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Busy Going Crazy

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Busy Going Crazy, (titre repris d’une œuvre de Barbara Kruger présente dans l’exposition) est une exposition présentée par la Maison rouge à Paris du au .

Réalisée par un commissaire indépendant, David Rosenberg, qui est aussi critique d'art, et enseigne l'histoire de l'art à l'Université d'arts-plastiques de Paris 8 à Saint-Denis, cette exposition a présenté la collection privée du collectionneur belgo-brésilien Sylvio Perlstein.

Sylvio Perlstein[modifier]

Ce diamantaire-bijoutier passionné pour Dada, le Surréalisme, l’Art minimal et conceptuel, le Nouveau Réalisme, l’Arte Povera autant que pour la photographie des années 1920 à aujourd’hui, rassemble à peu près 300 œuvres.

Il explique lui-même : « La photographie 20-30 me passionne tout autant que l’art minimal et conceptuel. Je collectionne des œuvres dada et surréaliste comme l’art contemporain ou bien encore l’art des années 60 […] Je suis attiré par les œuvres non-conformistes, étranges. J’apprécie aussi beaucoup l’humour. Je choisis des œuvres dont je ne sais pas ce qu’elles sont véritablement ni pourquoi on les appelle œuvres d’art ».

Disposition[modifier]

Les œuvres sont disposées dans différentes salles qui se suivent et ont chacune une thématique propre. L’exposition commence par un feu rouge et vert : « piétons attendez! passez! » de Takis (Panayotis Vassilakis) puis une série de miroirs qui nous renvoient tous par leur aspect (soit flou car sablé, soit peint, soit où il est inscrit certaines généralisations…) à notre propre image.

Une salle est dédiée aux mots, elle regroupe donc des œuvres où seuls les mots servent de matériaux. “Salon de Lecture”. On y découvre une toile de Ben (« This is ar ») des dessins de René Magritte, des envois postaux d’On Kawara des néons de Bruce Nauman (non sing-none sign), une machine à écrire, des lettres éparpillées sur un tableau… Avant cette salle une autre présente des œuvres de Raoul Hausmann, « l’acteur » de 1945, de Man Ray «(«obstruction» 63 cintres en bois), un crâne reliquaire d’une ancienne collection de Paul Éluard, ou encore de Lou Scheper (encre et collage sur papier), Arthur Segal (huile sur toile cadre peint), La Joconde signé LHOOQ, non seulement moustachue mais encore rasée, œuvres plus que célèbres. Dans celle qui lui succède, intitulée : « Explosante fixe » on trouve des œuvres de Salvador Dalí, le « viol » de René Magritte, de Man Ray, des collages d’André Breton, ou une série de photos présentées sous forme d’un tirage de photomaton où différent hommes ferment les yeux. Une autre salle est dédiée aux photos noir et blanc : une série de mains (pouvant représenter différents métiers), une série de corps féminin nus dans leur intimité(parfois retouchée), une série de femmes qui se regardent dans un miroir, une série de photos de Paul Nougé (« Les buveurs », « les vendanges du sommeil », « la naissance de l’objet », « manteau suspendu dans le vide », « profondeur du sommeil », et « femme effrayée par une ficelle »). Toutes ces séries expriment le thème d’activité humaine et en particulier l’amour qu’il porte aux femmes et au corps féminin.

Dans la salle intitulée « Yellow Fever », c’est une approche de la mort qui est donnée par Sylvio Perlstein avec le néon «war», « hanging head » (tête suspendu du plafond), « 1985 biennal exhibition » de Vik Muniz.

Ceux qui représentent la conception du temps sont situés dans la salle : «ponctuation mécanique» où l’on trouve les œuvres d'Alexander Calder, de Jean Tinguely, Pol Bury et les électro-aimants de Takis. Suit une salle intitulé «+/-» où l’on peut observer «may 8, 1989», « counting alternative zero center ». Plus loin, une salle nommée « objets de mon affection » qui est en rapport avec une formule de Man Ray, présente des œuvres-objets dont un assemblage de manomètres d’Arman, des œuvres d’Antoni Miralda, de Man Ray mais aussi de Robert Malaval.

La salle «histoires belges» rassemble des œuvres qui ont pour but de détruire les clichés avec humour. On trouve une sélection des œuvres issue du conceptualisme belge. Des artistes comme Marcel Marïen, E. L. T. Mesens ou de Marcel Broodthaers (un fémur peint aux couleurs du drapeaux belge, un tableau présentant des coquilles d’œufs) mais aussi un panneau de moules et un de charbon, . D’autres salles comme « chambre avec vue » présentant un panorama d’Israël Kalya, the eliminator, miroir, néon… ou celle intitulée « photo concept » présentant un radiateur, une voiture volée. En dehors de toutes les salles à thèmes on trouve des œuvres d'Yves Klein, une colonne de plexiglas, un tableau de Sarah Morris « house for rent », une série de femmes nues dans leurs activités habituelles (les courses alimentaires ou la gym…). Deux vidéos où deux personnes expriment leur sentiment et leurs habitudes en anglais. Reste encore deux salles à thèmes : «Le playground » (le terrain de jeux) avec des œuvres de Robert Ryman, Daniel Buren, Agnès Martin, Robert Morris, Donald Judd pour ne citer qu’eux.

La visite se termine sur cette dernière salle située au sous-sol qui présente des œuvres plus choquantes telle que « Human Oddity » ou « Man Without Head » de Joel-Peter Witkin ou encore « The Interpretation Of A Dream – Triumph Of The Flesh » d’Andres Serrano.

Bibliographie[modifier]

  • Antoine de Galbert, David Rosenberg, Busy going crazy, Paris, Fage éditions / La Maison rouge, 2006, 160 p. (ISBN 2-8497-5057-3)

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