Hervé Bohnert
Hervé Bohnert, né en 1967, est un artiste sculpteur français.
Il vit et travaille à Strasbourg.
Biographie[modifier]
Artiste autodidacte, Hervé Bohnert est artisan boulanger[1].
Son œuvre pluridisciplinaire qui s’inscrit dans l’art brut, interroge inlassablement le thème de la mort[2].
Parmi ses expositions personnelles,
- en 2017 Cauchemars du Passé, Musée Alsacien, Strasbourg et Der tanzende Tod und andere Turbulenzen, Fischer Kunsthandel & Edition, Berlin;
- en 2016 La route des icônes (Le temps passe, les souvenirs restent, Eglise de Graufthal);
- en 2015 Petit Cabinet du Pont de Pierre, Strasbourg
- en 2014 Galerie ST Gertrude, Hambourg ; L’ironie et la mort, Palais universitaire, Strasbourg;
- en 2005 Vanités, Chambre à Part, Strasbourg.
Parmi ses expositions collectives,
- De fils ou de fibres, Abbaye Saint André – Centre d’art contemporain, Meymac en 2018;
- A l’intérieur, Musée Tomi Ungerer, Strasbourg en 2016;
- Hey Acte III, Halle Saint-Pierre, Paris en 2015[3] ;
- Le mur, Maison Rouge – Fondation Antoine de Galbert, Paris en 2014;
- Les 7 pêchés capitaux, Sélection Madeleine Millot-Durrenberger[4], Ecole des beaux-Arts, Besançon en 2012.
- L’exposition Point, à la Galerie No Smoking à Strasbourg en 2011 présentait les œuvres d’Hervé Bohnert et de Laure André[5] .
Son travail est présent dans différentes collections privées en France, notamment la collection Antoine de Galbert[6], la collection de la fondation Frances[7] et la collection Volot[8].
Texte[modifier]
"Pas vraiment photographe ni sculpteur, pas vraiment plasticien, pas du tout dans le système et donc totalement libre, Hervé Bohnert est un de ces artistes intuitifs et spontanés qui œuvrent comme d’autres respirent. Une seconde vie accordée par la ” grande faucheuse ” qui semble s’amuser à tendre ses deux doigts en V au-dessus des têtes, pour un gag triomphant. Si ses sculptures s’échappent de la surface du plan photographique et contiennent un message tragique, caché dans un volume, elles disent cependant la même chose : Vie et mort sont les seules réponses d’un “pile ou face ” que nous lançons chaque matins. Cette accumulation de ” jeux de massacre “prend ici un sens universel, autrement plus signifiant que les angoisses de notre petit nombril."
Texte issu de la publication éditée lors de l’exposition Hervé Bohnert par la Galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch, écrit par le photographe Patrick Bailly Maitre Grand.
Publications[modifier]
- Cauchemars du Passé, Musée Alsacien, Strasbourg, 2017
- Vandals Volume #1 – «History is not over», We are Vandals, édition numérotée, 2015
- HEY! modern art & pop culture ACT III, catalogue de l’exposition, commissariat Anne & Julien, 2015
- Hervé Bohnert, texte de Germain Roesz, Galerie Jean-Pierre Ritsch-Fisch, 2013
- HEY! #16, revue d’art, 2013
Notes et références[modifier]
- ↑ Astrid Servent, « INSOLITE. Il collectionne les photos mortuaires : "cela n'a rien de morbide" », sur France 3 Grand Est, (consulté le 11 mai 2023)
- ↑ Myriam AIT-SIDHOUM, « Strasbourg. Les expositions à ne pas rater cette semaine », sur www.dna.fr, (consulté le 11 mai 2023)
- ↑ « L'art pétrifiant d'Hervé Bohnert ensorcelle la Halle Saint-Pierre », sur www.telerama.fr, (consulté le 11 mai 2023)
- ↑ « conférence Madeleine Millot Durremberger »
- ↑ « https://www.laure-andre.fr/13782574 »
- ↑ « Le mur | la collection Antoine de Galbert – antoine de galbert », sur fondationantoinedegalbert.org (consulté le 11 mai 2023)
- ↑ « fondation Frances », sur fondation Frances
- ↑ « Morceau choisi de la Collection Volot : Hervé Bohnert. », sur Collection Volot, (consulté le 11 mai 2023)
Lien externe[modifier]
site officiel https://hervebohnert.com
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