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Bretonnie

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La Bretonnie, dans l'univers de Warhammer, est une nation puissante peuplée par les Hommes. Son système est féodal mais néanmoins unifié par le système des Serments, tels que le Serment du Chevalier, le Serment de la Quête ou le Serment du Graal. Sa proximité avec Athel Loren, la forêt des Elfes Sylvains, lui ajoute ce côté mystique et fantastique que ne connaît pas l'Empire. Les Bretonniens craignent et respectent les créatures de la forêt, ces esprits de la nature dont fait partie la Dame du Lac que les Bretonniens révèrent, tel Sigmar dans l'Empire.

L'armée Bretonnienne a disparu lors de la nouvelle édition Warhammer âge of sigmar.

Armée bretonnienne[modifier]

Une armée de la Bretonnie est d'ordinaire axée sur deux types de troupes : les chevaliers et les roturiers (fantassins et archers). De plus, contrairement aux autres armées, l'ost bretonnien est toujours accompagné d'une grande bannière. Il y aussi les pégases et les hippogriffes qui sont des montures un peu particulières qui font partie des chevaliers

Les chevaliers[modifier]

Importance dans l'armée[modifier]

Une armée bretonnienne est principalement composée de chevaliers en armure lourde, souvent peu nombreux, mais capables de défaire de nombreux adversaires et d'encaisser des coups qui en auraient mis plus d'un à terre. Le sens de l'honneur des chevaliers de Bretonnie fait que leurs armées sont redoutables sur les champs de bataille. Les chevaliers excellent en outre aux prises de flanc.

Depuis toujours rassemblés en une formation spéciale, appelée le « Fer de Lance », les chevaliers possèdent un impact gigantesque en charge, bien que cette formation ait l'inconvénient d'offrir de larges flancs vulnérables aux assauts ennemis. La protection des flancs est donc un souci majeur pour tout général bretonnien, celle-ci étant habituellement confiée aux hommes d'armes, de simples roturiers qu'on a équipé pour la guerre.

Bénédiction de la Dame[modifier]

Les chevaliers sont souvent bénis par leur divinité tutélaire, la Dame du Lac, qui les protège alors des attaques ennemies.

Les figurines affectées obtiennent une sauvegarde invulnérable de 6+, qui passe à 5+ contre les attaques de force 5 ou plus. Cette bénédiction se dissipe toutefois s'ils fuient l'ennemi ou refusent un défi, preuve du courage qu'ils doivent montrer pour être dignes de leur patrie.

Parfois, une des damoiselles de la Dame du Lac accompagne personnellement une armée de Bretonnie mais sa magie se limite à une simple protection et les Bretonniens ne peuvent pas espérer l'emporter grâce à une déferlante de sorts. De toute façon, l'honneur de tout Bretonnien s'y refuserait.

Formation du chevalier[modifier]

Tout chevalier qui se respecte doit évoluer au sein de la chevalerie pour obtenir les faveurs de la Dame et progresser dans la hiérarchie des comtes et ducs de ces terres.

C'est pour cela que tout jeune, le futur chevalier rejoint une bande d'apprentis chevaliers appelés chevaliers errants et cherche à se faire remarquer par ses pairs. En effet si le jeune chevalier veut être digne des honneurs des plus grands, il lui faudra faire preuve de courage et de force au combat. C'est donc tout naturellement que ces jeunes se ruent sur le danger avec férocité, sans se soucier de conséquences souvent funestes. Cet engouement pour l'assaut est encore plus important si une damoiselle se trouve dans les parages.

Si, par chance, il survit à de nombreux combats, le jeune errant est adoubé chevalier par un baron et reçoit une terre et un château qu'il devra défendre. Il devient ainsi un chevalier du royaume et la plupart du temps reste dans celui-ci à s'entraîner à la joute ou à la chasse.

Autres chevaliers[modifier]

  • Certains s'engagent sur la voie de la recherche de l'illumination de la Dame du lac. Ils déposent leurs lances et abandonnent leurs boucliers, quittent leurs châteaux et s'engagent sur les voies de l'errance pour combattre les créatures les plus dangereuses et ce dans l'espoir d'attirer les faveurs de la Dame. Au combat, ils montent toujours des destriers mais manient de lourdes épées à deux mains. Ce sont les chevaliers de la Quête.
  • Si la Dame remarque la bravoure de l'un d'entre eux, elle peut le hisser au rang de chevalier du Graal et lui donnera à boire dans le calice sacré. Le chevalier n'est alors plus un homme mais devient l'incarnation de l'idéal chevaleresque et passera le reste de son existence à la protection des terres de Bretonnie au nom de la Dame. Souvent, on trouve ces chevaliers dans des endroits reculés ou des chapelles dédiées à la Dame.
  • Il existe aussi une classe de chevaliers particulière, du fait de leurs montures hors normes : les chevaliers pégases. Chevauchant ces destriers ailés de légende, ils partent à l'assaut depuis les cieux pour fondre sur l'ennemi et le terrasser. Ils sont les équivalents des chevaliers du royaume mais sont généralement issus d'une des familles nobles de la cité montagnarde de Parravon, là où l'on trouve ces mythiques chevaux ailés.

