You can edit almost every page by Creating an account. Otherwise, see the FAQ.

Famille de Butler

De EverybodyWiki Bios & Wiki
Aller à :navigation, rechercher



Famille de Butler
Image illustrative de l’article Famille de Butler
Armes portées en France par différentes familles de Butler

Blasonnement écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1.
Lignées Butler de Galmoye (Saint-Germain-en-Laye, éteinte)
de Butler (Saint-Malo, éteinte)
de Butler (Lorient, éteinte)
de Butler (La Rochelle, subsistante)
Période XVIIe-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Irlande
Allégeance Drapeau de l'Angleterre Angleterre, Drapeau du royaume de France Royaume de France

Famille de Butler (alias Butler) désigne plusieurs familles françaises de ce nom originaires d'Irlande, reconnues nobles d'ancienne extraction irlandaise en France comme issues de l'ancienne famille irlandaise Butler.

Une famille Butler, vicomtes de Galmoye, issue d'un fils illégitime de Thomas Butler, 10e comte d'Ormond dit « Thomas Le Noir» († 1614), se fixe au XVIIe siècle à Saint-Germain-en-Laye où elle accompagne le roi d'Angleterre Jacques II lors de son exil. Elle est reconnue noble en France en 1757. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler s'établit en Bretagne à Lorient. Elle est reconnue noble en France en 1744 en la personne de Richard Butler, commandant de vaisseaux de la Compagnie des Indes. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler originaire de New Ross, s'établit en Bretagne à Saint-Malo en en la personne de Richard Butler, écuyer, capitaine de vaisseau du roi de Suède puis commandant de vaisseaux de la Compagnie des Indes. Cette famille est éteinte.

Une famille Butler, originaire de Galway, s'installe vers 1665 comme armateurs et marchands à La Rochelle où elle participe au commerce maritime de la cité. Elle est reconnue noble en France en 1760 et subsiste de nos jours[1] et elle est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française.

Famille de Butler, vicomtes de Galmoye, établie à Saint-Germain-en-Laye (éteinte)[modifier]

Origine[modifier]

Cette famille d'origine Irlandaise est issue de Piers-Fitz-Thomas Butler (+ 1601), fils illégitime de Thomas Butler dit « Thomas Le Noir » (+ 1614), 10e comte d’Ormond, qui reçut de son père, en 1597 à sa majorité, les terres de l’abbaye de Duiske dans le Comté de Kilkenny. Piers-Fitz-Thomas Butler épousa Katherine Fleming fille de Lord Slane et eut deux fils dont l’aîné Edward Butler (+ 1653), chevalier,fut créé en 1646 pair d’Irlande et premier vicomte de Galmoye. Il épousa Ann, fille d’Edmund, vicomte Montgarret, d’où deux fils : Piers Butler, colonel de dragons (+ 1650), marié Lady Margaret Netterville et Thomas Butler, qui n’eut qu’une fille[2].

Edward Butler, 2e vicomte de Galmoye (1627-1667), fils de Piers Butler et de Lady Netterville épousa Lady Eleanor Aston et en eut deux fils : Piers Butler (qui suit) et Richard Butler (né vers 1654 + 1725 à Saint-Germain-en-Laye), garde du corps du roi d'Angleterre Jacques II, qui eu entre autres de son mariage avec Lucia Kavanagh James (Jacques) Butler, 4e vicomte de Galmoye (qui suivra)[2].

