LE COURT de Béru
LE COURT de Béru, des Perrières, de Sainte-Marie, du Prévert, de La Villethassetz, de Billot ...[modifier]
Généralités[modifier]
Le "Nobiliaire de Normandie" d’Édouard de Magny[1] énonce que " La famille Le Court est originaire de Bretagne (au XI ème siècle) et s'est divisée en un certain nombre de branches, répandues en Normandie, Ile-de-France, Bourgogne, à la Martinique etc" et que : "Cette ancienne famille a possédé une quantité de fiefs et de seigneuries..."
Plusieurs membres de cette famille descendent, notamment par leur connexion avec les LE BOEUF d'OSMOY[2], de personnalités ayant marqué l'histoire de France : le roi Louis VI Le Gros, Guillaume Le Conquérant, Hugues Capet ou encore Charlemagne.
Noblesse[modifier]
En matière de noblesse, une distinction fondamentale s'opère entre les familles "anoblies" et les familles "non anoblies". Autrement dit, entre les familles dont la noblesse a été conférée par octroi royal, et les familles dont la noblesse a été "constatée", maintenue ou confirmée au fil des siècles. Ces dernières sont dites appartenir à la noblesse "immémoriale", c'est-à-dire dont l'origine exacte n'a pas été consacrée à une date précise, mais dont l'antériorité est avérée. Elles ont été "confirmées" dans leur noblesse par différents actes confirmatifs au fil des siècles.
Citée dès le XIème siècle, la famille Le Court n'a pas été "anoblie" mais "maintenue noble" à plusieurs reprises; notamment en 1597 pour Charles et Claude Le Court[3], ou en 1667 pour Urbain Le Court,seigneur de Sainte-Marie[4].
On peut noter que certains auteurs, confondent noblesse "constatée" et noblesse "octroyée".
Ainsi certains ouvrages, se fondant notamment sur un certificat délivré par d'Hozier en 1761 pour l'admission d'Etienne Nicolas Le Court de Béru dans les écoles royales et militaires, et qui "confirme" la noblesse de la famille , en déduisent - à tort- que la famille Le Court a été "anoblie".
"Confirmer noble" d'une part, "anoblir" de l'autre, sont deux choses différentes.
Blason[modifier]
Le blason de la famille Le Court se caractérise par sa simplicité, se composant d'un aigle comme meuble principal.
Les armes des Le Court de Béru sont : " D'azur à l'aigle bicéphal éployé d'or".
Du fait de l'ancienneté de la famille et des nombreuses branches qui se sont constituées, il existe de nombreuses variations du blason.
Par exemple, la branche des seigneurs de Sainte-Marie portait pour armes : "D'argent à l'aigle de sable languée, becquée et membrée de gueules et une fasce d'or brochant sur le tout".
Membres[modifier]
. Geoffroy Le Court de Corron est attaché à la chancellerie du duc de Bretagne Conan III en 1145.
. Robert Le Court est Commandeur de l'Ordre de Malte en 1347, date à laquelle il correspond avec le roi d'Angleterre Edouard III.
. Jean Le Court est envoyé en Angleterre par les partisans de la comtesse de Penthièvre pour traiter de la rançon de Charles de Blois en 1357.
. Geoffroy Le Court, sieur des Perrières et Perrin Le Court sieur du Pont et de Bicort sont au nombre des seigneurs de Bretagne qui ratifièrent le second traité de Guérande en 1381.
. Pierre Le Court, figure en 1421 dans la "monstre" du 1er septembre reçue à Montoire, des compagnies de Jean de Tournemine, qui servit sous Jeanne d'Arc.
. Jacques Le Court fait l’objet d’un ordre d'"exemption de l'arrière ban" de la part du roi Henri IV en 1597.
. Aux XVII ème et XVIII ème siècles, plusieurs membres de la famille se distinguant dans la carrière militaire reçoivent des "brevets d'honneur" signés de la main du roi, ainsi que des "récompenses" sur le trésor royal.
(Notamment Etienne Nicolas Le Court de Béru, lieutenant-colonel de cavalerie, récipiendaire de différents ordres dont celui de Saint-Louis).
. Antoine-Anne Le Court de Béru est l'un des généraux de la Révolution.
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Fiefs & Domaines[modifier]
Bien qu'ayant "possédé une quantité de fiefs et seigneuries", cette famille paya un lourd tribu aux différentes époques de l'histoire de France.
Notamment lors de la guerre de Cent ans, durant la Ligue, les guerres de religion et jusqu'à la seconde guerre mondiale.
La famille posséda -entre autres- le comté de Méaulx[5].
Elle fut propriétaire de domaines type : château du Plessis-Bouquelon, château d'Ouville-l'abbaye, château de Canappeville (détruit), château de Cry (détruit), ou encore château de Gournava construit par la famille.
Alliances[modifier]
La famille Le Court s'est alliée, en ses diverses branches et au fil des siècles, à de nombreuses familles.
Parmi elles, on peut mentionner les familles :de la Barre/ de Sainte-Marie/ du Tillet/ du Val de Lescaude / de Chérisey/ Le Boeuf d'Osmoy/ de Blocquel de Croix de Wismes/ de Benoist de Gentissard/ Chodron de Courcel...
Notes et références[modifier]
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