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Mustapha Amara

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Mustapha Amara
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Biographie
Nom Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Nationalité Drapeau : Tunisie Tunisien
Naissance
Lieu Sousse, Tunisie
Décès (à 72 ans)
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Taille Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Poste Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
Parcours professionnel1
SaisonsClub 0M.0(B.)
?-?Drapeau : Tunisie Stade soussien? (?)
Sélections en équipe nationale
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1 Compétitions officielles nationales et internationales.

Mustapha Amara, né le à Sousse et mort le , est un joueur et entraîneur de football tunisien. Il siège également à la direction de la Fédération tunisienne de football (FTF).

Jeunesse et formation[modifier]

Mustapha Amara grandit à la rue El Amarine qui jouxte la médina de Sousse, du côté de Bab El Jebli. Il est le troisième enfant d'une famille modeste dont le père est marchand de légumes dans la zone du port. La famille s'installe à Kalâa Seghira en 1942. Une fois ses études primaires terminées, il est envoyé à Tunis pour poursuivre ses études secondaires au Collège Sadiki.

À Tunis, il commence à jouer au football ; ses vacances à Sousse le réconcilient avec ses amis d'enfance qui le proclament capitaine de l'Union sportive des Amarines, un club de quartier improvisé par une bande de jeunes partagés entre l'Étoile sportive du Sahel (ESS) et la Patriote de Sousse. Lorsque le Stade soussien est fondé en 1948, Amara est encore étudiant au Collège Sadiki, jusqu'à l'obtention de la première partie du baccalauréat. Il devient alors instituteur à Menzel Abderrahmane et surveillant au lycée de Sousse. Il participe également à une session du baccalauréat français à Bordeaux, une véritable tradition pour les Tunisiens avant l'indépendance, décrochant également la première partie.

Figure du Stade soussien[modifier]

Parallèlement, il signe au Stade soussien, rapidement rejoint par son frère Habib pour former avec lui un tandem en attaque, et côtoie les dirigeants en dehors des terrains. Cette position lui permet de faire des navettes entre Tunis et Sousse qui finissent par le convaincre de s'installer à Sousse, où il travaille pour la Société de transport du Sahel. Amara est doublement ravi[réf. nécessaire] lorsque son club parvient à accéder en première division : son équipe figure parmi l'élite et sa ville retrouve un deuxième représentant en championnat après la relégation de la Patriote en 1956. Il assure alors le secrétariat général du club.

À Sousse, Amara devient une référence sportive[réf. nécessaire], rivalisant avec Hédi Mlika de l'Étoile sportive du Sahel. L'émulation profite au mouvement sportif alors que le derby soussien devient une attraction dès 1957-1958. Il faut attendre la saison 1959-1960 pour que le Stade soussien obtienne le premier nul face à son grand rival, vainqueur lors de cinq autres duels. La dissolution de l'ESS en 1961 le conduit à adopter ses joueurs pour qu'ils poursuivent leur activité. Du coup, le Stade soussien engage l'entraîneur yougoslave Drenovac, lequel préfère rester à Sousse malgré les déboires de l'ESS. Amara est enthousiaste à l'idée de[réf. nécessaire] côtoyer les dirigeants de l'ESS, avec à leur tête Hamed Karoui. Le bilan sportif est bon, avec une deuxième place en championnat au terme d'une course avec le Stade tunisien ainsi que deux finales en coupe de Tunisie face au même rival.

La réhabilitation de l'ESS renvoie Amara à ses réalités antérieures, mais ce dernier continue de défendre les intérêts de son équipe. La saison 1962-1963 est meilleure pour le Stade soussien en comparaison avec les saisons ayant procédé la fusion. Amara est ravi par l'animation sportive créée par les deux clubs de Sousse et par la sixième place obtenue au terme de la demi-finale de la coupe face à l'ESS (2-3). Mais l'inconstance des présidents à la tête du club dès 1963 ainsi que des difficultés professionnelles et personnelles[évasif] l'entraînent dans une traversée du désert ; il vit très mal[réf. nécessaire] la relégation de l'équipe en 1967.

Rôle à la Fédération tunisienne de football[modifier]

Amara s'installe à Tunis et entame une nouvelle carrière professionnelle. Il peut dès lors poursuivre son activité au sein de la Fédération tunisienne de football (FTF) dont il est membre fédéral depuis 1965, au sein d'un bureau présidé par Sadok Es-Soussi et partiellement renouvelé un an plus tard avec le retour de Karoui. À cette époque, le cumul entre le club et la FTF est toléré puisque Chedly Zouiten a présidé conjointement la FTF et l'Espérance sportive de Tunis (EST) pendant cinq ans.

Amara, qui obtient en 1966 la médaille d'or de la FTF, voit paradoxalement sa position au sein du bureau fédéral se renforcer après la relégation de son club, ce qui lui permet de se prononcer en totale indépendance. Le décès de Es-Soussi l'affecte lourdement : il observe de loin l'action menée successivement par ses camarades Béji Mestiri et Ahmed Zouiten et se mêle de près à la vie du Stade soussien, lequel n'arrive pas à retrouver l'élite. Il devient toutefois un conseiller et compagnon des jeunes footballeurs soussiens étudiant à Tunis, dont Othman Jenayah.

Il revient à la FTF au sein d'un comité provisoire, à la faveur de la dissolution du bureau fédéral après les évènements ayant entaché la finale de la coupe entre l'EST et le Club sportif sfaxien en 1971. Dans le nouveau bureau présidé par Hédi Annabi, il est nommé secrétaire général.

C'est lui qui dirige la sélection nationale lors de son match décisif à Abidjan pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde de football 1974 ; son désappointement est total face à l'arbitrage du Ghanéen George Lamptey. En 1974, il passe le relais du secrétariat général à Boubaker Ben Jrad, ancien footballeur de Métouia et dirigeant ayant fait ses preuves autant à l'EST qu'à la FTF. Le climat de défiance culmine en février 1975 avec la dissolution du bureau sur fond de restructuration de l'équipe nationale. Pendant cinq ans, il se contente d'observer les affaires fédérales sans dissimiler son ambition d'y être mêlé à nouveau : le départ de Slim Aloulou en 1980 lui dicte de briguer sa succession, mais il se contente de mettre en ballottage Ahmed Sahnoun dont le mandat et celui de son successeur Moncef Foudhaili conduisent à une nouvelle dissolution après les Jeux méditerranéens de 1983, provoquant également le gel des activités de l'équipe nationale. Amara se console avec l'accession du Stade soussien en division nationale après seize ans de relégation. Il réintègre la FTF en 1986 quand Aloulou est sollicité par la tutelle. Cependant, une lourde défaite de l'équipe nationale à Dakar, en juillet 1989, le poussent à quitter la FTF avec Aloulou, Younès Chetali (fi) et Abdessalem Chammam. Toutefois, sa notoriété demeure intacte comme l'indiquent les multiples sollicitations émanant de Mohamed Raouf Najar, intronisé à la tête de la FTF en 1994.

Le , il meurt d'une longue maladie. En guise d'hommage, le stade Laouinet de Sousse est baptisé à son nom[1], de même qu'une rue à la cité Sahloul, pour services rendus au football et à la ville de Sousse.

Vie privée[modifier]

Mustapha Amara, marié en 1974, est père de quatre enfants.

Notes et références[modifier]

  1. Mohamed Salem Kechiche, « L'ESS va négocier une série de trois chocs : à la croisée des chemins », La Presse de Tunisie,‎ (ISSN 0330-9991, lire en ligne, consulté le 30 mai 2023).

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