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Défis fantastiques

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Défis fantastiques (Fighting Fantasy) est une collection de livres-jeux fondée en 1982 par Steve Jackson et Ian Livingstone, qui compte plus de soixante titres.

C'est une série principalement orientée médiéval-fantastique, dont la plupart des titres se déroulent sur un unique monde imaginaire appelé Titan, mais elle compte également quelques titres de science-fiction et d'autres genres (horreur, pastiche de super-hérosetc.). Au commencement série un peu fourre-tout, elle acquiert au fil des tomes — grâce au travail de l'éditeur Marc Gascoigne (en) — une continuité relative, la plupart des livres se déroulant sur le monde imaginaire de Titan.

Les soixante titres de la collection Défis fantastiques se sont écoulés à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde[1],[2]. La série engendre plusieurs produits dérivés, dont un jeu de rôle (Fighting Fantasy, puis Advanced Fighting Fantasy), un magazine, Warlock, qui connaît treize numéros avant de s'arrêter, et plusieurs séries dérivées dont la plus célèbre est Sorcellerie !.

Historique de la publication[modifier]

De 1982 à 1995, 59 livres sont parus au Royaume-Uni chez Puffin Books (en). Le succès important du premier tome, Le Sorcier de la Montagne de Feu, coécrit par Steve Jackson et Ian Livingstone, a été suivi par d'autres, notamment Le Labyrinthe de la Mort et a entraîné la création de divers produits dérivés, parmi lesquels un jeu de rôle et plusieurs séries de romans.

Au milieu des années 1980, Jackson et Livingstone avaient manifestement l'intention de sortir un livre-jeu par mois, afin de saturer le marché et d'imposer leur marque[3].

En France, Folio Junior (département de l'éditeur Gallimard) édite Le Sorcier de la montagne de feu dans la série « Folio Junior édition spéciale », puis crée la collection « Un livre dont vous êtes le héros » dans laquelle s'insère la série Défis fantastiques.

Au début des années 1990, les ventes de la série commencent à décliner. Le tome 50, Retour à la Montagne de Feu (1992), qui s'inscrit dans la continuité du premier tome, était censé servir d'épilogue à la série, mais il crée la surprise en se vendant très bien, ce qui amène la série à continuer pour encore neuf autres livres avant de s'arrêter en 1995.

Wizard Books (la division jeunesse de l'éditeur Icon Books) reprend la série en 2002, rééditant les titres les plus connus et cinq inédits : Eye of the Dragon (2005), Bloodbones (septembre 2006), Howl of the Werewolf (2007), Stormslayer et Night of the Necromancer. Le premier d'entre eux est traduit chez Folio Junior en 2007, les quatre autres chez Gallimard Jeunesse (qui a intégré les collections Folio Junior) en 2012 et 2013.

En 2012, Ian Livigstone signe un nouvel ouvrage inédit, Blood of the Zombies ; il est traduit et publié en français par Gallimard Jeunesse en 2014 sous le titre Le Sang des zombies.

En octobre 2014, Dave Morris et Jamie Thomson (en) rééditent The Keep of the Lich Lord (Le Repaire des morts vivants), mais dans la série Fabled Lands Quests[4] : en effet ils avaient refusé de céder leur droit lors de la cession de la série Fighting Fantasy de Puffin Books à Icon Books[5].

Gallimard Jeunesse publie le dernier tome en français, Curse of the Mummy, en avril 2015[6].

En 2017, la licence pour la langue anglaise est acquise à l'éditeur américaine Scholastic. Ian Livingstone écrit un ouvrage inédit pour cet éditeur, Port of Peril (L'Anneau des serpents de feu). En 2018, un nouvel auteur, Charlie Higson, publie pour cette collection The Gates of Death. Le style des illustrations change radicalement avec Vlado Krizan pour les illustrations intérieures et Robert M. Ball pour les couvertures.

En 2018, Gallimard réédite la série Défis fantastiques accompagnée de l’inédit « L’Anneau des serpents de feu ».

