxelles, Verdun, etc.)
- Excédents de poids, insignifiant amorphe de Werner Schwab, produite aux Bateliers de Namur, en collaboration avec le TAPS.
Il vient de terminer deux mises en scène, un texte d’Edward Bond, Maison d’arrêt au Théâtre de Poche et Bash de Neil Labute au ZUT à Bruxelles (nommé trois fois au Prix du Théâtre 2006-2007, dans les catégories mise en scène, actrice et acteur). Ce spectacle a reçu le Prix de la critique 2007 catégorie meilleure actrice décerné à Lara Persain pour sa performance dans Bash.
René Georges a mis en scène dans le cadre du Festival Mythos à Rennes en France un texte de Michèle Nguyen In Limine tiré du livre de Lise Bonvent Sans jugement aux Éditions Cartouche (Paris).
Acteur[modifier]
Il a interprété de nombreux rôles au Théâtre dont, au Rideau de Bruxelles, Michania dans Black Milk de Sigarev, mais aussi le soldat dans Anéantis de Sarah Kane mis en scène par Michel Bernard, le père dans Visage de feu de Mayenburg, toujours mis en scène par Michel Bernard. Il fut aussi Ganni Gorda dans Le Café des patriotes de Jean-Marie Piemme, mis en scène par Philippe Sireuil au Théâtre Varia en 2001 et repris dans la foulée au Théâtre de Lille.
René Georges a par ailleurs joué dans des pièces aussi variées que Jeux de deux de Sami Keskiväläla (Finlande) pour le Marathon européen de l’écriture à Bruxelles, dans Chien de Paul Nizon, Ciment de Heiner Müller, Le Dernier Chant d’Ophélie, une création de la compagnie du Grand Guignol (Prix spécial du Public au Festival de Châlon), Le Baiser de la femme araignée de Manuel Puig, Ubu reine d’après les carnets secrets d’Elena Ceaușescu, La Langue, l’Exil d’après Tahar Ben Jelloun et Mahmoud Darwich, La Vague à l’âme d’après l’œuvre de Fernando Pessoa (115 représentations à ce jour), À ceux qui viendront après nous par le collectif Brecht, Pièces d’identité - Les Grandes Ombres de Jean-Marie Piemme, La Cruche cassée de Heinrich von Kleist. Il travaille fréquemment avec la compagnie expérimentale Victor B et Jean-Michel Frère (2 spectacles : Victor B et Une certaine image du bonheur), Le Public de Federico Garcia Lorca mis en scène de Frédéric Dussenne.
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