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Andromak

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Andromak est une pièce de théâtre inspirée de la tragédie Andromaque de Jean Racine (1667). Elle est jouée pour la première fois en juillet 2004 (19, 20, 22, 23, 24, 25, 26, 27 juillet), durant le Festival d'Avignon, dans le cloître des Célestins[1],[2].

Distribution[modifier]

Mise en scène par Luk Perceval, la pièce est jouée en français par des acteurs belges néerlandophones[3] :

Scénographie[modifier]

  • Traduction et adaptation française : Géraud Didier, Monique Nagielkopf
  • Dramaturgie : Géraud Didier, Jan van Dyck
  • Scénographie : Annette Kurz
  • Costumes : Ilse Vandenbussche
  • Lumières : Mark Van Denesse, Luk Perceval
  • Assistante à la mise en scène : Lutje Lieven

Histoire et mise en scène[modifier]

L’histoire se déroule en Épire, dans le palais de Pyrrhus (héros de la guerre de Troie) où se trouvent, captifs, Andromaque et son fils Astyanax, ennemis jurés de la Grèce. Pyrrhus est épris d’Andromaque alors que celui-ci est promis à Hermione. Andromaque se refuse à lui, par fidélité à son mari défunt (Hector, roi Troyen). Avec eux se trouve Oreste, qui est amoureux de façon non réciproque d’Hermione, qui elle, ne l’utilise que pour son propre bien. Il songe donc à de nombreuses reprises au suicide, mais Pylade, son ami de toujours, l’en dissuade.

L’intrigue se déroule alors pendant environ une heure et s'achève de façon tragique : Pyrrhus est assassiné, Hermione se suicide et Oreste sombre dans la folie. Seuls Andromaque et son fils s’en sortent sains et saufs.

La pièce de Luk Perceval diffère de celle de Jean Racine notamment dans sa mise en scène. En effet, celle de Perceval est décrite comme transmettant une ambiance «tendue». Les acteurs sont tous regroupés sur un même autel, qui lui-même est entouré de lamelles de verre qui jonchent le sol. Le spectateur a constamment peur qu’un des acteurs tombe et se blesse. Perceval décrit sa mise en scène comme une réalisation moderne d’Andromaque. Les acteurs parlent très peu, tout se joue dans le langage du corps. Il a réalisé un «tableau vivant». Cependant, elle garde des aspects de la pièce d’origine dans le contenu de l'histoire.

Luk Perceval[modifier]

Luk Perceval, né en 1957, commence sa carrière en tant qu’acteur puis se met à la réalisation de pièces de théâtre. C’est un metteur en scène flamand qui débute dans les pays du Nord tels que l’Allemagne ou la Belgique. Il revisite essentiellement de grands classiques de littérature. Luk Perceval appréhendait son arrivée en France avec Andromak : il ne savait comment allait réagir le public face à sa liberté de mise en scène, s'ajoutant au fait qu’un « étranger » adapte une pièce classique de la littérature française.

Selon lui, son théâtre vise à transmettre des émotions fortes. Il insiste sur la nécessité du théâtre dans la société afin «d’humaniser» les hommes et de lutter contre un monde trop brutal et invente un théâtre évident et mystérieux, dépouillé et silencieux.

Critiques[modifier]

Les avis furent partagés sur cette mise en scène :

  • Danièle Carraz la décrit comme « une des plus fortes propositions de ce festival». De plus, selon elle, la mise en scène et la profondeur des gestes (quasi chorégraphiques) font de cette tragédie moderne un cérémonial cruel et fascinant »[4].
  • Dany Clair parle d’une renaissance de la tragédie Andromaque et des comédiens talentueux. « C'est un triomphe »[5].
  • Hervé de Saint-Hilaire, lui, juge cette pièce de façon dure. Il dénonce trop de liberté et de légèreté dans la mise en scène. Il va même jusqu'à la considérer comme une « insulte » pour la tragédie de Racine et la juge trop ennuyeuse pour une telle pièce[6].
  • Jean-Pierre Leonardi dénonce un appauvrissement généralisé, une vulgarisation à outrance de la pièce d’origine, une chute de goût dénuée de sens qui n’a finalement plus aucune visée intellectuelle. L’auteur de cette critique se dit déçu de la tournure qu’a pris le Festival d’Avignon qui est maintenant piétiné et lacéré. Il ne critique donc pas seulement la pièce de Perceval, mais aussi la métamorphose du Festival par rapport à ce qu'il était auparavant[7].
  • Selon Fabienne Darge, c'est le « k » de la Katastrophe[8].

Notes et références[modifier]

  1. https://data.bnf.fr/fr/39500873/andromak_spectacle_2004/
  2. Source principale : Fonds documentaire de la BNF - Maison Jean Vilar
  3. https://kaaitheater.be/fr/agenda/andromak
  4. Danièle Carraz, La Provence, 21 juillet 2004
  5. Dany Clair, Le Dauphiné libéré, édition Vaucluse, 22 juillet 2004
  6. Hervé de Saint-Hilaire, Le Figaro, 21 juillet 2004
  7. Jean-Pierre Leonardini, L'Humanité, 21 juillet 2004
  8. Fabienne Darge, Le Monde, 23 juillet 2004

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