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Glenio Bonder

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Glenio Bonder, né le à Porto Alegre au Brésil et mort le , est un réalisateur brésilien.

Biographie[modifier]

La famille de Glenio Bonder, juive, originaire de Russie, était arrivée au Brésil au début du XXe siècle après un court passage par le Luxembourg.

Dès son entrée à l'université, Bonder va mener plusieurs vies en parallèle : études d'ingénieur à l'université de Rio de Janeiro, de diplomatie à l’École nationale diplomatique du Brésil, d'économie avec un doctorat d’État à l'université de Tokyo et enfin, sa passion, de cinéma à l'université de Californie à Los Angeles.

De retour au Brésil, alors qu'il travaille dans une banque, ses photos d'art sont remarquées par Bloch, un important groupe brésilien de publications, qui l'engage comme photographe dans la publicité et la mode.

Filmographie[modifier]

À la fin des années 1970, Bonder réalise des courts-métrages au Brésil, puis une série documentaire pour TV Cultura, des fictions, des clips musicaux et de nombreux films publicitaires pour des grandes marques qui obtiennent 5 nominations au Festival du film publicitaire de Cannes.

En 1986, la démocratie est revenue au Brésil et il doit reprendre sa carrière de diplomate, d'abord à Paris au Comité international pour le cinéma et télévision de l'Unesco, puis comme attaché culturel à Vienne en Autriche et, enfin, à Genève, dans le même palais des Nations qu'avait connu Albert Cohen.

Belle du Seigneur[modifier]

C'est lors de son passage à Vienne, grâce à une amie française, qu'il découvre Belle du Seigneur. Dès lors, il n'aura plus qu'une obsession : adapter au cinéma ce roman.

Il écrit un scénario, choisissant de centrer ce roman foisonnant de 900 pages sur la relation entre Ariane et Solal, dans le contexte de montée du nazisme et de la vacuité diplomatique de la Société des Nations (SDN), décrite par Cohen et que Bonder a pu vivre de l'intérieur, dans les lieux mêmes de l'histoire, en tant que diplomate.

À l'occasion d'un voyage à Paris en 1993, il obtient un rendez-vous chez Gallimard, l'éditeur du roman, dans le but d'acquérir les droits d'adaptation[réf. nécessaire]. Il découvre à cette occasion que Belle du Seigneur est bien plus qu'un best-seller, vendu à plus d'un million d'exemplaires, traduit dans treize langues, le roman est aussi considéré comme un des chefs-d'œuvre de la littérature française.

Il découvre également que les droits d'adaptation ont déjà été cédés à deux importants producteurs franco-américains peu de temps après que le roman eut reçu le grand prix de l'Académie française, en 1968, année de sa sortie.

Les plus grandes stars, hommes et femmes, se disputent les rôles d'Ariane et Solal, Catherine Deneuve écrit pour cela à Cohen, mais bien que les producteurs aient annoncé la mise en production au Festival de Cannes suivant, leur projet ne verra jamais le jour.

Glenio Bonder confie son scénario à la représentante de Bella Cohen, veuve et ayant droit d'Albert Cohen. Après l'avoir lu, elle accepte de le rencontrer. Elle aurait apprcié l'esprit dans lequel Bonder a écrit le scénario, mais voudrait des assurances sur ses capacités à réaliser un film.

L'occasion se présente en 1994, lorsque Bernard Rapp décide de faire réaliser un portrait d'Albert Cohen pour la collection de France 3 Un siècle d'écrivains. Pour le convaincre, Hervé Clerc, son producteur et ami, propose de l'associer à un autre réalisateur, William Karel. Bonder va imposer son style, un récit sans commentaires construit à partir d'extraits d'interviews d'Albert Cohen et de textes qu'il choisit, lus par Catherine Deneuve et Claude Rich. Le film est unanimement salué par la critique [réf. nécessaire] et, surtout, finit de convaincre Bella Cohen.

En mai 1999, après de longues et difficiles négociations et avec le soutien déterminé de Bella Cohen, BDS, la société que Bonder a formée avec Hervé Clerc, autour d'un groupe d'amis qu'ils ont rassemblés, acquiert enfin les droits d'adaptation cinématographique de Belle du Seigneur. Bella Cohen a fait inscrire dans le contrat que le film ne pouvait être réalisé que par Glenio Bonder.

Bella Cohen décède en décembre 2002 à Genève, quelques mois après avoir été victime d'un accident cérébral.

Un mois avant son décès, BDS a signé un contrat de coproduction avec TNVO, dirigé par Thierry de Navacelle.

En mars 2003, Vincenzo Cerami, le scénariste de La vie est belle, est choisi comme coscénariste avec Bonder.

Après deux ans d'aller-retour entre Rome et Paris, fin 2003, le scénario est prêt et un premier casting peut avoir lieu pour le choix des acteurs. Des essais sont effectués avec des comédiens français, mais bien que les comptes rendus de lecture soient en général très positifs, le financement du film ne peut être assuré en France. Bonder choisit alors de faire une version anglaise. En 2005, James Dearden (Liaison fatale) est chargé d'écrire cette version avec lui.

Tournage[modifier]

Au début de l'année 2009, Bonder rencontre Jonathan Rhys-Meyers. Après plusieurs rendez-vous, Jonathan donne finalement son accord pour jouer le rôle de Solal lors d'un dîner en octobre, à Dublin, où il tourne Les Tudor.

À partir de là, les choses vont aller assez vite puisque le casting et le financement seront bouclés en moins d'un an. Plusieurs actrices sont approchées, mais Bonder rencontre Natalia Vodianova et lui confie le scénario. Elle le rappelle dans les jours qui suivent pour lui dire son envie de jouer Ariane. Plusieurs essais sont filmés, en novembre à Paris et en décembre à Londres avec Rhys-Meyers, en même temps qu'une autre actrice pressentie. Il devient évident pour tous que Jonathan et Natalia forment le couple idéal pour incarner Solal et Ariane.

En janvier 2010, BDS, TNVO et DELUX Productions (Jimmy de Brabant), une société de production luxembourgeoise, signent un contrat de coproduction, avec Banana Films (Jean-Luc Van Damme), comme coproducteur en Belgique et des investisseurs privés pour compléter le financement.

Les préparatifs du tournage peuvent commencer. Les repérages en Italie et en Suisse débutent en juin et le premier tour de manivelle est donné à Luxembourg le 28 novembre 2010 pour un peu plus de huit semaines. Gabriel Yared, qui suit le projet depuis 2005, a déjà composé les principaux thèmes musicaux ; Eduardo Serra, qui vient de terminer le tournage des deux derniers Harry Potter, assure la direction de la photographie.

Bonder a chaque scène en tête, pourtant, il est épuisé. Souffrant d'une maladie rare du sang, il a appris, peu avant le début du tournage, qu'il devait impérativement subir une greffe de moelle osseuse. Il est seul à en connaître l'urgence. En janvier 2011, le montage du film commence à Paris. Bonder est de plus en plus fatigué, mais il s'accroche. Au mois de juillet, alors que la postproduction est quasiment achevée, il entre à l'hôpital pour subir une greffe, un donneur compatible ayant été trouvé. Jusqu'au dernier jour, par téléphone et Internet, de sa chambre stérile à l'hôpital, il continue son travail. Le 10 novembre 2011, il meurt à l'âge de 55 ans.

Le film sera définitivement terminé en janvier 2012 et sort le 19 juin 2013 en France, distribué par Océan Films.

Notes et références[modifier]

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