Maquettes des couvertures[modifier]

Les passionnés et collectionneurs attachent une grande importance à la couverture des livres[7].

Pour l'édition britannique par Puffin Books, on dénombre quatre « vagues » qui se distinguent par la mise en forme de la couverture[8],[9] :

  • Wraparound : l'illustration s'étend sur tout le plat de couverture ;
  • Star ou Coloured number : le numéro du livre dans la collection est inscrit dans un « disque dentelé coloré » ressemblant à une étoile à 26 branches ;
  • Green Banner, Zig-zag ou Adventure Gamebook banner : le haut de la couverture est occupé par un bandeau vert dentelé ;
  • Dragon Cover : le nom des créateurs de la collection est inscrit dans un encadré illustré par un dragon.

En France, on dénombre cinq maquettes[7] :

  1. 1984-1995 : l'illustration principale, avec le titre au centre en haut, est dans un cadre blanc ; ce cadre est surmonté de deux bandeaux à fond coloré, le premier indiquant « Un livre dont vous êtes le héros » et le second le nom de l'auteur (les deux bandeaux en capitales).
    À partir de 1985, un logo — un écu (bouclier) avec une épée posée dessus — apparaît encadré de blanc en bas au centre de l'illustration. L'illustration est due à Jame's Prunier.
  2. 1997-2004 : l'illustration est en pleine page ; le nom de la collection « Un livre dont vous êtes le héros » figure en lettre brillantes avec un léger relief (gaufrage) sur le tiers supérieur de la couverture ; le titre est en blanc au centre à gauche, suivi du nom de l'auteur.
    À partir de 2004 : la mise en page est similaire, mais un logo, sous la forme d'une targe (bouclier rond) apparaît en bas à gauche. Certaines illustrations sont différentes.
  3. 2007 : La collection passe à un format légèrement plus large. L'illustration est entourée d'un large cadre doré et orné en relief. Le nom de la collection « Un livre dont vous êtes le héros » est inscrit en blanc dans la partie haute du cadre. Le premier logo (écu et épée) est dans le bas du cadre, tandis que le deuxième logo (targe) est en bas à gauche de l'illustration.
  4. 2012-2017 : la série est publiée dans deux collections par Gallimard jeunesse, l’une en grand format et l’autre en poche, au même format que l’édition de 2007. L'illustration est dorénavant en pleine page. Deux bandeaux avec un à-plat de couleur sont situés en haut et indiquent le nom de l'auteur et le titre du livre. Le nom de la collection « Un livre dont vous êtes le héros » est inscrit en haut au centre, en grandes lettres blanches. La couverture comporte deux logos : une version stylisée du premier logo (écu et épée) en bas au centre, et le logo anglais représentant une dague et le sigle « FF » en bas à gauche ;
  5. 2018- : en grand format, une nouvelle maquette reprend les illustrations de la nouvelle édition britannique de « Fighting Fantasy » par Scholastic (commencée en 2017). Un cadre noir au contours irréguliers enserre les l’illustration de couverture aux couleurs très vives. Le nom de l’auteur figure en haut sur le cadre. Le nom de la collection et le titre sont tous les deux en relief. Pour la première fois, un vernis sélectif met en valeur certains éléments.

Principes du jeu[modifier]

Les livres-jeux sont des récits d'aventure ou d'enquête mettant en scène un personnage (guerrier, parfois magicien ou enquêteur), que le joueur « incarne » à la lecture — comme dans un jeu vidéo où l'on commande les déplacements d'un héros. Pour faciliter cette identification, le récit est rédigé à la deuxième personne du pluriel (« vous »).

Le livre est divisé en plusieurs paragraphes, généralement 400 pour les Défis fantastiques. À la fin de chacun, plusieurs actions possibles sont proposées, et selon le choix qu'il fait, le lecteur est envoyé à un nouveau paragraphe. Des épreuves (combat, esquive d'une attaque, résistance à un sortilège, etc.) sont résolues grâce aux dés.

