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Arthur (Kaamelott)

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Arthur Pendragon
Personnage de fiction apparaissant dans
Kaamelott.

Alexandre Astier
Alexandre Astier

Alias Arthur le Juste
Arturus (à Rome)
Le sanglier de Cornouailles
Activité Roi de Bretagne
Chevalier de la Table Ronde
Famille Uther Pendragon (père)
Ygerne de Tintagel (mère)
Reine Guenièvre (femme)
Cryda (tante maternelle)
Anna (demi-sœur)
Loth (beau-frère)
Gauvain (neveu)
Léodagan (beau-père)
Séli (belle-mère)
Yvain (beau-frère)
Aconia Minor (première femme)

Interprété par Alexandre Astier
Séries Kaamelott
Première apparition Dies Irae

Arthur Pendragon est un personnage de la série Kaamelott, interprété par Alexandre Astier.

Arthur (dit « le Juste ») est le roi de l’île de Bretagne et le souverain du royaume de Logres (s’étendant de l'Orcanie à l’Aquitaine), qu’il gouverne dans son château de Kaamelott (Camelot dans les légendes originales). Presque le seul être sensé de la série, il est pourtant très mal entouré, ce qui le met souvent à bout de nerfs. Il est en effet pratiquement le seul à comprendre la dimension symbolique de la quête du Graal et de la Lumière divine. Il est aussi le seul à voir la Dame du Lac, ce qui laisse son entourage perplexe. De tous ses chevaliers, son bras droit Lancelot est le seul, selon lui, qui « tienne debout ». Il se met en revanche souvent très en colère contre ses chevaliers incompétents - en particulier Perceval et Karadoc – même s’il a malgré tout une certaine affection pour Perceval, qui est le seul chevalier (hormis Léodagan, Yvain, et Gauvain, parce qu'ils font, d'une certaine façon, partie de sa famille) avec qui il mange seul à seul.

Chronologie[modifier]

Enfance et éducation[modifier]

Fils d’Uther Pendragon et d’Ygerne de Tintagel, Arthur n’a pas été élevé par ses parents mais par Anton, chevalier-fermier, au prétexte que sa naissance bâtarde aurait mis sa vie en danger à la cour. C’est pour cela qu’il n’aime pas vraiment qu’on parle de son père (« Ah, mais merde avec Pendragon ! »). De six à vingt ans, il est envoyé en camp d’entraînement romain pour suivre « le cursus militaire le plus réputé au monde » (dixit Ygerne). De cette période, il garde une marque « SPQR » au fer rouge sous le pied droit (Cryda de Tintagel), un goût prononcé pour les femmes de type latines, ainsi que certaines habitudes typiquement romaines, comme par exemple de prendre des bains fréquents ou préférer manger allongé. Il prie aussi secrètement le dieu romain Mars (Le Culte secret). Il est probable que nombre de ses idées « modernes » lui viennent de cette familiarité avec la civilisation de Rome, plus raffinée que celle de la Bretagne. Arthur est néanmoins certain que si l’Empire romain accepte son statut de roi local (dux bellorum, c'est-à-dire chef de guerre, en latin) fédérant les peuples bretons, c’est principalement parce qu’il est considéré comme l’un des leurs. Arthur fait cependant de son mieux pour cacher ce fait auprès de ses hommes, car étant de fiers Celtes ils pourraient très mal le prendre (Le Secret d’Arthur).

Depuis son enfance, Arthur a la particularité d’attraper un fort rhume chaque hiver, condamnant sa mère à lui prodiguer des soins à base d’infusions de soufre (Mater dixit). De plus, pour soigner ces rhumes, le petit Arthur allait souvent en cure avec le jeune Clodoric, qui sera plus tard chef des Wisigoths.

Livres III et IV[modifier]

À la fin du Livre III, Guenièvre part rejoindre Lancelot et Arthur ne cache pas sa joie de la voir partir. Dans le Livre IV, il la remplace peu de temps après par son amour secret : Mevanwi, la femme du chevalier Karadoc assoiffée de pouvoir, suivant la tradition de Vannes de « l’échange d’épouses » (pour éviter de devoir tuer Karadoc comme la loi l'exige). Mais le bannissement de la Dame du Lac et les mauvais présages que lui envoient les dieux (La Réponse) finissent par le convaincre que cette situation met l’équilibre du royaume et sa place de roi en danger. Malgré ses réticences à ouvrir les hostilités avec le camp de Lancelot, Arthur finit par lancer une opération pour récupérer Guenièvre et la rétablir dans son rôle de reine de Bretagne.

