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Karine Lacombe

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Karine Lacombe, née le en Savoie (France), est une chercheuse et infectiologue française, spécialiste du VIH et des hépatites. Elle est cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

Biographie[modifier]

Karine Lacombe naît le en Savoie[1],[2].

Elle fait ses premières années d'études de médecine à l'université Joseph-Fourier de Grenoble et valide un master de santé publique. En 1995, elle publie un article sur les projets régionaux de santé dans la revue Actualité et dossier en santé publique du Haut Conseil de la santé publique[3].

Elle entre ensuite à l'université Pierre-et-Marie-Curie[4].

En 2006, elle soutient sa thèse intitulée La co-infection VIH – hépatite B chronique : déterminants de la fibrose hépatique et impact des traitements antiviraux[5] sous la direction d'Alain-Jacques Valleron. La même année, elle devient experte auprès de l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales)[6].

En , elle devient praticienne hospitalière de l’AP-HP et maîtresse de conférences à la faculté de médecine de l’université Pierre-et-Marie-Curie[6].

De 2011 à 2016, elle effectue des interventions rémunérées dans des conférences et comités d’experts des entreprises pharmaceutiques Bristol-Myers Squibb (pour un total de 10 000 euros sur 5 ans), Gilead (15 000 euros), AbbVie (3 000 euros), Janssen (3 000 euros) et Merck & Co (7 000 euros)[6]. Ces interventions portent sur le VIH et les hépatites B et C[6]. En 2016, elle est invitée à parler sur le sujet de l’hépatite C à la Conférence internationale sur les rétrovirus et les infections (CROI)[7].

En 2012, elle devient experte auprès de l’Organisation mondiale de la santé, et en 2016 d’Unitaid[6]. Elle fait partie du panel de scientifiques du programme ONUSIDA de 2013 à 2015[8]. En 2015, elle fait partie des auteurs du document publié par l'OMS intitulé Lignes directrices pour la prévention, les soins et le traitement en faveur des personnes atteintes de l’infection à hépatite B chronique[9].

De 2015 à 2017, Lacombe mène avec son équipe des travaux de modélisation sur l’impact du déploiement d’outils de dépistage de l'hépatite C « décentralisés » — réalisés à proximité des lieux de vie et non uniquement dans les grandes villes — au Cameroun, en Côte d'Ivoire et au Sénégal[10]. En , lors de la conférence internationale sur le sida de l’International AIDS Society, elle annonce les résultats d’essais pré-cliniques qui montrent qu’il y est possible de soigner l’hépatite C à l’aide des antiviraux à action directe avec des taux de guérisons aussi élevés que dans les pays industrialisés[11],[12].

En 2019, elle est nommée cheffe du service des maladies infectieuses de l'Hôpital Saint-Antoine à Paris[4].

En avril 2020, elle est l'investigatrice principale de l'essai clinique Coviplasm pour lutter contre le Covid-19[13],[14],[15].

Controverse autour de l'hydroxychloroquine[modifier]

Le , Karine Lacombe intervient dans le Journal de 13 heures de France 2, où elle est interrogée sur les travaux de l’équipe de Didier Raoult autour de l’utilisation de l’hydroxychloroquine comme médicament contre la Covid-19[16]. Elle critique les méthodes de ses confrères : « un médicament comme ça, hors AMM, c’est-à-dire hors autorisation de mise sur le marché, en exposant les personnes qui le prennent à des complications, sans avoir vérifié les conditions de base de la chloroquine, je pense que c’est en dehors de toute démarche éthique »[16]. Elle se dit « peinée que des scientifiques de renom comme [ses] collègues de Marseille se soient engagés dans une action de ce type là »[17].

