You can edit almost every page by Creating an account. Otherwise, see the FAQ.

Michel Caignet

De EverybodyWiki Bios & Wiki
Aller à :navigation, rechercher

Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

Michel Caignet, né Miguel Caignet en 1954, est un traducteur, journaliste et éditeur français.

Biographie[modifier]

Né en 1954, Michel Caignet fréquente au début des années 1980 la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), un mouvement néonazi (dissous en 1986)[1] et devient président du Centre de culture européenne. Il est victime en 1981 d'une agression de la part de militants juifs et défiguré par un jet de vitriol. L'un de ses agresseurs - alors en fuite - a été condamné par contumace à 20 années de prison[2].

À partir de 1986, il publie le mensuel homosexuel Gaie France, destiné, selon les termes de son responsable, à un public cultivé aimant « regarder de jeunes personnes[3] ». En réaction se constitua un Comité homosexuel et lesbien antifasciste (CHLAF) afin d'alerter le mouvement LGBT sur les liens idéologiques de la revue[4]. À la suite des démarches du Projet Ornicar et à l’intervention de la CNCDH, Gaie France Magazine a été interdit à la vente aux mineurs, par arrêté ministériel du 27 mai 1992, pour « incitation à la pédophilie ». Caignet en poursuit la publication sous un autre titre : Gaie France nouvelle série, qui cessera sa parution en 1993.

Michel Caignet est poursuivi en 1997 dans une affaire de diffusion de films pornographiques pédophiles (dit Réseau Toro Bravo, films tournés en 1994 en Colombie[5] par une société française de production : Toro Bravo), proposés aux lecteurs de Gaie France[6]. Il déclare que les figurants étaient des majeurs « paraissant jeunes », et que si ce n'était pas le cas, c'est qu'il a été « abusé[3] ». Il est condamné à quatre ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis[1].

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Nicolas Lebourg, « L'invention d'une doxa néo-fasciste : le rôle de l'avant-garde nationaliste-révolutionnaire. Idéologie négationniste, propagandes anti-américaine, anti-immigration, anti-juive », Domitia, n°1, octobre 2001 ; reproduit sur le site de l'Université de Perpignan.
  2. Emmanuel Ratier, Les guerriers d'Israël : enquête sur les milices sionistes, Facta, Paris, 1995.
  3. 3,0 et 3,1 « Derrière les mots, l'écœurement », L'Humanité, 18 juin 1997.
  4. « La nouvelle droite dans le mouvement gay » par Mélanie Badaire, mensuel Article 31, n°31 septembre 1987, page 20.
  5. Des enfants de Bogota pour des voyeurs français L'Humanité 1997
  6. « Des enfants de Bogota pour des voyeurs français », L'Humanité, 16 juin 1997.

Liens externes[modifier]

  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).

Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 170 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).Erreur Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 189 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).


Cet Article wiki "Michel Caignet" est issu de Wikipedia. La liste de ses auteurs peut être visible dans ses historiques et/ou la page Edithistory:Michel Caignet.

Page kept on Wikipedia This page exists already on Wikipedia.