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Gladys Fabre

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Gladys Fabre, née en à Neuilly-sur-Seine, est une historienne française de l’art, commissaire d’expositions, et auteure d'ouvrages qu’elle signe indifféremment Gladys C. Fabre ou Gladys Fabre[1].

Formation[modifier]

Gladys Fabre étudie à l’Institut d’art et d’archéologie, Paris Sorbonne[2]. Après sa licence (1964) et son diplôme d’Etudes Supérieures d’Histoire de l’Art et d’Archéologie[3], elle est chargée de cours dans ce même Institut et commence une thèse de doctorat en esthétique[2]. Trois stages d’été de fouilles archéologiques à Casalecchio en Italie (1962) et deux près du Revest du Bion (1963-64) dans les Alpes de Hautes de Provence orienteront son approche future : découvrir des sujets inexploités par le contact direct avec les sources historiques, les œuvres d’art et les artistes: rechercher plutôt qu'enseigner. En conséquence, mai 68 aidant, elle décide d’abandonner sa thèse sur « Les matériaux dans la peinture contemporaine » pour laquelle elle avait interviewé une vingtaine d’artistes » (Arman, d’Arcangelo,Bettencourt, Beynon, Dewasne, Dufo, Domela, Gilardi , Karskaya, Kauffman, Lichtenstein,David Lee, Mallory, Monory, Noel, Olitsky, Poli, Rancillac, Raynaud, Télémaque, Villeglé)[4],[5][réf. insuffisante][6][réf. insuffisante].

Parcours[modifier]

De 1987 à 1989 en tant qu’historienne de l’art, elle est invitée par la biologiste Françoise Gaill à participer à des séminaires interdisciplinaires au Collège de France[5][réf. insuffisante]. Cette confrontation des connaissances contribua à élargir sa vision globale de l’art et de la vie[5][réf. insuffisante][6][réf. insuffisante].

Expositions[modifier]

  • Waldemar Shwab / Kunsthaus, Zurich, Suisse (1975)

Cette manifestation inaugure une intention permanente de l’auteur à savoir : sortir de l’oubli des artistes par ailleurs estimés en leur temps.[5] C’est en effet la première exposition de Walmar (Vladimir) Shwab depuis 1937 : date où ses œuvres figuraient dans l’exposition Art of Tomorrow qui présentait la collection du musée Solomon R. Guggenheim.

  • Abstraction-Création 1931-1936 / Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (1978)[7]

Première exposition après la Seconde Guerre mondiale du groupe international Abstraction Création[4] fondé à Paris en 1931 par van Doesburg, avec Arp, Hélion, Herbin, Kupka, Gleizes, Valmier, Vantongerloo. Abstraction-Création réunit une centaine d’artistes non-figuratifs.

  • Pierre Antoine Gallien: peintre à la ligne noir (peintures de 1919 à 1926) / Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, France (1979)[8]

Cette exposition inaugure l'ouverture de l’ARC dirigée par Suzanne Pagé. Pierre Antoine Gallien est le précurseur en France d’un art radical qu’il nomme «  Plastique Pure » (1919-1926), strictement noir et blanc, inspiré au départ de l’écriture arabe et d’une calligraphie ésotérique pour évoluer vers des compositions géométriques. Ses tableaux, considérés par lui comme des « essais » spirituels, ne furent jamais montrées de son vivant (sauf à quelques intimes ). Franc Maçon, grand ami de Kupka et de Del Marle excellent graveur, critique d’art avisé, il fut une personnalité sans concession, virulente mais estimée du Montparnasse des années 20.

  • Léger et l'Esprit Moderne 1918-1931 / Musée d'Art Moderne de la ville de Paris; Fines Arts museum, Houston; Musée Rath, Genève (1982)[9]

Cette exposition insiste sur les interactions entre Art et Société en ciblant l’impact de l’environnement moderne (machine, objets standard, publicité, cinéma, sport). En retour, elle montre comment les expressions de Fernand Léger, de ses élèves étrangers de l’Académie Moderne (jusqu’alors méconnus) et du Purisme de le Corbusier et Ozenfant (défendu par leur revue l’Esprit Nouveau), ont crée dans toutes les disciplines (peinture, sculpture, photographie, cinéma, musique, architecture, art graphique et design) une vision optimiste et progressiste du monde.

