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Alliance royale

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Alliance royale
Image illustrative de l’article Alliance royale
Logotype officiel.
Présentation
Président Pierre Bernard
Fondation 25 janvier 2001
Siège 104, avenue des Champs-Élysées
75008 Paris
Fondateur Yves-Marie Adeline
Positionnement Droite à extrême droite[1]
Idéologie Royalisme[1]
Couleurs bleu, blanc et jaune
Site web allianceroyale.fr

L'Alliance royale (AR) est une formation politique française royaliste fondée le par Yves-Marie Adeline. Elle vise à l'instauration d'une monarchie telle qu'elle peut être conçue au XXIe siècle, en prenant comme base la constitution de la Ve République.

Histoire[modifier]

Le parti est créé le par Yves-Marie Adeline[2], qui en devient par la suite président d'honneur.

Depuis janvier 2010, elle est dotée d'une structure « jeunes », les Jeunes Royalistes.

Le se tient à Paris le deuxième « Banquet des amis de l’Alliance royale », qui fête alors ses 10 ans. Ce banquet est présidé par son président, Pierre Bernard, député et maire honoraire de Montfermeil.

Objectifs[modifier]

La formation vise à mettre en lumière la problématique de la royauté au sein du débat politique. L'Alliance royale souhaite une « restauration moderne » de la monarchie en France « adaptée au XXIe siècle »[3].

L'Alliance royale propose dans ce cadre une monarchie dite « institutionnelle » avec un roi au rôle réel, qui représenterait efficacement les Français et serait indépendant des partis politiques[4], le tout dans un cadre démocratique[4].

Le parti entend « représenter tous les royalistes », et ne se revendique en conséquence ni orléaniste, ni légitimiste[4].

Dirigeants[modifier]

  • Pierre Bernard, président.
  • Robert de Prévoisin, délégué général.
  • Bruno Castanier, secrétaire général.

Résultats électoraux[modifier]

La participation aux campagnes électorales fait partie d'une stratégie de communication visant à proposer aux Français une alternative au système républicain. L'Alliance royale (AR) ne suit pas en cela la pensée de Charles Maurras (1868-1952) et n'envisage pas la prise du pouvoir par coup d'État mais par le travail d'un appareil politique.

Élections municipales[modifier]

2008[modifier]

Lors de ces élections, l'Alliance royale obtient plusieurs élus :

  • Xavier de Thoury, élu à Rouy (58) sur une liste de l’UMP avec 73,6 %[5]
  • Yves Méra, élu d'opposition d'Héricourt (70) en 3e position sur une liste divers droite avec 24,41 % des voix[6]
  • Olivier Pétiot, élu à Fruges (62) avec 55,4 % des voix
  • David Thisquen, élu à Perceneige (89) avec 50,9 % des voix (liste sans étiquette)
  • Jean Michel Hua, élu à Bougival (78) sur une liste de l’UMP avec 39,8 % des voix.

2014[modifier]

Depuis les élections municipale de 2014, l'Alliance royale est représentée par quatre élus municipaux, tous élus sur des listes non étiquetées AR[7] :

Jérôme Szczepanski, élu sans étiquette à Mouriez (dans le Pas-de-Calais)[8], n'est plus affilié à l'AR depuis janvier 2017, après en avoir été le délégué pour la région Nord-Pas-de-Calais[9].

L'AR avait également présenté deux listes autonomes, une dans le Ve arrondissement de Paris (Blandine Rossand en tête de liste, résultat 0,57 %) et une à Caudry dans le Nord (Joël Lamand en tête de liste, résultat : 1,52 % des voix)[1].

Élections européennes[modifier]

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste
2004 5 248 0,03
0 / 78
- Circonscriptions interrégionales
2009 3 994 0,02
0 / 72
-
2014 3 576 0,02
0 / 74
-
2019 3 150 0,01
0 / 79
30e Robert de Prévoisin

2004[modifier]

Pour les élections européennes de 2004 l'Alliance royale présente 150 candidats investis sous l'étiquette « divers » dans les sept circonscriptions de France métropolitaine pour un résultat de 5 248 voix, soit 0,031 % des suffrages exprimés.

Faute de moyens, les bulletins de vote de l'Alliance royale ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement sur le site internet du mouvement.

2009[modifier]

L'Alliance royale présente des candidats sur toute la France (hors Sud-Ouest et Nord-Ouest) aux élections européennes de 2009. Comme en 2004, les bulletins ne sont pas imprimés mais proposés au téléchargement.

Si globalement les résultats de l'Alliance royale sont inférieurs à 0,1 %, ils sont moins faibles dans certaines régions. Ainsi, à Versailles, le mouvement royaliste obtient 126 voix, soit 0,45 % des suffrages exprimés[10].

2014[modifier]

L'Alliance royale présente des candidats dans six régions sur huit sous le nom de « Une France royale au cœur de l’Europe ».

2019[modifier]

L'Alliance royale présente une liste nationale aux élections européennes de 2019, conduite par Robert de Prévoisin, une « Une France royale au cœur de l'Europe »[11],[12]. Elle obtient 3 374 votes, soit 0,01 % des voix[13].

