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Juan Matus

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Don Juan Matus (1890-1973) est le personnage central des ouvrages de Carlos Castaneda, dont l'existence pourrait être fictive et qu'il aurait rencontré alors qu'il effectuait des recherches anthropologiques au Mexique, près de la frontière américaine. Don Juan lui aurait révélé son identité de sorcier et aurait prétendu avoir reçu la connaissance chamanique du fonctionnement de l'univers par une longue lignée de Naguals, dont le pouvoir de changer d'état de conscience et de devenir un « homme de connaissance », capable de vivre en parfaite symbiose avec les forces de l'univers.

Dans chaque ouvrage de Castaneda, une partie de l’enseignement de don Juan est présentée, au gré de l’initiation de l’auteur lui-même.

Les enseignements de don Juan[modifier]

Don Juan, un nagual[modifier]

Selon le récit de Carlos Castaneda, Don Juan agit en tant que successeur d’une lignée de naguals : il est à la tête d’un clan composé de 16 sorciers (lui compris)[1], groupés en maisons sud, est, ouest, nord:

  • au sud : Cécilia, Delia, Emilito, Teresa
  • à l’est : Vicente Medrano, Carmela, Hermelinda, Juan Tuma
  • à l’ouest : Zuleïca, Zoïla, Silvio Manuel, Marta
  • au nord : Nelida, Florinda, Genaro Flores, Juan Matus

Cherchant un successeur, don Juan l’a trouvé en la personne de Castaneda, lors d’une rencontre providentielle à la gare de Nogales. Il s’est par la suite chargé de lui constituer un clan, composé de cinq femmes et 4 hommes[2]:

  • Soledad, La Gorda, Lidia, Rosa, Josephina
  • Eligio, Nestor, Benigno, Pablito

Tous ces jeunes gens recevront l’enseignement de don Juan et de don Genaro, pour mener par eux-mêmes le voyage définitif. Toutefois, don Juan verra plus tard que Castaneda n’était pas destiné à ce clan.

Origine des enseignements du nagual[modifier]

La connaissance de Don Juan provient des recherches et pratiques des anciens voyants, les premiers sorciers-chamans de l’époque précolombienne. Cette tradition, au vu des aberrations qu’elle avait engendrées, a été revue et corrigée par les nouveaux voyants. Don Juan lui-même y apporte ses marques, comme ses prédécesseurs et maîtres[3]: (don Julian Osorio, don Elias, don Rosendo, don Sebastian) : cet enseignement semble en perpétuelle adaptation au contexte de l’époque dans laquelle il vit.

L’enseignement s’adresse au côté gauche[modifier]

L’enseignement du Nagual (avec N majuscule : le chef du clan des sorciers, maîtrisant les différents arts du Rêve, de la traque, et guerrier impeccable) s’adresse à la conscience du côté gauche, (appelé nagual - n minuscule), à la fois "territoire", ou réalité différente de la réalité ordinaire, et état de perception et de compréhension plus vaste que le monde "normal", également appelé Tonal (situé sur le côté droit)[4]. L’apprenti est placé en état d’attention accrue par le coup du Nagual : si don Juan frappe Castaneda sur l’omoplate, c’est afin de déloger le point d’assemblage de son emplacement ordinaire, et le faire accéder à cet état de conscience, l’attention seconde. Castaneda aura parfois recours, au début de son apprentissage, à l’ingestion de plantes psychotropes, afin d’assouplir son état de conscience, mais ceci ne sera qu’une étape et jamais un but en soi. Dans un premier temps, l’enseignement reçu par l’apprenti est inaccessible à la première attention, c'est-à-dire en situation de conscience "normale". Il ne se révélera dans sa totalité que dans "l'attention seconde", lorsque l’apprenti sera passé maître dans l’art du déplacement de son point d’assemblage. C’est en pratiquant l’art de rêver que Castaneda parviendra à exhumer tous les éléments de son apprentissage auprès de don Juan[5]. Capable de mobiliser l'attention seconde de façon consciente, les sorciers peuvent franchir les frontières vers un autre monde, où il rentreront dans la "tierce attention".

