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Cobanking

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Le cobanking est un terme né de l’émergence des nouveaux modes de consommation collaboratifs appliqués aux usages bancaires. La finalité du cobanking est de faciliter toutes les transactions d'argent entre particuliers, et de permettre à ces derniers de reprendre le contrôle de leur argent.

Principe général.[modifier]

Ce concept a été amené courant 2015 par Payname. La problématique de cette startup de la fintech française[1] est d’accompagner les nouveaux usages bancaires appliqués au domaine du collaboratif à travers une plateforme technologique qui agit comme tiers de confiance entre les particuliers. Le principe du cobanking repose sur l’autonomie qui est donnée aux consommateurs pour qu’ils utilisent leur argent comme ils le souhaitent. La finalité de cette tendance est de mettre tout en œuvre pour que le consommateur dispose de son argent en toute liberté, afin de faciliter, sécuriser et simplifier ses échanges bancaires[2]. À sa manière, le cobanking change la façon de consommer des individus, et le parallèle avec la consommation collaborative n’est donc pas superflu. Le cobanking s’inscrit dans la lignée des phénomènes de crowfunding et de crowlending, en mettant l’individu au centre des échanges. Cela fait déjà plusieurs années que le consommateur est remis au centre des échanges, à travers différents modes de consommation collaboratifs. Le financement participatif (ou crownfunding) permet d’obtenir un prêt de la part d’invididus qui n’évoluent pas au sein du système de crédit traditionnel. Ainsi, il y a une désintermédiation du processus, que l’on retrouve dans le concept de cobanking.

Les facteurs de cette mutation[modifier]

D’un côté, l’indice de confiance dans les outils numériques est arrivé à maturité, et les consommateurs sont à la recherche de solutions simples pour utiliser leur argent sans contrainte. De l’autre, la confiance accordée aux banques est en baisse, et les consommateurs sont donc enclins à voir de nouveaux modèles se développer. L’émergence de ce nouveau modèle de consommation arrive donc à un tournant de l’ère bancaire.

Le cobanking et la sécurisation des données.[modifier]

La sécurisation des données reste le principal frein à l’utilisation des usages collaboratifs. Les fintechs sont soumises à la même réglementation que les acteurs bancaires historiques. Elles travaillent donc en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour obtenir les agréments nécessaires à la légitimité de leur activité. La startup Prêt d’union avait ainsi obtenu l’agrément de crédit en 2011 après avoir lancé le premier crédit entre particuliers en France. Autre exemple, celui de la startup Payname, qui a obtenu en septembre 2015 l’agrément d’établissement de paiement. Ces agréments sont délivrés par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), qui contribue à la stabilité du système financier, et protège la clientèle des services liés à ce dernier. Avec cette ouverture de la part des acteurs du monde traditionnel de la finance, les fintechs développent leurs projets et les usages bancaires sont en pleine mutation. En obtenant ces agréments, les acteurs du cobanking répondent aux besoins émergents, tout en supprimant les freins liés à ces derniers.

La banque : un secteur qui bouge[modifier]

Les fintechs proposent des plateformes technologiques qui répondent aux nouveaux usages[3]. Ces startups mêlant finance et technologie réinventent le fonctionnement actuel des banques à l’aide de nouveaux services. Elles se caractérisent par leur caractère disruptif, qui va à l’encontre des principes établis à l’heure actuelle par les acteurs bancaires traditionnels. Et le monde de la finance évolue ainsi avec ces nouveaux acteurs. Certains acteurs bancaires décident d’ailleurs d’investir dans ces fintechs, par le biais de levées de fond, mais également par des rachats (comme celui de Leetchi par le groupe bancaire Crédit Mutuel Arkéa[4]). Les collaborations s’organisent au fil du temps et permettent d’activer la transformation digitale des acteurs bancaires. En parallèle de ces collaborations, certains acteurs font le choix de conserver leur indépendance, à l’image de Payname.

La revue du cobanking, pour aller plus loin[modifier]

Lancée en juin 2015 par Payname, la revue du cobanking[5] a pour mission de donner des pistes de réflexion et des clés pour mieux comprendre le concept de cobanking. Dans le milieu financier, nous assistons actuellement à une mutation des échanges entre les individus, et cette revue apporte des pistes pour participer à l’évolution d’un système qui souhaite recentrer les échanges autour de la collaboration et de l’humain. Le premier numéro de cette revue trimestrielle décrivait le concept de cobanking, et elle évoque maintenant toute l’actualité autour de ce concept, par l’intermédiaire d’interviews et d’articles. Au-delà de cette édition papier, la revue du cobanking est également disponible en ligne. Pour aller encore plus loin et interroger les consommateurs autour de ce concept, Payname organise le café du cobanking, événement qui réunit les gens autour de tables rondes.

Notes et références[modifier]

  1. « Les 50 de la fintech : Payname, du paiement entre particuliers à la banque en ligne », sur usine-digitale.fr (consulté le 18 mai 2016)
  2. Olivier Harmant, « A l'heure des Blablacar, Airbnb... Payname mise sur l'essor du «cobanking» », sur FrenchWeb.fr, (consulté le 24 mai 2016)
  3. « Consommation collaborative : le cobanking », sur Roomlala (consulté le 24 mai 2016)
  4. « Crédit Mutuel Arkéa achète la FinTech Leetchi.com », sur lesechos.fr, (consulté le 18 mai 2016)
  5. « Accueil - La revue du cobanking », sur La revue du cobanking (consulté le 18 mai 2016)

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