Particularités de la série[modifier]

Contrairement à certaines autres séries parues plus tard (comme Sorcellerie ! ou Loup Solitaire), les aventures des Défis fantastiques sont pour la grande majorité indépendantes les unes des autres[2]. Si elles se déroulent majoritairement dans le même monde, le joueur incarne presque à chaque fois un aventurier différent, et il ne progresse pas entre chaque aventure. Par contre, certains livres sont des suites d'autres livres, même si le héros est différent (par exemple, La Légende de Zagor est la suite de Retour à la Montagne de Feu, qui est la suite du Sorcier de la Montagne de Feu).

Il est donc possible de rejouer plusieurs fois l'aventure. Il semble même que cela soit un des mécanismes, notamment dans les premiers ouvrages : les différentes ramifications permettent, sauf exception, d'arriver à la solution, mais plus ou moins facilement. On réussit donc souvent l'aventure après plusieurs parties, par essai-erreur : quelle porte faut-il ouvrir pour avoir un objet important ou faire une rencontre bénéfique, quel embranchement mène-t-il vers un piège sans bénéfice, etc.

Règles[modifier]

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Les règles des Défis fantastiques sont très simples. Elles utilisent des dés ordinaires à six faces (D6).

Personnage[modifier]

Le personnage est déterminé par trois caractéristiques :

  • l'habileté (skill), dont la valeur est comprise entre 7 et 12 (on ajoute 6 au résultat d'un jet de dé), représente la capacité à combattre et à se mouvoir. Posséder une arme magique peut augmenter l'habileté au combat, être estropié la diminue ;
  • l'Endurance (stamina), dont la valeur de départ est comprise entre 14 et 24 (on ajoute 12 à la somme de deux dés), représente la santé ; le score baisse lorsque le personnage est blessé, empoisonné ou malade, et le personnage meurt lorsque le score tombe à 0. Manger, se reposer ou boire une potion de soin restaurent l’Endurance.
  • la Chance (luck), dont la valeur va de 7 à 12 (un jet de dé plus 6), représente la « bonne étoile », et doit fréquemment être « tentée » (en lançant deux dés et en comparant le résultat au score de chance) dans des situations périlleuses, au prix d'un point de chance qu'elle sourit ou non au héros. Le personnage peut regagner des points de chance lors de découvertes heureuses, en buvant une potion ad hoc, ou encore en bénéficiant d'une formule magique ou d'une bénédiction.

Selon les livres, le personnage peut avoir d'autres caractéristiques, pour refléter un aspect particulier de l'histoire (par exemple : foi, honneur, noirceuretc.). Faute d'une caractéristique indiquant le sens de l'observation ou la vivacité d'esprit, l'habileté joue parfois ce rôle quand il s'agit de vérifier si le personnage parvient à repérer une porte secrète ou résoudre une énigme.

Combat[modifier]

Les combats sont très simples. Le joueur lance deux dés et ajoute le score d'habileté, ce qui détermine la Force d'attaque de chaque protagoniste. Celui qui a la Force d'attaque la plus élevée blesse l'autre, qui perd 2 points d'endurance (la chance peut être employée pour modifier ce chiffre). En cas d'égalité, personne n'est blessé.

Lorsqu'il y a plusieurs adversaires, trois cas peuvent se présenter :

  • les adversaires sont considérés comme un seul ennemi, avec une seule habileté et une seule endurance ;
  • le héros doit combattre les adversaires l'un après l'autre, un à la fois ;
  • le héros combat les adversaires simultanément ; le joueur effectue autant de duels de Force d'attaque que d'opposants, mais un seul des opposants peut être blessé à chaque tour. Pour les autres, une réussite du héros indique simplement qu'il a réussi à parer ou à esquiver.

Dans certains cas, le héros a la possibilité de fuir. S'il choisit de le faire, il encaisse automatiquement une attaque.

Règles spécifiques[modifier]

Il y a d'autres règles spécifiques dans certains livres, comme des règles de magie.