Armes de la famille Butler, vicomtes de Galmoye

Piers Butler, 3e vicomte de Galmoye (1652-1740), suivit le roi d’Angleterre Jacques II lors de son exil en France au château de Saint-Germain-en-Laye et reçu de celui-ci le titre de comte de Newcastle[2]. Il leva à ses frais un régiment de cavalerie, The Galmoy’s horse, au service de la cause jacobite, lors des batailles de La Boyne, d’Aughrim et du siège de Limerick (1690). Louis XIV le fait en 1698 colonel d'un régiment français à son nom, et en 1705 lieutenant général des armées. A la bataille de Malplaquet il perd six officiers, dont Edward Butler, son fils né d'un premier lit. Il participe aux sièges de Douai, du Quesnoy, de Bouchain et se distingue à nouveau au siège et à la prise de Barcelone en 1713. A la fin des hostilités, son régiment est licencié en janvier 1715 et il est incorporé dans le régiment de Dillon. Il est alors nommé colonel mestre de camp du régiment de Bulkeley[3]. Il meurt sans postérité en 1740 et son neveu James (Jacques) Butler lui succède comme 4e vicomte de Galmoye[2].

James (Jacques) Butler (1692-1770), 4e vicomte de Galmoye (neveu du précédent et fils aîné de son frère Richard Butler et de Lucia Kavanagh), fut colonel dans la Brigade irlandaise au service de la France. Marié deux fois, il meurt sans postérité en 1770[2].

Piers-Louis-Antoine Butler né en 1741 à Arras et mort en 1826 à Boulogne-sur-Mer (neveu de James Butler, 4e vicomte de Galmoye et fils légitimé par mariage en 1745 de son frère Francís-Pier Butler, capitaine dans la Brigade irlandaise avec Catherine de Valory), devint 5e vicomte de Galmoye. Capitaine commandant au régiment de grenadiers de Walsh, il épouse à Dunkerque en 1780 Julie Kavanagh, dont il eut deux filles[2].

Armes, devise[modifier]

La famille Butler, vicomtes de Galmoye portait pour armes : « Ecartelé, au premier d'or au chef endenté d'azur à la bordure de sinople; au second de gueules à trois coupes couvertes d'or; au 3e d'argent au lion de sable, au chef de gueules chargé d'un cygne d'argent entre deux annelets d'or; au 4e d'hermine au sautoir de gueules.»[4].

Devise : « Comme je trouve »[2].

Famille de Butler établie à Lorient (éteinte)[modifier]

Armes accordées en 1744 à Richard Butler

Richard Butler (1696-1749), originaire de la ville et paroisse de Lorient[5], commandant des vaisseaux de la Compagnie des Indes, obtint en mars 1744 des lettres de reconnaissance de noblesse qui le font descendre de Théobald Butler, baron de Caher, son quatrième aïeul, vivant en 1600. Les barons de Caher appartenaient a une branche naturelle de la famille irlandaise Butler d'Ormonde[6].

De son mariage en 1740 à Saint-Malo avec Marie-Françoise Duvelaër, fille de Joseph Duvelaër (+1748), capitaine marchand et armateur, et de Françoise Henry, il eut une fille Françoise de Butler née en 1741 à Lorient qui épousa en 1758 Etienne Baude, marquis de la Vieuville[6], possesseur d'un riche patrimoine dans la région de Dinan auquel elle a apporté le château du Lude dont elle avait hérité de son oncle Joseph Duvelaër (1709-1785) qui avait été co-directeur de la Compagnie des Indes en Chine[7]. Françoise de Butler fait construire l'aile classique de style Louis XVI en 1787, et conserve le château durant la Révolution. Sa fille, Élisabeth (1764-1814), épouse Louis Céleste de Talhouët-Bonamour (1761-1812), marquis de Talhouët.

Armes, devise[modifier]

En avril 1744, Richard Butler obtint le règlement de ses armoiries : « écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1. »[6].

Famille Butler originaire de New Ross, établie à Saint-Malo (éteinte)[modifier]

Cette famille originaire de New Ross[8] en Irlande, se fixa à Saint-Malo avec Richard Butler (né à New Ross vers 1690- mort vers 1747)[9],[10], écuyer, capitaine de vaisseau du roi de Suède[11] puis capitaine de vaisseau de la Compagnie des Indes[12].

Rchard Butler qui est le fils de Thomas Butler et d'Elizabeth Malbranch[8] est selon John Hawkins, héraut d'armes de toute l'Irlande, un descendant au 10e degrés de James Butler, 3e comte d'Ormond[8].

