Claude Marcoux
Claude André Marcoux (1941- ) est un écrivain et intellectuel français, né à Asnières le 24 mars 1941.
Biographie[modifier]
Au début des années 1960, alors jeune étudiant en biologie, il rencontre le poète Philippe Soupault (1897-1990). Accompagné de quatre amis, dont le poète Alain Lance (1939- ), il rend visite à l'auteur des Champs Magnétiques (1920) dont il admire alors l'écriture et la liberté d'esprit. Avec ses amis, il soumet à Philippe Soupault quelques poèmes, et celui-ci revient sur ce souvenir dans son chapitre "Les pas dans les pas" de Profils perdus (1963):
"Quatre jeunes gens, des étudiants, sont venus chez moi sous prétexte de m'apporter des poèmes. Ils me regardent avec tant d'attention que j'ai l'impression qu'à leurs yeux, je suis une bête curieuse. Ils observent mes gestes et mes regards et écoutent sans m'interrompre ce que je leur dis. (...) Je me souviens brusquement qu'à leur âge en compagnie de mes amis Louis Aragon et André Breton, j'allais (...) rendre visite à Apollinaire ou à Paul Valéry, mais j'étais moins attentif. (...) Ce qui les intéresse surtout c'est moins ce que je pense actuellement que ce que je pensais quand j'avais leur âge. Ce qu'ils voudraient savoir c'est pourquoi et comment est né le mouvement Dada[1]."
Familiers des clubs de jazz parisiens, tels que le Caveau de la Huchette, La Vieille Grille ou Le Chat qui pêche, les quatre amis rencontrent alors l'éditeur Eric Losfeld (1922-1979) et font publier, aux éditions Le Terrain vague, La Rue Tourne, recueil illustré par le dessinateur et peintre Fernand Teyssier (1937-1988), dans lequel Claude Marcoux fera publier ses poésies sous le titre "Les Gens"[2]. Philippe Soupault préface l'ouvrage, dont il qualifie l'expérience d'"exaltante": "Ces quatre amis ont choisi la pureté et la liberté. (...) Pour eux, ce qui compte, en effet, ce n'est ni le succès ni même la gloire mais seulement la poésie"[3].
Après avoir écrit d'autres poèmes dans la revue L'Action poétique, Claude Marcoux devient par la suite professeur de biologie, réalisant presque toute sa carrière d'enseignant à l'étranger, en Tunisie, au Laos, puis au Maroc durant une vingtaine d'années, où il se lie notamment d'amitié avec le peintre marocain Abbès Saladi (1945-1992) et où il rencontre l'artiste suisse Esther Tanner (1943- ), avant de revenir définitivement en France en 1984. Et durant toute sa carrière d'enseignant à l'étranger, il continue d'écrire, joue et monte des pièces de théâtres.
Aujourd'hui, il réalise régulièrement depuis les années 2000, des lectures publiques de textes littéraires, de théâtre, de prose et de poésie.
Œuvres[modifier]
- Claude Marcoux, "Les Gens", poésies, in La Rue Tourne, Édition Le Terrain Vague, 1961, p. 35-48
Lectures publiques[modifier]
- Gherasim Luca, Bernard Noël et Valère Novarina, 10 juin 2005 (Figeac)
- Choix de textes de Driss Chraïbi, 26 juillet 2006 (Figeac)
- "Le Square" de Marguerite Duras, 2 juin 2007 (Cahors) et 15 juin 2007 (Limogne-en-Quercy)
- Choix de textes de Bruno Schulz, 1er décembre 2012 (Saint-Céré)
- "Novecento pianiste" d'Alessandro Baricco, 1er mars 2013 (Assier)
- "Le Premier homme" d'Albert Camus, 10 octobre 2013 (Saint-Céré)
- "Premier amour" de Samuel Beckett, 12 juin 2014 (Escamps) et 13 juin 2014 (Grèzes)
- "Le Laboureur de Bohème" de Johannes von Tepl, 24 août 2014 (Marcilhac-sur-Célé)
- "le vélo de Berkovitz" de "Myette Ronday", mai 2017 (Figeac)
Bibliographie[modifier]
- Philippe Soupault, "Les pas dans les pas, in Profils perdus, Paris, Mercure de France, 1999 (1963), p. 121-145
Notes et références[modifier]
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