  • Georges Noel / Centre National des Arts Plastiques, Paris, France (1985)

Cette rétrospective de l’œuvre de Georges Noël comporte les œuvres peintes à Paris (1958-1968), celles crées à New York (1969-1980) et des reliefs réalisés à son retour en France en 1980. Artiste radicalement indépendant, franc tireur dans la vie comme dans l’art, Georges Noël échappe aux classifications réductrices : preuve de son originalité mais aussi inconvénient promotionnel malgré le soutien de galeries prestigieuses telles que Paul Facchetti (Paris) et la Pace Gallery (New York). L’artiste se plait à intervenir sur la matière en train de se donner forme : jouant de l’ordre, de l’informe et du hasard, intégrant différentes temporalités de l’exécution notamment dans les palimpsestes : un dévoilement de sous couches de signes inscrits dans la matière.

  • Antiquitat-Modernitat en l'art del Segle XX / Fondation Juan Miro, Barcelona, Espagne (1990)[10]

Une interrogation visuelle (du Cubisme à l’Arte Povera en passant par la photographie, le cinema et les installations) sur les diverses motivations et innovations de l’art du XX siècle cherchant à se réapproprier l’iconographie–greco-romaine.

  • Paris 1930, Cercle et Carré, Arte Abstracto_ Concreto / IVAM, Centro Julio Gonzalez, Valencia, Espagne (1990)[11],[5]

C'est une exposition sur le rôle international de Paris entre 1925 et 1937 avec l’apport de la collection du Musée de Lodz dont la collection (1931) fut constituée de dons des artistes polonais, français et internationaux. Un grand nombre vivaient à Paris et appartenaient aux mouvements, Art concret, Cercle et Carré, et Abstraction Création. L’art non-figuratif promu au cours de cette période se caractérise notamment par l’émergence d’un art dit de « Synthèse » alliant la courbe à l’angle droit mais surtout par l’apparition d’un «biomorphisme» liant l’abstraction à la Nature en s’approchant du Surréalisme.

  • L'Ecole de Paris, la part de l'Autre 1904-1929 / Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris, Paris, France (2000)[12]

L’objectif ici fut de rendre compte de l’importante participation en nombre et qualité des artistes étrangers en France au cours de la période 1904-1929. Pour les différencier des artistes français d’avant–gardes mais aussi de la dite « Ecole française » enclin à la tradition, les critiques, certains par xénophobie ou antisémitisme, d’autres au contraire par souci de promotion adoptèrent cette appellation.

  • Paris, Capital of the Arts, 1900-1968 / Royal Academy of Arts, Londres; Musée Guggenheim, Bilbao, Espagne (2002)[13]

Panorama de la scène artistique en France de 1900 à 1968 avant la perte de son « Leadership » au profit des USA. L’exposition, qui reprend le titre d’un tableau de Georges Mathieu peint en 1965, replace la production artistique dans son contexte historique et géographique.

  • La dona, métamorfosi de la modernitat / Fondation Juan Miro, Barcelone, Espagne (2003 - 2004)[14]

Il s’agissait d’interroger la représentation de la femme dans l’art moderne et contemporain en rendant compte de la spécificité des regards masculins et féminins des artistes en fonction du déroulement de l’histoire. Au fil de son émancipation socio-politique, la femme, son image et la modernité vont réciproquement se métamorphoser. L’art va se focaliser sur le corps et la femme devenir sujet du regard et non plus l’objet de l’autre masculin. L’expression artistique innovante recherche la participation, privilégie les matériaux non-nobles, les nouvelles technologies, les pratiques éphémères (installations et les performances) à contre-courant des valeurs marchandes de la peinture où l’excellence est encore attribuée aux hommes.

  • Roar China, Masereel et l’art graphique révolutionnaire en Chine 1919-1949 / Museum voor Schone Kunsten Gent, Gent, Belgique (2009 - 2009) [15]

Cette exposition évoque le modernisme et l’art d’avant garde en Chine sous l’influence des artistes Russes et Européens (notamment le belge Masereel) dont le fameux écrivain Lu Xun fut un des principaux promoteurs. Il encouragea entre autres le développement de la gravure sur bois comme art de propagande à destination de tous, illettrés compris. Cet art se développera dans toutes les écoles d’art: Jiang Feng, Hu Yichuan,Tang Yingwei, Liu Xian, Zang Wang, Zang Hui, Huang inbo, Chan Yanquiao, et surtout Li Hua en sont les maitres incontestés. Certains d’entre eux grâce à l’aide de madame Sun Yat-sen et de Vaillant Couturier exposeront à Paris en 1934.

