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Georges Kan

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Georges Kan (Enghien-les-Bains, ) est un musicologue et éditeur de musique et compositeur français[1].

Biographie[modifier]

Né en 1958[2] à Enghien-les-Bains, Georges Kan effectue ses études musicales au conservatoire de Limoges, puis à la Rubin Academy de Tel-Aviv, dans la classe de piano de Walter Aufhauser[3].

Activité d'éditeur[modifier]

Georges Kan est le fondateur des Éditions musicales européennes – EME (1994-2010)[2],[4],[3] qui ont publié en quinze ans d'activité près de 500 ouvrages, dont les œuvres de compositeurs de la nouvelle génération — tels Bernard Cavanna, Thierry Pécou[5], François Narboni, Paul Méfano, Alain Louvier[6], Johannes Schöllhorn, Alberto Posadas[7], Philippe Schoeller[8], José-Luis Campana[9] et Aureliano Cattaneo[10] — et celles de compositeurs du début du siècle, tels qu'André Gedalge et Jacques de La Presle[11].

Par son intense activité éditoriale et les liens étroits tissés avec des compositeurs, Georges Kan est le dédicataire de plusieurs œuvres musicales : Gennevilliers Symphony (2003) de Bernard Cavanna[12], Clouds and Sky (2010) de Johannes Schöllhorn[13],[14], Cripsis (2001) de Alberto Posadas[15], La Noia (2004) de François Narboni[16], Zéphyr (1999) de Suzanne Giraud[17], Sopherim (1998) de Philippe Schœller[18], Bing (2009) de Gérard Zinsstag[19].

Activités musicologiques et artistiques[modifier]

En 2008, impressionné par la qualité des publications des Éditions Artaria à Vienne (1796), il se lance dans une reconstitution pré-romantique des Sonates pour piano de Beethoven[20],[21]. Il publie une recherche sur l'opus 2[22] et l'opus 7[23]. Il propose notamment un lien entre la Sonate pour piano nº 22 de Beethoven et la Bataille de Valmy[24]. Ses recherches récentes sur le Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach l'orientent vers une nouvelle analyse[25] de la graphie de la page de garde du manuscrit aboutissant à un possible lien avec le Livre de la Genèse[26].

Il est aussi l'auteur/traducteur de notices musicales (Spur de Johannes Schöllhorn[27], Ça sonne de Bernard Cavanna[28]) et le compositeur d'œuvres pédagogiques (Sept Études sur les intervalles[29] pour piano, deux pièces (Ondée et Romance)[30] pour clarinette et piano).

Son Concerto pour piano (Music Sales[31]), créé en 1989 à la Salle Cortot par Martine Vialatte[32] et l'Ensemble orchestral d'Île-de-France sous la direction de Bruno de Saint-Maurice, est disponible en CD depuis 2015[33].

Notes et références[modifier]

  1. Georges Kan a écrit plusieurs articles, notamment pour la série A la ligne de l'ensemble 2e2m. Ses recherches concernent également le lien musique et littérature : il propose la Sonate pour violon et piano no 2 de Brahms comme possible modèle de la Sonate de Vinteuil. Il a collaboré avec la Fondation Royaumont (17th composition course – Voix Nouvelles 2006). Cf. aussi notice BnF no FRBNF15606757.
  2. 2,0 et 2,1 notice BnF no FRBNF15606757
  3. 3,0 et 3,1 Georges Kan, « Georges Kan » (version du 29 janvier 2009 sur l'Internet Archive)
  4. Les Éditions Musicales Européennes, immatriculées au registre du commerce de Paris sous la forme d'une S.A.R.L. à capital variable en novembre 1994, étaient sises au 127 rue Amelot - 75011 Paris jusqu'en 2010, année de leur mise en liquidation judiciaire.
  5. « Symphonie du Jaguar - Thierry Pécou », sur www.thierrypecou.fr (consulté le 19 mai 2018)
  6. « Alain Louvier », sur alain-louvier.com.
  7. « Alberto Posadas », sur brahms.ircam.fr (consulté le 12 mai 2018).
  8. http://brahms.ircam.fr/philippe-schoeller#works_by_date
  9. https://www.henry-lemoine.com/fr/catalogue/fiche/EME95151
  10. « Aureliano Cattaneo », sur brahms.ircam.fr (consulté le 19 mai 2018)
  11. Une grande partie des références du catalogue E.M.E. sont consultables sur le site de la BnF – conformément à leur dépôt légal, ainsi qu'au Centre de documentation de la musique contemporaine (CDMC) et à l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM).
  12. « Gennevilliers Symphony », sur le site de l'Ircam
  13. (de) « Clouds and Sky, für Klavier und Orchester — Programmtext » [PDF].
  14. Clouds and Sky est publié sur CD Mode Records 255 en partenariat avec la Westdeutscher Rundfunk (WDR).
  15. « Cripsis », sur le site de l'Ircam.
  16. « La Noia » (version du 26 avril 2017 sur l'Internet Archive).
  17. « Zéphyr, pour piano », sur suzannegiraud.com.
  18. « Sopherim », sur le site de l'Ircam.
  19. Gérard Zinsstag, « Bing, (d'après Samuel Beckett) », sur Société de Musique Contemporaine Lausanne, smclausanne.ch.
  20. notice BnF no FRBNF41185273
  21. Livret du disque Beethoven : Les trois Sonates pour piano opus 2, d'après les premières éditions Artaria de 1796 (CD ABF 02).
  22. notice BnF no FRBNF41185273.
  23. Disque de la pianiste Martine Vialatte, paru en 2012 chez ABF – Association Beethoven France No ABF02.
  24. « Courrier des lecteurs : Georges Kan communique : L'histoire cryptée des Sonates opus 54 & 57 de Beethoven », sur physinfo.org, (consulté le 15 mars 2018).
  25. Georges Kan, « La Genèse de Bach » [PDF], sur physinfo.org, .
  26. « Tempérer les quintes pour respecter les tierces : Le tempérament de J-S Bach ? », sur physinfo.org, (consulté le 27 avril 2018).
  27. « Spur », sur mediatheque.cite-musique.fr.
  28. Georges Kan, « Ça sonne », dans Pascale Criton (dir.) et Bernard Cavanna, Bernard Cavanna : d'autres confessions : textes, entretiens, analyses, Champigny-sur-Marne, Ensemble 2e2m, coll. « À la ligne » (no 3), , 113 p. (ISBN 2-913734-02-2, OCLC 53144087, lire en ligne [PDF])
  29. « Sept Études sur les Intervalles », sur di-arezzo.fr.
  30. « 2 Pièces (Ondée et Romance) », sur di-arezzo.fr.
  31. « Shimon Kan, Piano concerto », sur Music Sales.
  32. « Martine Vialatte », sur martine-vialatte.fr.
  33. « Disque Martine Vialatte », sur martinevialatte.com.

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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