Réfugié irlandais, il devient Malouin par son mariage en 1721 à Saint-Malo avec Marie Anne Walsh, fille de Philippe Walsh, capitaine marchand et corsaire[13], lui aussi irlandais catholique réfugié en France avec son père et naturalisé en 1670, et de Anne White.

Armes accordées en 1752 par John Hawkins à Richard Butler, écuyer, de Saint-Malo

En 1735 Richard Butler est le commandant du navire de la Compagnie des Indes le Duc de Bourbon, de 850 tonneaux et armé de 32 canons sur lequel embarque Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais alors nommé gouverneur de l Ile Bourbon[13]. Aussi armateur, Richard Butler arme notamment La Catin et le Conti[14]. Il arma 13 navires corsaires parmi les 55 navires qui composaient alors la flotte malouine[15].

Fortement engagé dans le mouvement Jacobite notamment par sa femme Marie Anne Walsh[14], Richard Butler fut décoré par le prétendant jacobite pour fidélité à sa cause[12]. De son mariage avec Marie Anne Walsh, il eut 7 enfants, nés à Saint-Malo dont Thomas Louis Butler, né en 1728[8], écuyer[16].

Armes, devise[modifier]

En 1752, John Hawkins, hérault d'arme d'Irlande accorde à Richard Butler, écuyer, de Saint-Malo les armes : « Écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef endenté; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or »[17].

Famille Butler, originaire de Galway, établie à La Rochelle (subsistante)[modifier]

Lieutenant des vaisseaux du roi Jean-Richard de Butler, 1741-1788, par Adélaïde Labille Guiard
Général de cavalerie Jean-Rémond de Butler, 1900

Origine[modifier]

Cette famille Butler originaire de Galway en Irlande s'intalle à La Rochelle vers 1665 avec Jean Butler, marchand de Galway[18]. Il est le fils de John Butler, aussi marchand et armateur à Galway et de Jeanne Bodkin[19]. On trouve des porteurs du nom Butler, marchands à Galway dès la première moitié du XVIe siècle. En 1556 est publié le testament de John Butler, marchand, inhumé dans le monastère franciscain de Galway, marié à Christina Dorchi[20].

Régis Valette, dans son Catalogue de la Noblesse française écrit que cette famille, qui a pour origine l'Irlande et l'Aunis, est d'ancienne extraction irlandaise du XIIe siècle et indique par erreur qu'elle fut reconnue noble en France en 1744 et admise aux Honneurs de la Cour en 1747[1], mais en réalité la reconnaissance de noblesse de 1744 concernait Richard Butler, commandant de vaisseaux dans la compagnie des Indes, qui appartient à une autre famille établie à Saint-Malo et ce fut Madame de Butler (née Cook), sous-gouvernante des enfants de France qui fut reçue aux Honneurs de la Cour en 1747[21]. Elle était l'épouse de Jacques de Butler, baron d'Ardmayle (d'une autre famille issue des Butler de Dunboyne), écuyer de la Grande écurie, commandant en 1753 du haras du Pin en Normandie où il est mort en 1758[22].

Cette famille Butler obtint le 1er mars 1760 un certificat de noblesse de d'Hozier dans la forme d'usage pour les honneurs de la Cour « au vu d'une généalogie en langue latine » certifiée et attestée le 18 octobre 1750 par John Hawkins, héraut d'armes de toute l'Irlande, et le 30 novembre 1750 par l'archevêque de Dublin, « laquelle généalogie contient ce qui suit » [reporté en francais] : qu'elle est issue de « Monsieur Thomas Butler, écuyer vulgairement appelé Le Noir à cause de sa chevelure [qui] a tiré son origine de la très noble et très illustre famille de Butler » d'où « sont sortis « les ducs d'Ormond, les comtes de Carick, de Ossery et de Array, les vicomtes de Mountgarrel et Kerin et les barons de Calico et de Dunboye (...) le dit Thomas Butler quitta la Momonie [Munster] pour se retirer dans le comté de Moy ou Mayo (...) et y établit la souche de sa famille ou plutôt une branche de cette même famille de Butler, il épousa Marie de Burgo... »[23],[24].

