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Kdog

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Le projet KDOG, lancé à Paris à l'automne 2015, rassemble une équipe pluridisciplinaire de soignants, de chercheurs et experts cynophiles pour mettre la détection canine au service du dépistage du cancer.

Genèse du projet[modifier]

Des « chiens renifleurs » existent aux États-Unis depuis le début des années 2000 pour détecter essentiellement les cancers de la prostate[1], mais l’efficacité scientifique de cette pratique n’a pas encore été prouvée.

Le projet KDOG, lancé par l’ Institut Curie, des experts cynophiles et l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris[2] à l’automne 2015, est le premier programme de recherche français consacré au pouvoir organoleptique canin appliqué à la détection du cancer. Le but de ce projet est de créer une méthode fiable, reproductible, non invasive et peu coûteuse pour un diagnostic précoce[3].

KDOG est né des travaux d’Isabelle Fromantin, infirmière à l'institut Curie et docteure en sciences, sur les plaies du cancer du sein.

« Les composés organiques volatils (COV) produits par le métabolisme pourraient être utilisés comme biomarqueurs, notamment pour le cancer. En approfondissant leur étude, la détection olfactive du cancer est rapidement apparue comme un axe de recherche porteur »

— Isabelle Fromentin, La Revue de l'Infirmière, n°221, mai 2016, citée par generationelsevier.fr

. Une équipe pluridisciplinaire composée de cliniciens, de scientifiques et d’experts cynophiles a été constituée autour de cet objectif.

Le projet KDOG vise à évaluer la technique et mettre en place un dispositif de dépistage, avec mise en place d’une étude clinique pour valider la sensibilité du test et identification des COV agissant comme biomarqueurs du cancer, initialement à partir des cancers du sein, puis de l’ovaire. Les chiens choisis sont des berges malinois.

Le budget de 80 000  est issu de fonds collaboratifs par le site internet du programme au printemps 2016.

Premiers résultats en mars 2017[modifier]

Après les 6 premiers mois de test, début mars 2017, l'Institut Curie annonce à l'AFP une « efficacité à 100 %[4] » du protocole Kdog. L'article de l'AFP est repris dans de nombreux journaux, comme Le Progrès[4], Le Parisien[5], Le Figaro[6] ou Sciences et avenir[7].

Les deux malinois formés ont travaillé dans la Haute-Vienne à Magnac-Laval, sur un échantillon de 130 femmes volontaires[4].

Ces résultats positifs entraînent une demande d'« étude clinique[4] » dont le financement serait donc porté par la recherche hospitalière, sur 3 ans, de 2018 à 2021, avec 4 chiens, sur 1000 femmes volontaires[4].

De plus, face à aux succès de ces premiers résultats, « l'équipe de travail projette sur le long terme d'étendre cette méthode de dépistage à tous les types de cancer, notamment le cancer de l'ovaire[4]. »

Références[modifier]

  1. Detect Cancer
  2. L’École supérieure de physique et de chimie industrielle de Paris (ESPCI ParisTech) forme ingénieurs, physiciens et chimistes et abrite 9 unités de recherche.
  3. KDOG, le projet de chien de détection du cancer.
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 « Chiens renifleurs de cancer : une efficacité à 100 % sur six mois de tests », article du journal Le Progrès du 3 mars 2017.
  5. « Chiens renifleurs de cancer : une efficacité à 100 % sur six mois de tests », article du journal Le Parisien du 2 mars 2017.
  6. « Des chiens capables de renifler des cancers », article du journal Le Figaro du 3 mars 2017.
  7. « Détection du cancer du sein par des chiens : 100 % d'efficacité après 6 mois de test »,article du journal Sciences et avenir du 3 mars 2017.

Liens externes[modifier]

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