Le même jour, sur Twitter, le député de la 6e circonscription des Français de l’étranger Joachim Son-Forget interpelle Karine Lacombe en évoquant de possibles conflits d’intérêts puisqu’elle a touché de l’argent d’AbbVie, qui produit le Kaletra, et de Gilead, qui produit le Remdésivir, « les deux alternatives à l’hydroxychloroquine »[16]. Lacombe répond qu’elle est uniquement rémunéré pour son « expertise », qu’elle n’a pas perdu son indépendance vis-à-vis des entreprises, et qu’elle ne cache pas ses liens[16]. Elle précise que ses interventions ne concernaient que ses domaines de spécialité, l’hépatite C et le VIH et qu’elle n’a aucun lien avec l’essai clinique européen Discovery ayant pour but de tester des antiviraux contre le coronavirus SARS-CoV-2[18]. Dans le même temps, Lacombe désactive ses comptes sur les réseaux sociaux tels que Twitter suite à un grand nombre d’injures et menaces[19].

Ouvrage[modifier]

  • Kamel Malek, Jean-Christophe Mino et Karine Lacombe, Santé publique : médecine légale, médecine du travail, , 199 p. (ISBN 978-2909455600)

Références[modifier]

  1. « Karine Lacombe - La biographie de Karine Lacombe avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le 18 avril 2020).
  2. Christophe Lucet, « Qui sont les figures de la crise ? Karine Lacombe, première de cordée », sur SudOuest.fr, (consulté le 19 avril 2020).
  3. « Le diagnostic de proximité, c’est l’espoir d’une meilleure prise en charge de l’hépatite C » [PDF], sur HCSP, (consulté le 18 avril 2020).
  4. 4,0 et 4,1 (en) « Karine Lacombe, M.D, PhD », sur www.virology-education.com (consulté le 20 avril 2020).
  5. « La co-infection VIH - hépatite B chronique : déterminants de la fibrose hépatique et impact des traitements antiviraux », sur theses.fr (consulté le 20 avril 2020)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Déclaration publique d'intérêts, (lire en ligne [PDF])
  7. Gilles Pialoux, « CROI 2016 », sur vih.org, (consulté le 19 avril 2020).
  8. (en) « Unaids scientific experts panel 2013-2015 », sur https://www.unaids.org/, (consulté le 20 avril 2020)
  9. (en) « Guidelines for the prevention, care and treatment of persons with chronic hepatitis B infection », sur https://apps.who.int/, (consulté le 20 avril 2020)
  10. Florence Rosier, « Le diagnostic de proximité, c’est l’espoir d’une meilleure prise en charge de l’hépatite C », sur Le Monde.fr, Le Monde, (ISSN 1950-6244, consulté le 18 avril 2020).
  11. (en) Liz Highleyman, « Hepatitis C treatment is effective and feasible in Africa », sur aidsmap.com, (consulté le 19 avril 2020).
  12. (en) « New treatment of Hepatitis C effective in Africa – Experts », sur Vanguard News, Vanguard, (consulté le 19 avril 2020).
  13. « Coviplasm : tester l’efficacité de la transfusion de plasma de patients convalescents du Covid-19 dans le traitement de la maladie », sur INSERM, (consulté le 11 avril 2020)
  14. Oihana Gabriel, « Coronavirus : Le plasma thérapeutique, une piste prometteuse pour les patients atteints du Covid-19 », sur 20minutes.fr, (consulté le 11 avril 2020)
  15. Par Hervé Morin, « Coronavirus : un essai clinique sur le plasma sanguin débute en France », sur lemonde.fr, (consulté le 11 avril 2020)
  16. 16,0 16,1 16,2 et 16,3 Fabien Leboucq, « Karine Lacombe, qui critique des méthodes de Didier Raoult, est-elle en «conflit d'intérêt» avec les laboratoires concurrents ? », sur Libération.fr, Libération, (consulté le 18 avril 2020).
  17. « JT de 13h du lundi 23 mars 2020 », sur Franceinfo, (consulté le 19 avril 2020).
  18. « Coronavirus : quelles sont les relations entre Karine Lacombe, accusée d'être "hostile" au professeur Raoult, et les laboratoires ? », sur Franceinfo, (consulté le 19 avril 2020).
  19. « Coronavirus: le Dr Karine Lacombe raconte les menaces dont elle a été victime », sur BFMTV, (consulté le 22 avril 2020).

Liens externes[modifier]

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