Mortadelo de la Mancha
Mortadelo de la Mancha (ou « Mortadel de la manche ») est le 171e album de la série de bande dessinée de Francisco Ibanez Mortadelo y Filemón.
Synopsis[modifier]
Bactério a inventé une nouvelle machine qui permet de transformer une personne en personnage d'un livre. Super décide d'expérimenter la machine sur Mortadel et Filemon avec le livre de James Bond. Malheureusement, Super prend le livre de Don Quichotte qu'Ofelia avait mis à sa place et les deux infortunés se prennent pour Don Quichotte (Mortadel) et Sancho (Filemón). Commence ici une suite d'aventures et de mésaventures pour Mortadel de la manche et son fidèle Filemoncho.
Déguisement de Mortadelo apparaissant dans ce livre[modifier]
Décoration de mur, Journal, Pirate.
Références culturelles[modifier]
Comme dans chacun des albums de la série, Ibáñez émaille ses dessins de nombreuses références culturelles, que ce soit la littérature, la politique espagnole ou l'actualité. Spécifiquement, ce tome est paru en 2005, au moment du quatrième centenaire de la première édition de Don Quichotte et cette bande dessinée lui rend un hommage appuyé, mêlé de parodie.
Par exemple, outre Mortadelo (Alonso Quichano) et Filemón (Sancho Panza), deux autres personnages sont incarnés : Ofelia (Dulcinée) et El Súper (Sansón Carrasco).
L’épisode des outres de vin est remplacé dans la bande dessinée par des ballons dirigeables que Mortadelo attaque : à bord des ballons crevés, se trouvent divers leaders du Parti Populaire: José María Aznar, Mariano Rajoy, Francisco Álvarez Cascos, Federico Trillo, Josep Piqué et Alejo Vidal-Quadras.
Dans l'analyse de Roselyne Mogin-Martin : « Mortadelo et Filemón, après leur passage par la machine du professeur Bacterio, parlent comme au temps de Cervantes, et Ibáñez semble avoir fait à ce propos un sérieux effort de documentation, en particulier en matière de syntaxe : conjugaison des verbes, système d’emploi des pronoms sujets et compléments, des possessifs etc... Le vocabulaire est aussi archaïque, et devient pittoresque lorsqu’il s’agit de décrire des réalités inconnues à l’époque, comme par exemple le football. Le jeu ne s’arrête pas à la simple imitation, mais se complexifie en mêlant au langage cervantin des expressions et allusions modernes, et l’effet de contraste amplifie le comique. »[1].
Les fameux moulins à vents sont remplacés par un cabaret, probable référence à des établissements tels que El Molino à Barcelone ou le Moulin Rouge à Paris.
Par ailleurs, un des gags est relatif à la phrase « Mon royaume pour un cheval » ("mi reino por un caballo" page 20-21) de la pièce Richard III[2].
Notes et références[modifier]
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