Diarmuid Ó Cearbhaill dans Galway: Town and Gown, 1484-1984 écrit que les Butler, marchands à La Rochelle descendent d'un Butler d'Ormond appelé « Black Thomas » qui, à cause d'un meurtre qu'il commit, se réfugia dans le Comté de Mayo[25].

Cette filiation remontant à un Thomas Le Noir (Black Thomas) donnée par la généalogie en latin de 1750 présentée à d'Hozier et reprise par la suite est problématique car le membre de la famille Butler d'Ormond appelé « Thomas Le Noir », Thomas Butler, 10e comte d'Ormond (1531- 1614) ne laissa à sa mort qu'une fille légitime (ses deux fils étant morts en bas-âge)[26],[27],[28]. Il laissa aussi un fils illégitime Piers-Fitz-Thomas Butler (+ 1601), auteur des Butler vicomtes de Galmoye, établis à Saint-Germain-en-Laye. Son oncle aussi appelé Thomas Butler, 3e et dernier fils de Piers Butler, ne fut pas appelé « Thomas le Noir » et fut tué en 1532 à 30 ans, ne laissant qu'une fille de son mariage avec Élizabeth Sutton[29].

Gustave Chaix d'Est-Ange, écrit que cette famille originaire de Galway en Irlande, qui vint s'établir au XVIIe siècle à La Rochelle revendique une origine commune avec la famille noble irlandaise Butler, qu'elle commença à prendre des qualifications nobiliaires dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et se fit accorder par d’Hozier en 1766 (la date exacte est 1760[23]) un certificat de noblesse attestant qu’il a vu une généalogie en latin attestée en 1750 par l’archevêque de Dublin d’après laquelle un certain Jean Butler qui vint se fixer à La Rochelle en 1675, était un descendant de Thomas Butler, appelé « Thomas le Noir », issu de la grande famille des comtes d’Ormond[24]. Il écrit que ce certificat n’a pas la valeur d’un jugement de maintenue de noblesse, ni de lettres patentes de reconnaissance de noblesse[24]. Il indique que la famille de Butler fit enregistrer ses titres de noblesse le 1er mai 1779 au Conseil supérieur de Saint-Domingue[24], mais la date exacte d'enregistrement est le 1er mai 1770.

Généalogie[modifier]

La famille française de Butler subsistante est issue de :

  • John Butler, né en 1641 à Galway, fils de John Butler, marchand et armateur à Galway et de Jeanne Bodkin, fille de Patrice Bodkin, marchand, armateur, maire de Galway[25] (Albert Révérend[30] et Gustave Chaix d'Est-Ange lui donnent par erreur comme parents Richard Butler, marchand à La Rochelle et sa femme Madeleine Courcoison, qui étaient en réalité les parents de son épouse Marguerite Butler). Selon la généalogie en latin de 1750, son père John est mort en 1651 lors du siège de Galway par les troupes de Cromwell[23].
    Marchand, armateur et banquier, il s'installe vers 1665 à La Rochelle (présent comme marchand à La Rochelle en 1663, il est indiqué demeurant à La Rochelle en 1668)[18]. Certains auteurs indiquent que comme d'autres familles irlandaises, il se réfugia à La Rochelle pour fuir les persécutions de Cromwell († 1658)[31]. Il fut naturalisé français par lettres patentes de Louis XIV datées d'août 1679. Il épousa à La Rochelle le 19 février 1675 Marguerite Butler, fille de Richard Butler (1610-1680), marchand à La Rochelle et de Magdeleine Courcoison (son beau-père Richard Butler, originaire de New-Ross en Irlande portait les armes « de sinople au chevron d'or accompagné de trois coupes couvertes d’or posées deux et une » qui figurent sur tableau ex-voto qu’il donna en 1664 à l'église Saint Jean du Perrot, transféré depuis à la cathédrale de La Rochelle et qui subsiste de nos jours[32]). De son mariage il eut de nombreux enfants, tous nés à La Rochelle.
    • Jean Butler (1677-1746), marchand, armateur, directeur de la Chambre de commerce, consul, et maire de la ville, qui ne laisse qu'une fille, Jeanne-Marguerite Butler, mariée en 1709 avec Étienne de Labadie, capitaine-général des Gardes-côtes. On trouve dans le Dictionnaire du commerce de 1750 de Savary des Bruslons, qu'il il avait eu des navires armés pour la Compagnie des Indes[33].
    • Richard-Jean de Butler (1690-1722), officier de troupes coloniales, puis colon à Saint-Domingue où il se marie en 1716 à avec Marie-Rosalie de Soulfour, dame de Gouzangrez, fille d'Antoine Soulfour, seigneur Novilé et de Panville, qui laisse deux fils:
        • Jean-Baptiste de Butler (1717-1755), qui se marie deux fois et donne la branche aînée fixée en Picardie.
        • Pierre-Antoine de Butler (1719-1770), qui donne la branche cadette établie par la suite en Rouergue où elle fait construire le Château de Kermaria.
    • Robert Butler (1698-1742), marié en 1729 à L'Isle-Dauphin, à Marie Ducreste, dont on ignore la postérité.