Élections cantonales[modifier]

Aux élections cantonales de 2011, l'AR a présenté plusieurs candidats :

Élections législatives[modifier]

L'Alliance royale a présenté 34 candidats aux législatives de 2012, pour des résultats très modestes, à noter les « bons scores » de Julie Moreau (21 ans, 1re circonscription d'Indre et Loire, 0,17 % des voix), de Dominique Fitremann (56 ans, sixième circonscription du Val-d'Oise, 0,20 % des voix), de Patrick de Villenoisy (quatrième circonscription de Paris, 0,27 % des voix) et de Bernadette Chabanet (première circonscription des Yvelines, 0,34 % des voix).

Le parti présente un candidat lors l'élection législative partielle de dans la 3e circonscription de Lot-et-Garonne, Michel Garcia-Luna (suppléant : Patrick Esclafer de La Rode). Il finit à l'avant-dernière place, avec 54 voix (0,16 % des suffrages exprimés).

Pour les élections législatives de l'année 2017, l'Alliance investit 16 candidats[14]. Tous leurs tracts sont ornés d'une fleur de lys[15].

Élections présidentielles[modifier]

En 2012, Patrick Cosseron de Villenoisy, porte-parole de l'Alliance royale, est le candidat qui porte les couleurs des royalistes français. Il a annoncé sa candidature à Montfermeil, le samedi 17 septembre 2011, en présence de Pierre Bernard, président du mouvement, ancien député-maire et maire honoraire de Montfermeil. Il n'obtient cependant pas les 500 parrainages nécessaires et ne peut donc présenter sa candidature officielle[16],[17].

Robert de Prévoisin, délégué général de l'Alliance royale, s'est déclaré candidat à l'élection présidentielle de 2017 lors de l'université d'été de l'Alliance royale les 3 et 4 septembre 2016[18]. Seul candidat royaliste de cette élection, il échoue à obtenir les 500 parrainages pour pouvoir participer au scrutin.

Notes et références[modifier]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Laurent de Boissieu, « Alliance Royale (AR) », sur france-politique.fr, .
  2. « Un royaliste à l'assaut du Champ-de-Mars », sur leparisien.fr, (consulté le 28 mai 2019).
  3. « Candidat aux Européennes, le Calaisien Hugues Moulin milite pour le retour d’un roi à la tête de la France », sur Nord Littoral, (consulté le 1er septembre 2019)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur France-Soir, (consulté le 2 mai 2016).
  5. « RESULTATS ELECTORAUX ALLIANCE ROYALE 2008 - Royaliste Hauts-de-Seine », sur royalistes17.over-blog.com (consulté le 8 mars 2016).
  6. Charte de Fontevrault, « LE BLOG D’UN CONSEILLER MUNICIPAL ROYALISTE : Yves MERA L’OPPOSITION MUNICIPALE D’HERICOURT; Constructive,libérale royale et sociale. - charte.de.fontevrault.over-blog.com », sur charte.de.fontevrault.over-blog.com (consulté le 8 mars 2016).
  7. « Plusieurs élus royalistes aux élections municipales », sur activite-paranormale.net (consulté le 8 mars 2016).
  8. « Mouriez : le syndicat d’initiative en plein renouveau », sur La Voix du Nord (consulté le 8 mars 2016).
  9. « Jérôme Szczepanski », sur www.sylmpedia.fr (consulté le 21 mai 2018).
  10. « Résultats des élections européennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le 1er septembre 2019)
  11. Anne-Claire Lefetz, « Européennes : ces candidats qui veulent réinstaller un roi sur le trône de France », sur Valeurs actuelles (consulté le 1er septembre 2019)
  12. Fabien Cazenave, « Élections européennes : la liste des candidats de Une France Royale au coeur de l'Europe », sur Ouest-France, (consulté le 1er septembre 2019)
  13. « Européennes : quels sont les scores des listes qui ont fait moins de 5 % en France ? », sur France Info, (consulté le 28 mai 2019).
  14. Léo Caravagna, « Qui sont ces partis aux noms originaux qui se présentent aux élections législatives ? », sur Le Figaro, (consulté le 16 juin 2017).
  15. Geoffrey Lopes et Camille Adaoust, « Parti animaliste, Alliance royale, Parti pirate... Qui sont ces petits partis qui se présentent aux législatives ? », sur France Info, (consulté le 16 juin 2017).
  16. « Un roi... sinon rien! », sur Nice-Matin, .
  17. Philippe Peter, « Patrick de Villenoisy (Alliance royale) : "Conserver la démocratie tout en restaurant la monarchie" », sur francesoir.fr, (consulté le 8 juin 2012).
  18. Eric Martin, « Un candidat royaliste à la présidentielle de 2017 », sur ndf.fr, (consulté le 1er septembre 2019)

Voir aussi[modifier]

Bibliographie[modifier]

Articles connexes[modifier]

Liens externes[modifier]

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