Michel Brunelli
Michel Brunelli est un homme de média et producteur italien installé en Belgique. Il exerce principalement dans la radio, la production musicale et la production cinématographique.
La radio
A partir de 1979, Michel Brunelli anime sa première émission de radio sur Radio Iris et se fait appeler Lucifer, pseudonyme d’antenne qu’il utilise encore aujourd’hui. Le 2 juillet 1980, lui et son co-animateur Ginger Joe organisent un putsch au sein de radio Iris et lancent Station indépendante satellite[1]. Celle-ci accueillera quelques journalistes devenus d’importants acteurs des médias en Belgique, tels que Danny Weekers, Jean-Jacques Deleeuw ou Stefan Rosenblatt[2]. Le ton parfois léger et "libertin" de la station de radio vaudra à Michel Brunelli des ennuis avec les forces de l'ordre et la justice, l'animateur et ses collègues étant accusés d'atteintes aux bonnes moeurs [3],[4]
En 1985, Michel Brunelli revend ses parts dans SIS. Il crée alors une nouvelle station de radio, d’abord appelée Télé 6 avant d’être rebaptisée Top FM en 1987 et s’adosse au groupe de média HTM. En 1994, Top FM est cédée au groupe Vers l’avenir qui utilisera la station pour lancer l’antenne belge de Nostalgie[5]. Michel Brunelli est alors nommé administrateur délégué de Nostalgie pour la région bruxelloise. Il quittera la station en 1996 et arrêtera un temps la radio. En 2013, il fait partie des quatre actionnaires à l’origine de la radio bruxelloise BXFM – 104.3.
Production musicale
En 1985, Michel Brunelli lance la société de production « Let’s go »[6]. En 1989, Michel Brunelli et son associé Olivier Verhaeghe connaissent leur plus gros succès commercial en lançant la carrière de Benny B. En parallèle, Michel Brunelli crée son propre label, « Touch ». Il diffusera notamment les œuvres de Lolo Ferrari, Jesse Green et des dizaines d’autres artistes sous licences.
Production cinématographique
En 1993, Michel Brunelli produit le premier court métrage de Stefan Strekker, « Shadow boxing ». Les deux hommes continueront à collaborer pour « Mathilde, la femme de Pierre » (1996), « Le jour du combat » (1998) et le long métrage « Michael Blanco » (2004)[7].
Divers
En 1992, Michel Brunelli participe à la création du Phone Café, premier service de rencontre par téléphone en Belgique.
Notes et références[modifier]
- ↑ « Une nouvelle radio pour les Bruxellois », Trends Tendance, (lire en ligne)
- ↑ Philippe Caufriez, Brice Depasse, Nicolas Gaspard, 100 ans de la radio en Belgique, Renaissance du libre, , pages 74 et suivantes
- ↑ « "Radio locales : Station Satellite diffusait une "émission libertine" ; une information judiciaire est ouverte" », Le Soir,
- ↑ « Quand S.I.S. se battait pour la liberté des ondes : un parfum de résistance », Le Soir,
- ↑ « Vlan - Vlan Bruxelles 5 2013-03-27 », sur pageflip.vlan.be (consulté le 24 mars 2017)
- ↑ « "Let's go !" : de la publicité qui se veut très "pro" », La Lanterne,
- ↑ « Michel Brunelli », sur IMDb (consulté le 6 janvier 2017)
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