  • Van Doesburg and the International Avant-Garde. Constructing a New World / Tate Moderne, Londres, Royaume-Uni (2009-2010)[16]

Cette exposition entend revaloriser le mouvement De Stijl et le peintre Van Doesburg comme un architecte activiste, promoteur d'une nouvelle vision du monde . A cet égard son action fut ouvert à tous les « ismes » (y compris le dadaïsme auquel il adhère sous le pseudonyme de Bonset) en y impliquant tous les arts : peinture, architecture, design , film, musique, poésie et typographie. Avec la confrontation de 80 artistes clés de l'avant garde dont El Lissitzky, Laszlo Moholy-Nagy, Arp, Sophie Taeuber, Domela, Schwitters, Rietveld, Eggeling, et Richter l'exposition donne à voir et à comprendre le va et vient des amitiés, des interactions entre les disciplines et les revues, et enfin les influences esthétiques qui firent la richesse culturelle de l' Europe au cours de cette période 1917-1931.

  • Electromagnetic. Modern Art in Northern Europe 1918-1931 / Henie Onstad Kunstsenter, Hovikodsen, Norway (2013), Art museum of Estonia KUMU, Tallinn, Estonia (2014)[17]

« Electromagnetic » (titre inspiré par Panama, poème de Blaise Cendrars), explore les diverses tendances de l’art moderne dans les pays du Nord après la première guerre mondiale. Les créations des pays scandinaves et baltes naissent de la conjonction des idéologies politico-culturelles en cours, du nomadisme des artistes attirés par l’effervescence artistique de L’URSS, de Berlin et Paris et d’un profond désir des artistes de « se trouver eux même » au sein de ce « melting pot » esthétique.

Dans ce contexte, les artistes nordiques ont su créer un art original, souvent inclassable par leur esprit de synthèse. Leurs créations poursuivies dans leur pays natal a permis l’émergence d’une modernité locale souvent peu appréciée du public, tandis que ceux, encore présents à Paris à la fin des années 20, ont contribué à changer la scène artistique française, notamment en contribuant à un art non figuratif international faisant contre-poids au surréalisme.

  • Theo van Doesburg. Une Nouvelle Expression de la Vie, de l'Art et de la Technologie / Bozar, Bruxelles, Belgique (2016)[18]

L’exposition insiste sur la diversité des créations de Theo van Doesburg : du Néoplasticisme à l'Art Concret en passant par le dadaïsme, concernant toutes les disciplines : poésie, mobilier, architecture et peinture et d’autre part sur son rôle de promoteur des avant-gardes belges et plus généralement Européennes au travers de sa revue De Stijl et diverses expositions dont l’ESAC (1929) présente au Stedelijk Museum d’Amsterdam.

  • Le monde nouveau de Charlotte Perriand / Fondation Louis Vuitton, Paris (2019-2020)[19]

Publications: Monographies et divers essais[modifier]

  • Jean-Pierre Raynaud[20] Éditions Hazan, 1986.
  • Michèle Gignoux[21] Ouvrage collectif, Éditions de la Différence, 1989.
  • Tutundjian[22] Éditions du Regards, 1994, Première monographie sur cet artiste arménien arrivé à Paris en 1923, un des pionniers de l’abstraction cosmique et du biomorphisme.
  • Georges Noel de Gladys Fabre, Michel Butor, Philippe- Alain Michaud, Éditions de la Différence[23], 1997.
  • Clin d'oeil, du Machu Pichu à Angkor photos de Cécile Beurdeley Gladys Fabre, Michel et Jean Michel Beurdeley, 2001.

Références[modifier]