Livre V[modifier]

Dans le Livre V, Arthur se laisse convaincre par Ygerne et Cryda de replanter Excalibur dans le rocher et mettre ainsi en jeu son royaume, afin de réaffirmer sa légitimité auprès du peuple. Après une semaine d’essais infructueux par tous les prétendants pour retirer l’épée magique, Arthur s’apprête à la récupérer mais, de manière inattendue, y renonce au dernier moment. Il prétend être incapable de retirer l'épée et refuse de continuer à être roi, las de supporter tant de responsabilités et en pleine dépression. Il finit par trouver une ultime ambition qui redonnerait du sens à sa vie : avoir des enfants. Il se met donc à chercher ses anciennes maîtresses qu'il aurait pu mettre enceintes. Non seulement il n'en retrouve aucune, mais il apprend de source sûre qu'elles n'ont pas eu d'enfant de lui. En usant de ses pouvoirs magiques, Méléagant persuade Arthur qu'il est stérile, ce qui le pousse ultimement à mettre fin à ses jours en s'ouvrant les veines du poignet dans sa baignoire. Lancelot, venu pour le tuer, choisit alors de le sauver avec un sort de magie blanche.

Livre VI[modifier]

Le Livre VI permet de découvrir les dernières années romaines d'Arturus : enrôlé avec son ami Manillius dans la milice urbaine de Rome, où il s'ennuie, il prend très rapidement du grade grâce aux manigances du sénateur Sallustius, qui ne voit au début en lui qu'un Breton naturalisé Romain, avant que les souvenirs d'Excalibur ne lui reviennent par Merlin et la Dame du Lac, qui lui expliquent son destin. Pendant qu'il fait répandre la nouvelle de son retour en Bretagne par Merlin, Sallustius va lui permettre alors de devenir rapidement centurion, puis général et dux bellorum, en tuant un chef ostrogoth, puis chef de la Bretagne, tout en suivant des cours auprès d'Aconia Minor, qu'il épouse secrètement.

Ces souvenirs reviennent alors qu'il dicte ses mémoires au Père Blaise. En effet, depuis sa tentative de suicide, Arthur se laisse dépérir. Alors qu'il est atteint d'anémie et que les nobles du royaume défilent pour lui rendre hommage, il récupère le pouvoir officiellement des mains de Karadoc, devenu roi par les manigances de Mevanwi, et le passe à Lancelot. Par la suite, il sera sauvé par Venec qui pour le protéger des hommes de Lancelot s'enfuit avec lui à Rome. Il n'abandonne pas son rêve d'être père, préférant cacher les cicatrices de sa tentative de suicide pour ne pas effrayer les enfants. Pendant la fuite de l'ancien roi, les différents chevaliers se font capturer, les maisons saccagées par des hommes entièrement en blanc et Lancelot brûle la Table ronde, Méléagant ayant de nouveau réussi à manipuler Lancelot alors que celui-ci redevenait bon et l’amener à faire « table rase » du passé et du règne d'Arthur.

De nouveau à Rome, Arthur se réfugie à la maison de sa première femme et de l'ancien Général de Bretagne, laissée vacante pour les nécessiteux (ce dernier étant retourné en Macédoine, son pays d'origine, et ne voulant plus rien avoir à faire avec Rome).

Le Livre se finit sur un Arthur reprenant des couleurs et ayant des flashbacks de la première fois où il a retiré l'épée du rocher, un message indiquant que Arthur redeviendra un héros.

Caractère[modifier]

Arthur émet quelquefois des idées et des expressions critiques qui renvoient à l’époque moderne (par exemple, il est contre les condamnations à mort dans l’épisode Létal, contre la torture dans Arthur et la Question, ou contre l’esclavage dans Les Affranchis). Il s’efforce ainsi de mener des réformes, mais progressivement car il veut éviter de brusquer les mentalités, pas toujours prêtes selon lui à supporter de tels changements. Ses pensées anachroniques, sa recherche perpétuelle de perfection et son manque total de patience en font un personnage admiré mais incompris des autres membres de la cour de Kaamelott et du peuple.