Il existe plusieurs généalogies manuscrites du 18e siècle concernant cette famille :

  • Généalogie de Jean Butler, futur maire de La Rochelle, rédigée en Latin et approuvée par William Hinde le 24 septembre 1720. Document signé par Samuel Simcockes, maire de Galway, et Guillaume Hinde, le Connaught Herald, copie réalisée par Jules Cousin le 4 mai 1893[34].
  • Généalogie par Hugh Mac Curtin (1739)[réf. nécessaire]
  • Généalogie de Jean-Baptiste de Butler, par John Hawkins (1740), hérault d'armes de toute l'Irlande[réf. nécessaire]
  • Généalogie par Thomas O'Gorman, généalogiste irlandais établi en France[35]
  • Pierre Louis d'Hozier, certificat de noblesse du 1er mars 1760[alpha 1].

Personnalités[modifier]

Branche aînée[modifier]

  • Jean Pantaléon de Butler (Cap-Français (Haïti) 1753 - Göteborg (Suède),le )[36], fils de Jean-Baptiste de Butler, officier.
  • Charles Edouard de Butler (- Remaisnil (Somme), le ), fils du précédent, conseiller-général de la Somme, châtelain de Remaisnil.
  • Jean-Théodose de Butler ( - Amiens, le ), fils du précédent, membre du cabinet du ministre de l'Intérieur (1851), secrétaire général de la préfecture de l'Isère (1853), sous-préfet de Lesparre, Montmédy, Nogent-le-Rotrou (1861-69); publiciste.
  • Fernand de Butler (Grenoble, le - Amiens, le ), fils du Jean-Théodose, officier de cavalerie, explorateur de la Casamance et de la Guinée-Bissau.
  • Raymond de Butler d'Ormond (Saint-Mandé, le - Amiens, ), fils de Fernand, professeur de clinique chirurgicale à la faculté de médecine d'Amiens, directeur de la clinique Victor Pauchet d'Amiens (1923-1962).

Branche cadette[modifier]

Armes de la famille de Butler (de la Rochelle)
Armes portées par la famille de Butler (de La Rochelle)

Armes, devise[modifier]

  • « D'or à un chef endenché d'azur »[1],[37]
  • « Écartelé aux 1 et 4 d'or à un chef d'azur endenché de deux pièces et deux demies ; aux 2 et 3 de gueules à trois coupes couvertes d'or, posées 2 et 1 »[38], ce sont ces dernières qui sont portées par ses membres.

Devise : « Depressus Extollor »[39], soit « Abattu, je me relève »[réf. nécessaire].