Les paysans[modifier]

Les chevaliers sont servis et parfois appuyés au combat par des hordes de paysans enrôlés sur les terres de leurs seigneurs. En temps de guerre, les paysans recrutés qui parviennent à survivre ont droit à une solde apparemment ridicule mais à leurs yeux princière.

Mal nourris, ils ne servent que piètrement leurs seigneurs à cause du vœu du paysan. En effet, ce dernier stipule que les roturiers se doivent de travailler d'arrache-pied pour accorder à leur seigneur un train de vie confortable, tandis que ce dernier se doit de les protéger des monstres qui pullulent sur la terre.

  • La plupart des paysans sont regroupés en unités d'archers s'abritant derrière des pieux en bois pour stopper les charges ennemies. Ces archers disposent d'une formation spéciale, utile en défense d'une part et qui permet à tous les archers de la formation de tirer d'autre part. La majeure partie des familles de paysans possède un arc, qui se transmet de père en fils et qui permet à l'homme de la famille de ramener quelques deniers de plus aux siens lorsqu'un affrontement requiert la présence des paysans. À cause de cela, les fils des paysans s'entraînent régulièrement au tir à l'arc, dans l'espoir d'améliorer leur revenu au lendemain de la bataille.
  • Des groupes de paysans se voient parfois confier une hallebarde et un bouclier afin d'offrir un appui aux archers. Le danger est bien plus grand pour ces hommes d'armes que pour les archers en période de guerre, c'est pourquoi leur solde est deux fois plus élevée (deux pièces de cuivre par bataille au lieu d'une).
  • Les plus méritants obtiennent le droit de monter à cheval et se regroupent en unités de sergents montés, chargés de défendre les flancs des chevaliers ou utilisés avant la bataille comme éclaireurs. Ils sont généralement très mal protégés et comptent plus sur leur vitesse et leurs arcs pour influer sur les combats. Tout paysan rêve un jour de devenir un de ces sergents montés en raison de folles légendes qui prétendraient que les plus doués d'entre eux pourraient être un jour adoubés chevaliers. En réalité, ces sergents devenus nobles se comptent probablement sur les doigts d'une main et ce, dans toute l'histoire de la Bretonnie.
  • Enfin, certains, sous la houlette d'un maître, construisent et utilisent sur le champ de bataille des trébuchets, seule arme de siège utilisée dans les armées bretonniennes.

Les pèlerins du Graal[modifier]

Certains paysans ou petites gens perdent la raison sous l'impulsion de prêcheurs fanatiques et se lancent à la suite d'un chevalier du Graal pour répandre la parole de la Dame. Ces fous furieux trimballent généralement un assemblage hétéroclite de divers objets ayant, semble-t-il, appartenu à un chevalier du Graal ainsi qu'un reliquaire transportant les restes d'un de ces saints hommes. Ces gens sont souvent perçus comme une gêne par les chevaliers qui ne sont pas lâchés d'une semelle par ces fanatiques et qui les voient rapporter leurs moindres paroles comme porteuses d'un sens flamboyant et d'une importance phénoménale; toutefois, force est de reconnaître qu'en temps de guerre, la frénésie qui les anime les rend capables d'actes surprenants.

Les pèlerins du Graal sont les seuls roturiers qui peuvent bénéficier de la sauvegarde de la Dame.

Géographie de la Bretonnie[modifier]

La Bretonnie compte 14 Duchés, eux-mêmes subdivisés en un certain nombre de seigneuries. Les Ducs, comme le Roi de Bretonnie, sont normalement des Chevaliers du Graal.