Le point d’assemblage[modifier]

Pour celui qui peut "voir", c'est-à-dire percevoir la nature "lumineuse" des événements, des objets et des êtres vivants, un être humain est un feuilletage généralement ovoïde de filaments lumineux. Sur cet "œuf" d'environ 2 mètres de haut, l'on trouve le "point d'assemblage", cet instrument qui nous donne notre apparence, en même temps que nos perceptions. Il se situe sur l'œuf lumineux à quelques dizaines de centimètres au-dessus et à l'arrière de l'épaule gauche. Daniel Meurois et Anne Givaudan ont perçu sa présence, alors qu'ils tentaient avec d'autres personnes de percevoir l'aura des êtres vivants.

Ce que les praticiens de tradition toltèque ont découvert, c'est que le point d'assemblage est un curseur mobile qui établit une voie à deux sens entre ce qui est perçu et le corps physique: Juan Matus, par exemple, en adoptant toutes les perceptions du corbeau, peut se transformer en corbeau. Cette immense découverte a rendu les anciens voyants toltèques trop sûrs d'eux-mêmes.

Les Toltèques, en négligeant l'art de se faufiler dans le monde des humains, sont morts par milliers, repérés et tués par l'Inquisition espagnole. Pendant et après cette époque violente, Juan Matus, ainsi que les chefs des clans qui l'ont précédé, durent revoir leurs préceptes, abandonner toute forme de condescendance ou "auto-contemplation", et rectifier leur doctrine avec un seul mot d'ordre pour leur clan: quitter cet univers prédateur pour atteindre d'autres mondes possibles.

Le point d’assemblage est l’endroit présent sur "l’œuf" de chaque individu où s’assemblent les émanations du monde pour former la perception que nous avons du monde. Selon don Juan, le point d’assemblage de tous les êtres humains se fixe très tôt dans l'enfance, de manière à produire une perception socialement déterminée de la réalité, et validée par un consensus historique et social constamment actualisé. Cette perception du monde n'est donc qu'une des perceptions possibles du monde environnant, la même pour tous ; coupant volontairement l'humanité de la possibilité de percevoir le monde différemment, selon sa réalité "énergétique", plutôt que consensuellement "solide". La position commune du point d'assemblage est nommé lieu de l'auto-contemplation. L’enseignement du Nagual vise à redonner de la souplesse à ce point afin de pouvoir assembler d’autres perceptions du monde, et accéder à un champ de compréhensions plus vaste.

Voir[modifier]

Don Juan explique que l’on perçoit le monde comme on pense qu’il est[6], et tel qu'on nous apprend à le percevoir, par le filtre de la pensée. C'est l'enjeu social de parvenir à "fixer" le point d’assemblage dans sa position ordinaire, de manière que tout le monde perçoive une même réalité. Un déplacement du point d’assemblage occasionne la possibilité de Voir : un autre assemblage des émanations du monde engendre une nouvelle perception. Voir est source d’une compréhension plus vaste et immédiate du monde environnant, de l’essence des choses.

L’art de rêver[modifier]

Les chamanes de tradition toltèque font tous partie d'un clan de 16 "guerriers" qui se forme en vue d'atteindre la liberté, c'est-à-dire pour empêcher que notre conscience disparaisse fatalement au moment de mourir, ou, pour le dire comme Don Juan : nous soyons "dévorés par l'Aigle". Munis du savoir faire des sorciers acquis par une vie de "raffinement des qualités perceptives" les 8 hommes et les 8 femmes pourront "contourner" l'Aigle, et parvenir dans un lieu situé au carrefour des différentes "émanations du temps". De ce lieu, ils pourront choisir un nouveau "monde total", semblable ou très diffèrent du monde ordinaire, pour ne plus jamais revenir.

