Icône de la Miséricorde divine
Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). L'icône de la Miséricorde divine, ou image de Jésus Miséricordieux en abrégé[1] est une réalisation artistique de la révélation de Jésus Christ à sœur Faustine Kowalska sous forme de vision. Jésus-Christ, lui-même en aurait demandé la réalisation artistique. Cette image de la miséricorde est parmi les plus diffusées dans la chrétienté. Il existe trois versions de l'image interprétant la vision.
Vision de Jésus-Christ[modifier]
Sœur Faustine Kowalska a tenu un journal intitulé le Petit Journal écrit de 1933 à 1938. Les textes de Faustine Kowalska indiquent que Jésus lui aurait demandé de le peindre de la façon dont elle le voit dans sa cellule de Płock[2] ce qu'elle tenta mais n'ayant pas les compétences ce fut sans succès[3].
En 1933, son confesseur, Michał Sopoćko crut en sa vision et sa mission d'annoncer la Divine Miséricorde[4]. Il demanda en 1934 au peintre Eugeniusz Kazimirowski de réaliser un tableau suivant la description de sœur Faustine. Il y aura deux autres peintures de la même vision[5],[6].
Description[modifier]
Jésus, le regard baissé, bénit de sa main droite alors qu'un rayon blanc et un rayon rouge sortent de son cœur. Sœur Faustine décrit dans son Petit Journal « le rayon pâle représente l'eau qui justifie les âmes ; le rayon rouge représente le sang qui est la vie des âmes. Jésus est représenté avec une tunique blanche entourée de lumière, sur fond noir, et en bas est écrite la phrase "Jezu, ufam tobie[7]"[6],[8].
Les différents tableaux[modifier]
Peinture d'Eugène Kazimirowski[modifier]
C’est le premier tableau mais également le seul peint du vivant de Faustine Kowalska. Malgré l’intransigeante surveillance de la religieuse et du prêtre Michał Sopoćko, dans le but d'obtenir une image fidèle à la vision, suivant rigoureusement les indications, la sœur trouva Jésus-Christ moins beau que celui de sa vision. Elle s'adressa au Christ lui-même qui lui aurait répondu : « Sache que ce n'est ni dans la beauté des couleurs, ni dans celle du coup de pinceau que réside la grandeur de ce tableau, mais dans Ma grâce »[9].
Dans une autre vision, Jésus demande à sœur Faustine que le tableau soit exposé à la vénération publique. En 1934, le père Michał Sopoćko expose donc la peinture à la Porte de l'Aurore de Vilnius et des reproductions sont diffusées. Après plusieurs lieux d’exposition le tableau restera à l’église Saint Michel de Vilnius jusqu’en 1941 où il est expertisé et reconnu comme œuvre d’art religieux contemporain[10].
En 1948, l’église Saint-Michel est fermée par les autorités civiles. Le tableau est transféré dans une autre église et il sera finalement racheté en 1950 au liquidateur de l’église Saint-Michel.
En 1956, il est exposé en Biélorussie, à l'église de Nowa Ruda à côté de Grodno.
En 1986, il est remplacé par une copie et l'original est transféré à Vilnius à l’église du Saint Esprit. Il a subit plusieurs restaurations plus ou moins bien réalisées.
En avril 2003, il retrouve son aspect et sa forme d’origine grâce à la restauratrice Edyta Hankowska-Czerwinska, diplômée de la Faculté de Beaux-Arts de l’Université Nicolas Copernic[10].
La peinture originale restaurée de Kazimirowski se trouve depuis 2005 au Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Vilnius[11].
Peinture Stanislas Batowski[modifier]
En 1930, les sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde demandent à Stanisław Batowski de réaliser un tableau de la vision mais celui-ci est détruit dans un incendie. Une seconde mouture est réalisée, approuvée par le cardinal Sapieha[12].