Dans La Citadelle du chaos (The Citadel of Chaos, 1983), le personnage dispose d'un score de magie déterminé par 2d6 + 6. C'est le nombre de sort que le personnage pourra lancer, le nombre de sort que le joueur doit choisir en début d'aventure. Le choix se fait parmi 12 formules magiques (chance, copie conforme, endurance, faiblesse, feu, force, habileté, illusion, lévitation, l'or du sot, protection, télépathie) ; par exemple, s'il choisit une formule en trois exemplaires, il pourra le lancer trois fois au cours de l'aventure. Les formules de chance, d’endurance et d’habileté permettent d'augmenter les caractéristiques et peuvent se lancer n'importe quand (hors combat). Les autres formules ne peuvent être lancées que lorsque le paragraphe l'indique.

Dans le Manoir de l'Enfer (House of Hell, 1984), le personnage doit éviter de mourir de peur. La peur maximale qu'il peut supporter est déterminée par 1d6 + 6. Avant de commencer l'aventure, le héros a un total de peur de zéro qui augmentera ensuite en fonction des situations ou rencontres effrayantes qu'il pourra faire. Si le maximum de peur tolérable est atteint en cours d'aventure, le héros meurt de peur.

Dans Le Combattant de l'autoroute (Freeway Fighter, 1985), les dégât occasionnés en combat sont variables (1 point d’endurance à mains nues) ; si un personnage perd plus de 6 points d’endurance lors d'un combat, il est hors de combat et à la merci de ses adversaires. Le combat à arme de tir se déroule de la même manière que le combat rapproché, mais la perte en cas de blessure est de 1d6 points d’endurance, et il n'y a pas de notion de « hors de combat », l'issue est nécessairement la mort d'un des combattants. Le combat entre véhicules se déroule de manière similaire au combat entre personnages ; le véhicule dispose d'une puissance de feu (déterminée par 1d6 + 6), qui joue le même rôle que l’habileté, et d'un blindage (2d6 + 24), qui joue le rôle de l’endurance.

Dans La Planète rebelle (Rebel Planet, 1985), le héros est un spécialiste des arts martiaux. Lors d'un combat à mains nues, il jette 1d6 à chaque assaut remporté ; sur un résultat de 6, il touche un point vital qui met son adversaire hors de combat, sinon, il inflige des dégâts normaux.

Dans L'Épée du samouraï (Sword of the Samurai, 1986), le héros a appris des techniques spécifiques de bujutsu comme le karumijutsu (techniques de « déplacement léger », permettant des sauts acrobatiques), le iaijutsu (frapper en dégainant), le ni to kenjutsu (combat à deux sabres)… Les techniques de combat donnent des bonus ; pour les autres, à certains paragraphes, le personnage peut faire usage de ces techniques, il s'agit d'un choix parmi d'autres dans le paragraphe. Le personnage dispose aussi de points d'honneur ; s'ils tombent à 0, le personnage est déshonoré et se fait seppuku.

Dans La Forteresse du cauchemar (Beneath Nightmare Castle, 1987), le personnage dispose de la caractéristique volonté. Lorsqu'il rencontre une situation horrible ou déstabilisante, il doit « tester sa volonté » ; cela se déroule de la même manière qu'un test de chance (le test est réussi si le jet de 2d6 est inférieur ou égal au score, puis on soustrait un point de volonté quel que soit le résultat). Si la volonté tombe en dessous de 6, le personnage devient fou.

Dans Les Spectres de l'Angoisse (Phantoms of Fear, 1987) le héros dispose de points de pouvoir (2d6 + 6 au départ, pouvant par la suite s'élever au-delà du total de départ) ayant une double fonction :

  • ils servent de points de magie, chaque sort coûtant un point de pouvoir. Il y a six sorts : Écran magique de protection, Illusion, Handicap, Lévitation, Détection et Feu. Leur utilisation n'est pas libre, il faut en avoir l'autorisation dans le paragraphe lu.
  • les points de pouvoir sont l'endurance du héros lors des combats dans le monde des rêves. Ceux-ci obéissent à des règles particulières et variables précisées dans chaque paragraphe concerné.

