Coordination nationale lycéenne
La Coordination nationale lycéenne (CNL) ou Coordination lycéenne nationale (CLN) a été créée en 1993, sur le campus de Jussieu (Paris), en présence de 80 délégués représentant les établissements de la capitale, de la région parisienne et d’une vingtaine de départements, dans le but d'obtenir des conditions d’études décentes. Les coordinations lycéennes sont des systèmes mis en place lors des grandes mobilisations contre des projets phares (par exemple, la loi Fillon en 2004-2005) pour permettre aux lycéens de s'organiser de façon autonome et indépendamment des étudiants. Ce type d'organisation permettant d'accroître l'efficacité des actions, des manifestations et des revendications.
Elle fonctionne sur la base de 5 délégués pour les villes de plus de 200 000 habitants et 2 pour les plus petites villes.
En 2005 dans le cadre du mouvement lycéen contre la loi Fillon, la coordination appela les lycéens à participer aux manifestations contre la loi Fillon[1],[2].
En 2006, elle a été reformée en parallèle de celle des étudiants[3], la première réunion ayant eu lieu à Rennes le . Le , pour la septième Coordination Nationale Lycéenne et Étudiante est votée une grève générale reconductible contre les Contrat première embauche[4].
En 2007, deux CNL ont eu lieu à Montpellier, une le week-end du et une seconde le week-end du dans le cadre du mouvement contre la LRU[5].
En 2008, une CNL a eu lieu à Paris le weekend du dans le cadre du mouvement contre la LRU[réf. nécessaire].
Toujours en 2008, une première CNL a eu lieu à Paris le samedi dans le cadre du mouvement contre les suppressions de postes. D'autres réunions ont suivi, les samedi 3, 10, 17 et , toujours à Paris[réf. nécessaire].
Dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites, en 2010, une première Coordination Nationale Lycéenne s'est tenue le dimanche , à Paris[réf. nécessaire]. Celle-ci a, en outre, exigé le retrait de la loi.
Dans le cadre de la lutte contre la loi Vidal, la Lycéenne Nationale (CLN) s'est réunie les 5 et à Bordeaux, les 26 et à Ivry-sur-Seine, et les 9 et à Toulouse[réf. nécessaire].
Les 22 et , dans la continuité du mouvement contre la Loi Vidal mais aussi par solidarité avec les autres secteurs en lutte, une nouvelle CLN a eu lieu à Valence. En décembre une délégation de la CLN sera reçu par le recteur de l'Académie d'Aix-Marseille[6].
Le à Nîmes à lieu une coordination pour réclamer l'abandon de la réforme des lycées, du projet de Service national universel et de Parcoursup[7].
Notes et références[modifier]
- ↑ « La coordination nationale lycéenne appelle à un rassemblement vendredi », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 9 mai 2020)
- ↑ Encyclopædia Universalis, « 10-16 février 2005 - France. Forte contestation de la loi d'orientation sur l'avenir de l'école - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le 9 mai 2020)
- ↑ « Les syndicats exigent une réponse claire », sur www.20minutes.fr (consulté le 9 mai 2020)
- ↑ Le Figaro, « Les étudiants votent la grève générale », sur Le Figaro.fr, (consulté le 9 mai 2020).
- ↑ « Toulouse. Arènes. Une chaîne humaine », sur ladepeche.fr (consulté le 9 mai 2020).
- ↑ « Marseille : des porte-parole de la coordination nationale lycéenne reçus par le recteur d’Académie », sur LaProvence.com, (consulté le 9 mai 2020)
- ↑ « Nîmes : la coordination lycéenne planche sur de nouvelles mobilisations », sur France 3 Occitanie (consulté le 9 mai 2020)
Liens externes[modifier]
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