Châteaux et demeures[modifier]

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. « Nous, Louis-Pierre d‘Hozier, juge d’Armes de la Noblesse de France, Chevalier doyen de l’ordre du Roy […] après avoir vu un extrait des registres des baptêmes de la Paroisse de Saint Jean de La Rochelle [s’ensuit la généalogie des ascendants de Jean-Baptiste de Butler -1717-1755- ], le contrat de mariage de Pierre-Antoine Butler (son frère 1719-1770 négociant natif du quartier du Bois de lance paroisse de saint anne coste de Saint Domingue demeurant alors à La Rochelle, fils de Richard Butler négociant et de Dame Marie Rosalie Soulfour […] une généalogie en langue latine certifiée et attestée le trente novembre mil sept cent cinquante par l’archevêque de Dublin […] laquelle généalogie contient ce qui suit Monsieur Thomas Butler, ecuyer, vulgairement appelé Thomas le Noir à cause de sa chevelure, a tiré son origine de la très noble et très illustre famille de Butler dans la Momonie autrement dit le Munster où elle est encore aujourd’hui en grande distinction, car c’est d’elle que sont sortie les très excellents Ducs d’Ormond, les Comtes de Carick, de Ossery et de Array, les Vicomtes de Montgarrel et Kerin et les Barons de Calico et de Dumboye. Or le dit Thomas Butler quitta la Momonie pour se retirer dans le Comté de Moy ou Mayo ou le Connaugt, et y établir la souche de la famille ou plutôt une branche de cette même famille de Butler [s’ensuit la généalogie descendante jusqu’à Jean Butler, mort en 1651 lors de la résistance de Galway à Cromwell]. Ce Jean Butler ne fit aucune difficulté de prendre les armes contre le perfide et rebelle Cromwell, l’usurpateur des royaumes d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande, et après avoir combattu courageusement et sans relache pour son Roy et sa patrie, il perdit enfin ses biens et la vie. Il ne laisse après lui qu’un fils unique, de son mariage avec la susdite Jeanne Bodkin, qui s’appelle aussi Jean. Ce Jean Butler, ecuyer, parti pour La Rochelle en France où il fixa son domicile l’an 1665. […] Pierre-Antoine Butler, de son mariage avec Marie-Élisabeth Bodkin a pour enfants Jean-Richard Antoine Robert Butler et Marie-Félicité Butler. Certifions au Roy que les actes dont il est fait mention dans le présent inventaire sont conformes aux originaux qui nous ont été représentés et qu’en conséquence les Dits Sieurs Butler doivent être considérés comme des Gentilshommes d’ancienne extraction du Royaume d’Irlande. En foy du quoi, nous avons signé le présent certificat auquel nous avons mis l’empreinte du sceau de nos armes à Paris le premier jour de mars de l’an mil sept cent soixante »