Dans les Gouffres de la Cruauté (Chasms of Malice, 1987), il existe la règle du combat à un coup pour les affrontements dans les lieux étroits en présence de vide comme un pont ou une saillie rocheuse. Dans ce cas un seul assaut détermine l'issue du combat. Il faut lancer 2 dés à 6 faces pour l'adversaire puis pour soi-même (sans tenir compte des points d'habileté). Celui qui fait le plus grand score précipite l'autre dans le vide. En cas d'égalité on relance les dés.

Dans Les Mercenaires du levant (The Crimson Tide, 1992), on commence avec un personnage enfant et l'aventure dure plusieurs années. On tient donc le compte de l'âge, qui fait évoluer les caractéristiques ainsi que les événements extérieurs. S'agissant d'une histoire de vengeance, le personnage a également une jauge de Férocité qui peut permettre d'avoir un surcroît d'énergie lors d'un combat mais fait également courir le risque de perdre son sang-froid..

Dans Le Siège de Sardath (Siege of Sardath, 1992), il existe un règle spécifique pour le tir à l'arc. Le joueur lance 2d6 et compare le résultat à son score d'habileté. Si le résultat est inférieur ou égal à son score d'habileté, la flèche fait mouche et l'ennemi perd 2 points d'endurance, sinon, le tir est manqué. Dans cette dernière situation, le joueur peut choisir de tenter sa chance pour qu'un heureux coup du sort lui fasse quand même atteindre sa cible. Par contre, si le sort est défavorable, non seulement la flèche rate sa cible mais l'arc se brise (heureusement il est réparable ultérieurement).

Univers[modifier]

La plupart des aventures se déroulent sur le monde médiéval-fantastique de Titan, qui comporte trois continents : Allansia, L'Ancien Monde et Khul (leurs noms ont été diversement traduits selon les ouvrages). Le monde a été élaboré au fil de la série, chaque auteur ajoutant sa part à l'ensemble du cadre de jeu (background), compilé et harmonisé par Marc Gascoigne (en) dans les suppléments au jeu de rôle tiré de la série, principalement Titan (1986), Allansia (1994) et Blacksand! (1990).

Les livres originaux anglais comportaient fréquemment une advanced fighting fantasy carte représentant la région où se déroule l'aventure, mais celles-ci sont presque toujours absentes des versions françaises. Ces plans, compilés avec celles publiées dans des romans ou magazines inédits en français, ont permis aux amateurs de constituer un atlas[10] et une mappemonde[11] de Titan.

Les livres[modifier]

La série contient toutes éditions confondues 67 ouvrages, dont la totalité est parue en français.

Sauf mention contraire, les livres contiennent 400 paragraphes et ont pour thème une aventure médiévale-fantastique.

Liste[modifier]

Note : l'ordre ici retenu est celui adopté dans les éditions françaises, qui diffère parfois de l'ordre de publication originale, d'où certaines incohérences dans les dates.

Le Repaire des morts-vivants (Keep of the Lich Lord) a été réédité en anglais en 2014 mais en dehors de la collection Fighting Fantasy : il a été adapté à l'univers de Fabled Lands.

Clash of the Princes[modifier]

La série de livres-jeux Clash of the Princes est une série dérivée des Défis fantastiques ; elle est sous-titrée A Fighting Fantasy Two-Player Adventure. Elle ne contient que deux livres, Lothar le Sorcier (The Warlock's Way) et Clovis le Chevalier (The Warrior's Way), qui peuvent être joués soit indépendamment selon les règles des Défis fantastiques, soit à deux joueurs, chacun ayant un livre. Ces livres ont été intégrés par Gallimard dans la collection Double Jeu, avec les traductions de la série Double Game.

Les livres se déroulent dans le royaume de Gundobad[note 3]. Aucune indication ne permet de situer ce royaume sur Titan, rien n'indique d'ailleurs qu'il soit sur cette planète.