Pour se tirer des situations embarrassantes, Arthur a la manie de mentir, souvent de façon grossière, et d’user de son autorité suprême pour éviter les contestations. Il a aussi singulièrement horreur d’être tutoyé (Le Fléau de Dieu, Le Justicier, La Voie Céleste, La Pythie…). De son propre aveu, Arthur a facilement tendance à la dépression (Unagi II, Le Bouleversé ou encore de manière plus fictif dans l'épisode Legenda). Arthur a peur du noir (ce dont Léodagan tentera de profiter dans Arthur et les Ténèbres), des serpents (Guenièvre et les Oiseaux), de sa corrosive tante Cryda et aussi de sa mère.

Il porte une affection pour les animaux (Le Cadeau) ce qu'il réfute dans Les Chiens De Guerre.

Arthur est connu pour ne jamais rire ou très rarement, sauf quand il est soûl (Le Spiritueux) ou qu'il le fait exprès (La Ronde, Le Forage, La Joute Ancillaire, Les Exploités II ...) ou lors de sa courte phase de régression infantile dans Le Monde D'Arthur. Il peut lui arriver (mais bien exceptionnellement) de rire par rigolade (le meilleur exemple est La Grande Bataille lorsqu'il jouera avec Perceval et Karadoc, c'est d'ailleurs le seul épisode où on les voit tous les trois sans qu'il y ait énervement de la part du Roi). On peut aussi l'entendre rigoler dans l'épisode Hollow Man après une de ses propres blagues.

Contrairement à Karadoc et Perceval, qui sont des habitués, Arthur et ses compagnons (le plus souvent Lancelot et Léodagan) entrent incognito à la taverne, de peur qu'on les reconnaisse et qu'on se moque d'eux parce que, selon Arthur, « les chevaliers à la taverne, c'est le déshonneur ». Ce point de vue est totalement contraire à celui du tavernier, qui estime qu'en venant régulièrement, Karadoc et Perceval « apportent du prestige à son établissement », dont ils sont ses meilleurs clients.

Relations[modifier]

Contrairement aux légendes originales, Arthur est ici vu comme étant polygame[1]. Marié à une seule femme, Guenièvre (on apprend cependant dans le livre VI qu'il s'est secrètement marié à Aconia, une Romaine de la haute société), il entretient des rapports extra-conjugaux sans se cacher avec un certain nombre de jeunes femmes du royaume de Logres : Azénor, Demetra, les Jumelles du pêcheur (qu'il est un des seuls à pouvoir différencier), Aelis, approximativement toutes les servantes du château et autres. Arthur n’aime pas véritablement sa femme ; leur union est avant tout un mariage d’intérêt pour rallier la Carmélide à la Bretagne, et ils n’ont été présentés que quelques jours à peine avant la cérémonie (Le Repas de famille). Ceci explique, ajouté au fait qu'il l'a promis à sa femme romaine, qu’il ne consommerait jamais son mariage – en fait, jamais, ce qu’il préfère garder secret (La Ronde II) – et se dispute souvent avec elle, même s’il peut lui arriver parfois de concéder des gestes de gentillesse. En effet, Arthur n'apprécie pas que qui que ce soit parle mal de son épouse, et nourrit tout de même au fur et à mesure de sa dépression (dans le livre V) une sorte de complicité platonique avec elle. Malgré leurs disputes quotidiennes parfois violentes, Arthur continue de partager son lit avec elle, et il n'est pas rare qu'ils se conseillent l'un l'autre sur les lourdes décisions à prendre.

Arthur déteste sa famille, qui le méprise en retour pour son statut de bâtard. Il essaie ainsi de réduire le plus possible ses contacts avec sa mère Ygerne et sa tante Cryda. Arthur côtoie plus sa belle-famille, notamment son beau-père Léodagan, mais finit régulièrement par se disputer avec lui devant les sommes que le seigneur de Carmélide veut dépenser pour la défense du royaume ou son refus d'appliquer les lois de Kaamelott chez lui.

Malgré les événements qui vont les séparer, Arthur considère que Lancelot est le seul chevalier de la Table ronde qui a de la valeur. Le roi est également attaché à Perceval, qu'il a fait chevalier sur demande de ses parents adoptifs (Perceval a été trouvé au milieu d'un cercle de culture bébé) et dont il aura à plusieurs reprises des indices sur l'importance de la destinée ; ainsi, Arthur prend le temps régulièrement de déjeuner seul avec Perceval, privilège qu'il n'accorde à aucun autre chevalier, mis à part ceux étant de sa famille (Léodagan, Yvain et Gauvain).

Liens externes[modifier]

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Références[modifier]

  1. « J'ai choisi de rendre mon Arthur polygame. » Alexandre Astier, interview sur Fun Radio, Mars 2005



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