  • Couronne est la capitale du royaume où siège l'actuel roi de Bretonnie : Louen Cœur de Lion. Elle est située au nord du pays et est le lieu de sacre et de résidence des rois. Couronne est une gigantesque cité-château bâtie sur d'antiques ruines elfiques.
  • Parravon est une cité montagnarde du sud de la Bretonnie. Elle n'est accessible qu'en traversant un ancien pont elfique qui surplombe un imposant gouffre. La ville présente ainsi des qualités de protection fantastiques et n'a, à ce jour, jamais été prise malgré le nombre important d'assauts tentés. Parravon est connue pour être la terre natale des chevaliers pégases.
  • Gisoreux est probablement la cité bretonnienne qui a subi le plus d'attaques. Sa triple enceinte de fortifications a pourtant résisté à tout : skavens, orques, impériaux et morts-vivants ont été vaincus, après avoir tenté le siège de cette ville qui se trouve très près du Défilé de la Hache.
  • Le défilé de la Hache est le lieu de passage principal à travers les montagnes qui séparent l'Empire de la Bretonnie. Il s'agit également de la route principale des armées étrangères qui tenteraient des assauts dans les terres intérieures. Il s'agit donc d'un passage clé dans le royaume. Le château de Monfort en garde imperturbablement l'entrée.
  • les villes de Bordeleaux et Brionne sont les deux cités portuaires de l'ouest de la Bretonnie, comptant chacune une importante flotte de guerre qui veille sur les accès maritimes du royaume.
  • La forêt de Chalons, au sud du massif d'Orquemont, est située en plein centre du royaume.
  • La ville de Quenelles se trouve au sud-est de la Bretonnie et marque le dernier bastion des Hommes avant la mystique forêt de Loren, domaine des Elfes Sylvains. Elle est connue pour le nombre important de chapelles dédiées à la gloire de la Dame du Lac.
  • La nordique forêt d'Arden, tout près de la ville de Gisoreux est un point de passage quasi obligé pour tout paladin en raison du nombre important de bêtes sauvages et de créatures maléfiques qui y habitent.
  • Enfin, la tristement célèbre ville de Moussillon est un bastion mort-vivant depuis la trahison de Maldred de Moussillon et de sa femme, Malfleur. Descendant du régicide Mérovée, Mordred fut impliqué dans un odieux complot lorsqu'il tenta de s'approprier le trône par la tromperie. La ville a depuis été la cible de plusieurs croisades et demeure la dernière enclave du Mal en terre bretonnienne.
  • Les autres importantes duchés sont : L'Anguille, la Lyonnesse, l'Artenois, la Bastogne, l'Aquitanie et la Gasconnie.

Les personnages spéciaux[modifier]

  • Le roi Louen Cœur de Lion est l'actuel souverain de Bretonnie. Il a accompli de nombreux actes héroïques depuis son couronnement, en particulier contre les morts-vivants de Moussillon mais également contre des tribus chaotiques venues par la mer et à de nombreuses reprises contre les orques. Au combat, il monte un hippogriffe aussi puissant que loyal, Béaquis.
  • La fée enchanteresse est en quelque sorte le héraut de la Dame du Lac et donc par là même, sa plus puissante demoiselle. Il y a eu plusieurs fées enchanteresses au cours de l'histoire et l'actuelle se nomme Morgianna. Elle apparaît parfois aux chevaliers de la Quête ou rassemble les enfants dotés de pouvoirs magiques qui deviendront après leur apprentissage les demoiselles de la Dame du Lac.
  • Le chevalier de Sinople est un chevalier du Graal légendaire en Bretonnie, qui existe vraisemblablement, et sans explications, depuis des siècles. Il est communément reconnu comme étant le champion de la Dame du Lac. Il apparaît souvent à des chevaliers de la Quête, prononçant sa fatidique phrase : « Nul ne passe » et les engageant dans un combat singulier pour tester leur courage et leur détermination. Le chevalier ne semble toutefois pas être vivant, de nombreux témoignages de chevaliers l'ayant vu ramasser son casque vide, après avoir été prétendument décapité, allant dans ce sens. D'autres dires statueraient que les coups d'épées ou les flèches passent à travers lui, sans vraisemblablement le gêner. D'aucuns disent que le chevalier serait en fait l'esprit incarné de la Bretonnie elle-même, d'autres affirment qu'il est Gilles le Breton ou sa réincarnation. Quoi qu'il en soit, s'il apparaît parfois parmi les armées de Bretonnie, lorsqu'elles se préparent à affronter quelques ignobles ennemis, il ne commandera jamais l'armée mais combattra farouchement aux côtés des siens.

Peinture[modifier]

Dans le jeu de stratégie Warhammer Fantasy Battle, les Bretonniens offrent un grand nombre de possibilités de peinture, étant donnée leur appartenance à différentes cités. Les règles d'héraldique sont parfois suivies afin de créer des schémas de couleurs homogènes ou au contraire pour créer un blason propre à chaque chevalier. Les chevaliers composant des unités sont d'ordinaires de couleurs différentes, ce qui tranche avec les teintes uniformes traditionnelles des autres armées.

Références[modifier]



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