Adventures of Goldhawk[modifier]

Ian Livingtone a écrit une série quatre livres, Adventures of Goldhawk: First Fighting Fantasy Adventure, destinée à intéresser les jeunes lectrices et lecteurs pour les amener vers les Défis fantastiques :

  1. Darkmoon's Curse (Puffin Books, 1995, (ISBN 978-0-14037727-9)
  2. The Demon Spider (Puffin Books, 1995, (ISBN 978-0-14037728-6)
  3. Mudworm Swamp (Puffin Books, 1995, (ISBN 978-0-14037069-0)
  4. Ghost Road (Puffin Books, 1995, (ISBN 978-0-14037070-6)

Dans les autres médias[modifier]

Jeux de rôle[modifier]

Figurines et jeux de figurines[modifier]

En 1985, Citadel Miniatures a sorti des figurines en plastique de 60 mm pour un jeu, Fighting Fantasy Battlegame, sous la licence Fighting Fantasy Heroes. Cela devait être initialement un jeu complet, vendu dans une boîte, avec une maquette de donjon modulable ; finalement, Citadel sort les figurines d'une part, et un ensemble comprenant des dés et les règles du jeu d'autre part, sous le nom Fighting Fantasy Battlegame Rules and Dice[14].

En 2014, Scriptarium fait sculpter une figurine représentant le mage Yaztromo (personnage apparaissant dans La Forêt de la malédiction, Le Temple de la terreur et La Crypte du sorcier), en édition limitée à 200 exemplaires, comme contre-partie pour les souscripteurs au financement participatif pour la traduction de l'ouvrage Titan.

La même année, Otherworld Miniatures sort une série de figurines officielles de 20 mm[15]. L'entreprise Pure Evil Miniatures aurait aussi un projet de figurines[16].

Jeux de société[modifier]

En avril 2015, l'éditeur Greywood Publishing[17] annonce un projet de jeu de société de Jamie Wallis appelé Fighting Fantasy Quest[18].

Jeux informatiques[modifier]

Au milieu des années 1980, un certain nombre de livres ont été adaptés pour le ZX Spectrum :

  • The Warlock of Firetop Mountain ;
  • The Citadel of Chaos ;
  • The Forest of Doom ;
  • Temple of Terror ;
  • Seas of Blood ;
  • Rebel Planet ;
  • Sword of the Samurai.

Deathtrap Dungeon a fait l'objet d'une adaptation libre en 1998 sur PC et PlayStation par Eidos Interactive, l'auteur du livre (Ian Livingstone) étant d'ailleurs à l'époque le président du conseil d'administration d'Eidos Interactive.

L'entreprise canadienne Big Blue Bubble a adapté plusieurs livres pour Nintendo DS (Fighting Fantasy: The Warlock of Firetop Mountain, 2009), et pour la gamme Apple iPhone, iPod Touch et iPad :

  • Fighting Fantasy: The Warlock of Firetop Mountain  ;
  • Fighting Fantasy: Deathtrap Dungeon ;
  • Fighting Fantasy: Citadel of Chaos ;
  • Fighting Fantasy: Creature of Havoc ;
  • Fighting Fantasy: City of Thieves.

Plusieurs mods ont été réalisés sur des Défis fantastiques : un sur Morrowind (Annastia) et un sur Skyrim (Fighting fantasy).

Autres jeux[modifier]

Films[modifier]

En 2010, la maison de production anglaise Superteam Production annonce la mise en préproduction de House of Hell (Le Manoir de l'Enfer), pour une sortie prévue en 2013.

En 2011, Mark Holdom[19], Inc. (MHI) achète les droits de Deathtrap Dungeon (Le Labyrinthe de la Mort)[20] pour une adaptation filmée, en partenariat avec Celsius Entertainment. L'adaptation serait « un croisement de Saw et de Gladiator », avec la volonté de développer une franchise. Le scénario serait de Martin Gooch (en) (Gothic Manor ltd)[21],[22].

En 2013, ces deux projets semblent abandonnés.