  1. « Ficher d'autorité international »
  2. 2,0 et 2,1 « Koregos revue et encyclopédie multimédia des arts », sur koregos.org (consulté le 3 mars 2021)
  3. « Gladys C. Fabre ».
  4. 4,0 et 4,1 « RTBF Culture : l'interview de Pascal Goffaux sur Auvio », sur RTBF Auvio (consulté le 8 mars 2021)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 « Worldcat org »
  6. 6,0 et 6,1 « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le 8 mars 2021)
  7. fabre, gladys (n.d.). Gladys Fabre - Abstraction-Création 1931-1936. [online] www.gladysfabre.com. Available at: http://www.gladysfabre.com/exposition/2761/Abstraction-Creation_1931-1936/detail/ [Accessed 1 Jan. 2021].
  8. Museum, P. (1979). Antoine-Pierre Gallien: peintre-à-la-ligne-noire, peintures de 1919 à 1926. Paris Musée D’art Moderne.
  9. Fabre, G. (1982). Leger et l’esprit moderne : une alternative d’avant-gade a l’art non-objectif (1918-1931) = Leger and the modern spirit : an avant-garde alternative to non objective art (1918-1931). Paris: S.N.
  10. Fabre, G.C., Molderings, H., Miró, J. and Olimpíada Cultural (1990). Antiguitat/modernitat en l’art del segle XX : exposició Fundació Joan Miró, Parc de Montjuïc, Barcelona, 13 desembre 1990-10 febrer 1991. Barcelona: La Fundació.
  11. Fabre, G. and Ryszard Stanislawsky (1990). París 1930, arte abstracto-arte concreto : “Cercle et Carré” : [exposición], IVAM Centre Julio González, 20 septiembre-2 diciembre 1990. Valencia: Institut Valencià D’art Modern, D.L.
  12. Pagé, S., Paris and Fabre, G. (2000). L’école de Paris, 1904-1929 : la part de l’autre : Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 30 novembre 2000 -11 mars 2001. Paris: Paris-Musées.
  13. Eric De Chassey, Wilson, S., Museo Guggenheim, Academy, R. and Fabre, G. (2002). Paris : capital of the arts, 1900-1968 ; [publ. on the occasion of the exhibition Paris: Capital of the Arts 1900-1968, Royal Academy of Arts, London, 26 January -19 April 2002; Guggenheim Museum, Bilbao, 21 May - 3. September 2002]/ Royal Academy of Arts, London. Sarah Wilson ... London Royal Academy Of Arts.
  14. Fabre, G.C. and Miró, J. (2004). La dona, metamorfosi de la modernitat. Barcelona: Fundació Joan Miró.
  15. Fabre, G.C., Xidan Zhang, Fornari, B., Museum Voor Schone Kunsten (Ghent, Belgium and Shu, M. (2009). Roar China! : Lu Xun, Masereel en de grafische avant-garde in China, 1919-1949 = Lu Xun, Masereel et l’avant-garde graphique en Chine, 1919-1949. Gent: Museum Voor Schone Kunsten.
  16. Fabre, G., Dachy, M. and Van, T. (2009). Van Doesburg & the international avant-garde : constructing a new world. London: Tate Publishing.
  17. Jan Torsten Ahlstrand, Fabre, G.C., Tone Hansen, Gerd Elise Mørland, Ingvild Krogvig, Dace Lamberga, Viktoras Liutkus, Liis Pählapuu, Anu Liivak and Henie Onstad Kunstsenter (2013). Modern art in Northern Europe, 1918-1931 - electromagnetic [in conjunction with the Exhibition Electromagnetic - Modern Art in Northern Europe, 1918 - 1931, Henie Onstad Kunstsenter, Høvikodden, Norway, September 26 - December 15, 2013, Art Museum of Estonia KUMU, Tallinn, Estonia, January 23 - May 18, 2014]. Ostfildern, Germany Hatje Cantz.
  18. Theo Van Doesburg, Dujardin, P., Wouter Meeus, Darbé, S. and Palais Des Beaux-Arts (Bruxelles (2016). Theo van Doesburg : een nieuwe kijk op leven, kunst en technologie. Brussel: Mercatorfonds ; Brussel.
  19. Sébastien Cherruet, Borsac, J., Pernette Perriand-Borsac, Dancer-Mourès, M., Foundation Louis Vuitton and Fabre, G. (2019). Le monde nouveau de Charlotte Perriand. Paris: Gallimard.
  20. Fabre, G.C. and Georges Duby (1986). Jean-Pierre Raynaud. Paris: Hazan.
  21. Fabre, G. and Galerie Via (Paris (7501). Michèle Gignoux. Paris: La Différence ; Paris (4 Rue Saint-Sabin, 1.
  22. Gladys C. Fabre, Tutundjian, Editions du Regard, (ISBN 2-84105-045-9 et 978-2-84105-045-1, OCLC 33359785, lire en ligne)
  23. Gladys C. Fabre, Michel Butor et Philippe-Alain Michaud, Georges Noël, Editions de la Différence, (ISBN 2-7291-1166-2 et 978-2-7291-1166-3, OCLC 39833823, lire en ligne)

Liens externes[modifier]

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