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Chromagraphie

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Cet article est essentiellement un témoignage sur l’ouvrage de Rouget de Lisle, visionnaire dans sa synthèse éclairée de production d’œuvres fidèles par des moyens industriels efficaces. La chromagraphie est « l’art de composer un dessin à l’aide de lignes et de figures géométriques et de l’imiter avec des matières colorées », selon Rouget de Lisle[1]. Cette technique décrite en 1839 en France, à Paris, expose un ensemble de méthodes et de procédés pour produire des tapisseries et tissus. Cela inclut les techniques suivantes :

  1. L’impression en noir et en couleur sur papier, canevas et tissus ;
  2. La préparation des couleurs et matériaux nécessaires aux dessinateurs, aux coloristes et fabricants de tapis et de tapisseries, classés selon une table chromatique ;
  3. Un procédé de fabrication de point, novateur en 1839 ;
  4. L’art de fabriquer industriellement des tapisseries comparables aux meilleures de l’époque.

Définitions[modifier]

Chromagraphie : art de composer un modèle à l’aide de lignes et de figures géométriques, et de l’imiter avec des matières colorées. Rouget de Lisle décrivait son procédé de composition et d’impression d’œuvres en couleur sur papier, canevas et tissus comme permettant de gagner 50 % de temps par rapport à une réalisation manuelle.

Étymologie[modifier]

Le mot chromagraphie vient du grec ancien Khrôma qui signifie « couleur » et Graphein qui signifie « écrire ». Cette étymologie est comparable à celle du terme scientifique « chromatographie », apparue seulement en 1908 et qui ne doit pas être confondu avec la chromagraphie de Rouget de Lisle.

Histoire[modifier]

L’intention de Rouget de Lisle était de « créer une occupation amusante et lucrative aux dames et aux artistes coloristes […] en développant le travail du coloris […] par la composition de modèles de goût qui le font aimer et rechercher » et en propageant «  le sentiment et l’amour du beau ». Il a entrepris de réunir et de classer les connaissances des peintres et des fabricants de tapisseries pour réaliser leurs travaux d’une manière « agréable, économique et complète ». Ces travaux aboutissant à la chromagraphie ont bénéficié du support de grands noms du domaine à l’époque, dont l’administrateur de la manufacture royale des Gobelins, M. Lavocat, le directeur des teintures des manufactures royales, Michel-Eugène Chevreul, le chef d’atelier de la manufacture royale des Gobelins, M. Deyrolles[2], avec son fils, peintre des modèles de tapis. Rouget de Lisle était lui-même élève de M. Chevreul.

Principe[modifier]

Le principe général est de simplifier la chaîne complète menant d’une œuvre à sa reproduction sur un autre support, comme un tapis ou un tissu. Rouget de Lisle s’attache à recentrer le travail des différents intervenants sur des tâches à valeurs ajoutées, aussi bien pour les personnes que pour leurs productions. Il apporte un souci particulier à la qualité tout au long du procédé, notamment sur la gestion des couleurs et leurs exactes reproductions. Il expose « la loi du contraste simultané » et la « Table chromatique » permettant d’aboutir à des impressions de qualité. Il obtient ainsi 200 teintes au total. Ces 200 tons sont codifiés par un langage permettant leurs reproductions rapides lors de la confection de tapisseries. Le dessin de l’œuvre à reproduire complété des symboles des teintes de chaque point constitue la chromagraphie. Ce système rappelle la description moderne d’un fichier informatique de type Bitmap ou GIF 8 bits. Rouget de Lisle intègre également des signes pour les différents types de points à réaliser.

La chromagraphie dans son esprit et son principe se rapproche des arts numériques apparus depuis la fin de XXe siècle (« peintures », estampes, dessins, etc.)[réf. nécessaire]. La chaîne d’impression numérique à partir d’un fichier d’image digitale ramène la chaîne de production mécanique décrite par Rouget de Lisle à un ordinateur et une machine industrielle, telles qu’une imprimante, une tisseuse, etc.[réf. nécessaire]

Exemple[modifier]

Exemple de chromagraphie donné par Rouget de Lisle : (à venir).

Une des tables de signes symbolisant les teintes : (à venir).

Une des tables de tons selon les règles du contraste simultané exposé par Rouget de Lisle dans son ouvrage sur la chromagraphie : (à venir).

Notes et références[modifier]

Les extraits et exemples de Rouget de Lisle proviennent de son ouvrage Chromagraphie, ou L'art de composer un dessin à l'aide de lignes et de figures géométriques, de l'imiter avec des matières colorées, 1839 :

  1. Ce n'est pas Claude Joseph Rouget de Lisle, l'auteur de La Marseillaise mais A.-Amédée Rouget de Lisle (notice BnF no FRBNF31254102)
  2. Ce chef d'atelier était un Creusois issu d'une famille de tapissiers d'Aubusson. En matière de tapisseries, il participa, notamment, à la mise au point de la technique dite du "travail à deux nuances".

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