Jargon[modifier]

Les fans de la collection ont développé un jargon sur les forums dédiés[23],[24] :

  • KTS : kill the sorcerer, aventure dont le but est de tuer un sorcier (maléfique, bien entendu) ;
    exemples typiques : la trilogie de Zagor (Le Sorcier de la montagne de Feu, Retour à la Montagne de Feu, La Légende de Zagor), La Citadelle du Chaos, La Cité des Voleurs, La Sorcière des Neiges, Le Temple de la Terreur, La Créature venue du Chaosetc. ;
  • OTP : one true path, aventure ne pouvant être réussie que par un chemin ; la plupart des livres écrits par Ian Livingstone sont des OTP ; par exemple La Cité des voleurs, Le Labyrinthe de la Mort, Le Temple de la Terreur, Les Sceaux de la Destructionetc. ;
  • perso 12-24-12 : personnage le plus puissant que l'on puisse créer (12 en habileté, 24 en endurance et 12 en chance) ; à l'inverse, le personnage le plus faible possible est dit « 7-14-7 » ;
  • PFA : paragraphe de fin d'aventure ; désigne un échec autre qu'une mort au combat.

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Numérotation de la première et de la deuxième édition française.
  2. Numérotation de la troisième et de la quatrième édition française.
  3. Dans la réalité, ce nom est le nom anglais de Gondebaud, roi des Burgondes.

Références[modifier]

  1. « Les livres dont vous êtes le héros ont-ils encore la côte ? », micro.info, 31 décembre 2008.
  2. 2,0 et 2,1 Pierre Ropert, « L'Article dont vous êtes le héros : une histoire des livres-jeux », sur radiofrance.fr/franceculture, , aller en 18, puis en 15.
  3. (en) Arthur B., « The Reading Canary: Fighting Fantasy (Part 5) », sur Ferretbrain.com,
  4. (en) Dave Morris et Jamie Thomson (en), The Keep of the Lich Lord, Fabled Lands Publishing, , 222 p. (ISBN 978-1-909905-21-4) ; une version collector est également en préparation chez l'éditeur Megara Entertainment en 2015
  5. (en) Dave Morris, « Unearthing the Lich Lord », sur http://fabledlands.blogspot.fr,
  6. « La Malédiction de la Momie (tp) », sur Gallimard.fr
  7. 7,0 et 7,1 On pourra par exemple se reporter à la discussion sur le sujet dans le fil MarkTwang, « Edition Gallimard grand format », sur La Taverne des aventuriers, (consulté le 27 avril 2018)
  8. MarkTwang, « [VO vs VF] », sur Facebook, (consulté le 27 avril 2018)
  9. « Book Cover Formats », sur Wiki Titannica (consulté le 27 avril 2018)
  10. http://www.fightingfantasy.org.uk/BookofAtlan/index.html
  11. http://fightingfantasy.org.uk/BookofAtlan/Detail/index.htm
  12. de son vrai nom Alkis Alkiviades
  13. Le livre est présenté comme étant de Ian Livingstone, mais celui-ci a déclaré dans You Are the hero que le livre était en fait de Keith Martin, voir Green 2014. Les fans s'en doutaient déjà, voir par exemple Throm le barbare, « La Légende de Zagor »,
  14. (en) « Fighting Fantasy Battlegame », sur Wiki Titannica
  15. (en) « FF Series - Official Fighting Fantasy Miniatures », sur Otherworld Miniatures
  16. (en) « Pure Evil Minis Bring Fighting Fantasy Villains To Life! », sur Beast of War
  17. Site web de Greywood Publishing, greywoodpublishing.com (consulté le 3 septembre 2017).
  18. (en) « Fighting Fantasy Quest »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fightingfantasyquest.com,
  19. Profil de Mark Holdom sur imdb.com
  20. (en) « Holdom lines up Marcel, Deathtrap Dungeon » Geoffrey Macnab, Screendaily.com, 26 mai 2011.
  21. http://www.fightingfantasycollector.co.uk/ — annonce du 26 mai 2011
  22. Can You Survive the Deathtrap Dungeon ?, IMDb, 26 mai 2011
  23. « Lexique des livres dont vous êtes le héros », sur Litteraction
  24. « La longue liste des clichés dans les Défis fantastiques », sur Les Défis de Titan

Annexes[modifier]

Bibliographie[modifier]

Liens externes[modifier]

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