Juan Matus est le chef d'un clan de guerriers. Sa qualité de "Nagual", d'homme de connaissance accompli, lui permet de contrôler à la fois le monde-de-tous-les-jours des 16 membres, et le monde-du-rêve. Le Nagual forme les membres de son clan à se préparer à rejoindre l'autre monde, mais il est résolument présent dans ce monde-ci. Pour relier son clan à cet autre monde, il y est précédé par la femme-Nagual qui, comme lui, est responsable du groupe, mais qui réside dans l'autre monde, et trace la route dans l'Inconnu.

Pour y arriver, les 16 "guerriers" développent l'art de traquer, qui consiste à atteindre la réactivité nécessaire pour faire face à tous les imprévus qui peuvent tuer, blesser ou asservir un être humain dans son univers quotidien. Parallèlement, ils obtiennent par l'art de rêver des avancées par petits bonds dans le domaine de l'Inconnu, au début à l'intérieur des parties inexplorées de notre monde, jusqu'aux limites extrêmes des autres mondes dimensionnels, presque jusqu'au point de non-retour.

Ce point de non-retour, ils l'exploreront en définitive tous ensemble, quand ils quitteront ce monde non pas en mourant, mais en vivant avec une nouvelle conscience éclatante, un état où chaque parcelle de leur corps sera conscient de la totalité du reste de leur corps.

L'art de rêver est l'art de pratiquer le contrôle du rêve. Juan Matus lui-même ne s'attarde pas à fréquenter les êtres inorganiques qui peuplent les zones du rêve, ces êtres sans forme qui étaient autrefois les alliés des anciens voyants toltèques. Car ces alliés n'ont pu protéger les anciens chamanes ni de leur propre suffisance, ni de l'arrogance des Inquisiteurs espagnols qui les ont décimés. L'art de rêver se pratique en commençant, pour les hommes, à se donner le même ordre verbal chaque fois avant de dormir: "je veux rêver mes mains". Dès que le rêveur a atteint son objectif de regarder ses mains dans son rêve, commence pour lui l'apprentissage de regarder au-delà de ses mains, en balayant ce qu'il voit avec son "regard de rêveur", sans fixer un détail, sinon il aura tôt fait de se réveiller.

Pour les femmes, l'art de rêver commence par mettre une pierre ronde, un galet que l'on peut tenir dans une main plus ou moins fermée, en le posant sur le bas du corps, au niveau très précis de la matrice, et puis de s'endormir, sans aucune forme d'ordre. Car les hommes doivent toujours se "lancer en avant" d'une façon ou d'une autre, tandis que les femmes peuvent simplement se "tourner vers l'entrée de l'autre monde" qu'elles possèdent à l'intérieur de leur corps, au niveau de la matrice.

L’art de traquer[modifier]

L'art de traquer s'est perdu avec la modernité. Les gens veulent rêver et uniquement rêver. Mais rêver de choses matérielles. C'est louable mais. Rêver dans l'énergie est dangereux. Se traquer soi-même est le plus important. Accepter ses propres défauts c'est déjà se traquer. Etre impalpable envers soi-même, être rusé et gentillesse vont de pair. La patience est le plus. Ne pas trop attendre les choses que l'on rêve et accepter parfois d'agir pour une meilleure vie.

Être implacable est le plus douloureux car l'implacable fait de nous des êtres sans pitié. Le lieu sans pitié est une position du point d'assemblage.

L'art du traqueur est: Être implacable, être rusé, être patient et gentillesse.

L’impeccabilité du guerrier[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Le don de l'aigle, 1981, p. 285-286
  2. Le don de l'aigle, 1981, p. 11
  3. La force du silence, 1988, p. 59
  4. Le don de l'aigle, 1981, p. 229
  5. Le don de l'aigle, 1981, p. 228-229
  6. Voir, 1971, p. 146

Bibliographie[modifier]

Liens externes[modifier]

  • Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 606 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
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  • Erreur Lua dans Module:Dictionnaires à la ligne 101 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
  • Erreur Lua dans Module:Autorité à la ligne 424 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).
  • Enseignements de Don Juan Matus



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