Références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, 2002.
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 John-Bernard Burke,A Genealogical and Heraldic Dictionary of the Peerages of England, Ireland and Scotland,Henry Colburh, 1846, page 646.
  3. Delsouis sur le site web L’Histoire en histoires, article Un Irlandais, gendre du roi d'Angleterre à Saint-Germain-en-Laye
  4. Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe, G.B. van Goor, 1861, page 206.
  5. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Morbihan, Impr. et librairie Galles, 1901, page 386 : « noble homme écuyer Richard Butler de la ville et paroisse de Lorient ».
  6. 6,0 6,1 et 6,2 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome VIII, page 23
  7. François Dornic, Grands notables du Premier Empire, notices et biographies sociales, 1978, tome IX Loir-et-Cher, page 143.
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 The Genealogist, volume XVII, 1901, page 156.
  9. Edward Duyker, An Officer of the Blue, Melbourne University Press, 1994, page 12.
  10. Serge M. Rivière, Baudin-Flinders dans l'Océan indien, Harmattan, 2006, page 137.
  11. Patrick Clark de Dromantin, Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle, Presses Univ de Bordeaux, 2005, page 125.
  12. 12,0 et 12,1 Pierre-Yves Beaurepaire, L'autre et le frère: l'étranger et la franc-maçonnerie en France au XVIIIe siècle, H Champion, 1998, page 142.
  13. 13,0 et 13,1 Henri Bourde de La Rogerie, Les Bretons aux iles de France et de Bourbon, Découvrance, 1998, page 151.
  14. 14,0 et 14,1 Philippe Haudrère, Les Français dans l’océan Indien, XVIIe-XIXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2019, page 250.
  15. Patrick Villiers, Marine royale, corsaires et trafic dans l'Atlantique, de Louis XIV à Louis XVI, Volume 1, Presses universitaires du septentrion, 2002, page 332.
  16. Revue de l'Anjou, Cosnier et Lachèse, 1909, page 296.
  17. Bernard Burke, The General Armory of England, Scotland, Ireland, and Wales, Harrison, 1884, page 154.
  18. 18,0 et 18,1 Actes du 50e Congrès d'études régionales de la Fédération historique du sud-ouest: Bordeaux, porte océane : carrefour européen, Fédération historique du Sud-Ouest, 1998, page 531.
  19. Diarmuid Ó Cearbhaill, Galway: Town and Gown, 1484-1984, Gill and Macmillan, 1984, page 66.
  20. Report on Documents Relating to the Wardenship of Galway, W. Dawson, 1944, page 10.
  21. Pol Potier de Corcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, 1890, page 431.
  22. Mémoires du duc de Luynes sur la cour de Louis XV (1735-1758), Firmin didot frères, fils et cie., 1865, page 57.
  23. 23,0 23,1 et 23,2 Louis-Pierre d'Hozier, « Manuscrit d'Hozier : certificat de noblesse du 1er mars 1760 », sur Gallica,
  24. 24,0 24,1 24,2 et 24,3 Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome VIII, pages 21 et 22.
  25. 25,0 et 25,1 Diarmuid Ó Cearbhaill, Galway: Town and Gown, 1484-1984, Gill and Macmillan, 1984, page 66.
  26. David C. Hanrahan, Colonel Blood: The Man who Stole the Crown Jewels, Sutton, 2003, page 54.
  27. William Carrigan, The History and Antiquities of the Diocese of Ossory, Sealy, Bryers & Walker, 1905, page 54.
  28. The Journal of the Royal Society of Antiquaries of Ireland, 1929, page 32.
  29. Damien Duffy, Aristocratic Women in Ireland, 1450-1660: The Ormond Family, Power and Politics, Boydell & Brewer, 22 mars 2021, page 108.
  30. Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France, volume 64, 1908, page 175.
  31. Revue française d'histoire d'outre-mer, 1937, page 3.
  32. Ministère de la Culture, POP : la plateforme ouverte du patrimoine.
  33. Savary des Bruslons, Dictionnaire du commerce
  34. oocities.org
  35. National Library of Ireland, n.1198, p. 185
  36. Sur Jean-Pantaléon de Butler et les plantations sucrières d'Haïti, notamment celle où était esclave Toussaint Louverture, voyez: Jean-Louis Donnadieu, Un grand seigneur et ses esclaves. Le comte de Noé entre Antilles et Gascogne 1728-1816, Toulouse, PUM, 2009.
  37. Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 242.
  38. Jougla de Morenas, « Grand Armorial de France », sur Palisep, (consulté le 11 janvier 2022)
  39. Devise des Butler Mountgarret, selon Chassant et Toussaint, Supplément au Dictionnaire des devises historiques et héraldiques, Paris 1895, tome I, page 106.

Bibliographie[modifier]

Voir aussi[modifier]

Articles connexes[modifier]

Erreur Lua dans Module:Catégorisation_badges à la ligne 170 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).Erreur Lua dans Module:Suivi_des_biographies à la ligne 189 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value).


Cet Article wiki "Famille de Butler" est issu de Wikipedia. La liste de ses auteurs peut être visible dans ses historiques et/ou la page Edithistory:Famille de Butler.

Page kept on Wikipedia This page exists already on Wikipedia.