Rêver Yêvé
Rêvé Yêvé, douze chambres est une pièce de théâtre de Félix Pruvost.
La pièce a été créée le au théâtre L'Apostrophe de Cergy-Pontoise, dans une mise en scène de l'auteur.
Résumé[modifier]
Trois femmes, Yô, Yabâ et Banîti, sont emprisonnées par une reine cruelle. Pour recouvrer la liberté, elles font des voyages dans l’imaginaire, poussent leurs esprits vers des songes où elles rencontrent d'étranges personnages qui leur donnent la force d’espérer, et surtout le moyen de s’échapper. Avec ses jeux de mots, langue déformée, rire source de plaisir et de résistance, espaces précis et changeants, la pièce cherche à donner corps et consistance à l’irréel.
Ces trois femmes incarnent leurs rêves et les projettent telles les images d’une lanterne magique sur les murs de leur prison. Sur un navire imaginaire qui se métamorphose au gré de leurs rêves, Yô, Yaba et Banîti s’inventent une histoire émaillée de rencontres improbables, qui se révèle être le plus sûr chemin vers la liberté : elles parviennent à s’enfuir sous le nez de leurs geôliers qui doutent du pouvoir des rêves. Avec Rêver Yêvé, Félix Pruvost déclare la toute-puissance de la liberté intérieure, la vérité de l'imaginaire, contre les « vérités » apparentes, il montre aux enfants le réel pouvoir des rêves. En douze chambres, douze tableaux, le récit arpente les voies du rêve pour se hisser jusqu’à l’évasion, « réelle ».
- « Une ode formidable aux pouvoirs de l'imagination qui n'est pas sans rappeler l'absurdité jubilatoire d'Alice au pays des merveilles ou des Voyages de Gulliver. Sur scène une prison où sont enfermées trois femmes victimes d’une reine cruelle qui se repaît de la souffrance d'autrui. Une geôle bien curieuse, représentée par un poteau en bois surmonté de bras articulés tendus de toile blanche et qui se transforme au gré des évasions fantasmées par les trois détenues : tantôt mât et voilure d'un navire mettant le cap sur l'aventure, tantôt ailes de moulin sorties tout droit de la folie d'un Don Quichotte. Par le rêve, ces séquestrées partent à la conquête de leur liberté et parviendront réellement à s'enfuir. Au nez et à la barbe de ceux qui piétinaient la force des songes. »
- (S.M. Le Parisien, 17 février 2005)
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