Image d'Adolf Hyła[modifier]
C’est la représentation la plus populaire diffusée dans le monde entier, réalisée à partir d’une reproduction de Kazimirowski et de la description dans le journal de sœur Faustine alors décédée. Le peintre l'installe dans le sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie. L'œuvre est exposée au Sanctuaire de la Miséricorde divine de Cracovie[13].
Postérité[modifier]
La représentation de Jésus miséricordieux a d'abord suscité la méfiance pour ensuite s'étendre dans toute la chrétienté, elle a obtenu ses lettres de noblesse avec la béatification de sœur Faustine par son défenseur Jean-Paul II[14],[15]. Priée par Jean-Paul II ainsi que par ses successeurs, Jésus Miséricordieux est représenté dans la majorité des églises polonaises[8],[16].
Notes et références[modifier]
- ↑ En polonais Obraz Jezusa Milosiernego
- ↑ « Petit Journal », sur Sœur Faustine (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ « Le Petit Journal » Sœur Faustine, l’apôtre de la Miséricorde Divine Petit Journal de Sœur Faustine, Église Catholique au Gabon, , Pdf (lire en ligne)
- ↑ « Marie Faustine Kowalska », sur Vatican.va (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ Laurence Faure, « Comment sainte Faustine Kowalska s'est frayé une (petite) place en France », La Vie, (lire en ligne)
- ↑ 6,0 et 6,1 « Icône du Christ Miséricordieux de Vilnus », sur Traditions Monastiques (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ Jésus, j'ai confiance en toi
- ↑ 8,0 et 8,1 « Jésus Miséricordieux - Le tableau de Vilnius », sur pourlamisericordedivine.org (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ (pl) « Słownik symboli siostry Faustyny Kowalskiej. OBRAZ - wRodzinie.pl », sur wrodzinie.pl, (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ 10,0 et 10,1 Association catholique pour la Miséricorde Divine, « Histoire du premier tableau de Jésus Miséricordieux » [PDF], sur pourlamisericordedivine.org : « En 1941 Il réunit une commission d‘experts, qui estime que “Le tableau présente une valeur artistique et constitue un acquis précieux de l’art religieux contemporain” (procès-verbal de la commission chargée de l’estimation et de la conservation du tableau du Sauveur Miséricordieux à l’église Saint-Michel à Vilnius, le 27 mai 1941, signé par les experts: M. Morelowski, expert en histoire de l’art, l’abbé L. Puchaly, docteur et professeur du dogme, l’abbé P. Sledziewski, conservateur). », p. 13-14
- ↑ Anita Snchz Brdn, « L'incroyable histoire du tableau de Jésus miséricordieux de Vilnius », sur ZENIT - Francais, (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ « Image du Christ Miséricordieux », sur Sœur Faustine (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ Marzena Devoud, « Quand la poste contribue au témoignage de sainte Faustine », Aleteia, (lire en ligne)
- ↑ « Homélie du pape Jean-Paul II : Canonisation Marie Faustine Kowalska », sur Vatican.va, (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ (en) « Beatification Q&A #4: What's the Divine Mercy connection? », sur National Catholic Reporter (consulté le 20 décembre 2023)
- ↑ « Pèlerinage sur les pas de Sainte Sœur Faustine en Pologne », sur visite-cracovie.fr (consulté le 20 décembre 2023)
Annexes[modifier]
Bibliographie[modifier]
- Maria Winowska, L'icône de la Miséricorde, Éditions Saint-Paul,
- Jan Grzegorczyk (pl), Faustine, apôtre de la Miséricorde, Éditions du Cerf,
- Henry Ciereszko (pl), « Mes souvenirs de Sœur Faustine Kowalska », dans Bienheureux Michel Sopoćko : Père spirituel de sainte Faustine, Éditions Téqui,
Articles connexes[modifier]
- Heure de la miséricorde
- Miséricorde
- Faustine Kowalska
- Sanctuaire de la Miséricorde divine de Cracovie
- Église de la Trinité (Vilnius)
- Dimanche de la divine Miséricorde
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