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Ali ou Bata

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Membre méconnu de la célèbre bande d'Arezky el Bachir, Ali ou Bata présente un parcours de vie exceptionnel au XIXe siècle entre le Maghreb, l'Amérique et l'Europe.

Jeunesse et condamnation[modifier]

Présumé né en 1842, Ali ou Bata devient cultivateur dans le cercle de Dellys (Kabylie)[1]. Jeune homme, il est le témoin de la conquête coloniale de la Kabylie qui se déroule en 1857. En 1869, il est accusé de meurtre et condamné à 20 ans de travaux forcés par un conseil de guerre[2]. A une date inconnue mais antérieure au 15 janvier 1870, il parvient à s’évader du bagne de Guyane où il effectuait sa peine[3].

Une évasion entre Amérique, Europe et Algérie[modifier]

Son parcours est alors peu lisible mais il traversa d'une manière ou d'une autre l'Atlantique pour s'installer, peut-être après d'autres étapes, en Espagne. Il dut y rencontrer Raymonde Villarde, espagnole, dans l'arrondissement de Saragosse et se marier. Le couple émigre ensuite et s’installe à Conilhac dans le département de l’Aude dans la deuxième moitié de la décennie 1870[3]. Il y travaille notamment pour les Ponts et Chaussées. Son épouse décède en 1880 mais Ali ou Bata, qui a adopté le pseudonyme de Francesco Ramis reste au village de Conilhac encore quelque temps avec les deux enfants[4]. Ils rentrent en Kabylie au début des années 1890, mais repéré comme évadé du bagne, Ali ou Bata rejoint la bande d’Arezky el Bachir[5]. Il meurt dans un affrontement avec une colonne mobile le 12 janvier 1894[6]. Ses compagnons d'armes arrêtés sont pour certains condamnés à mort et d'autres sont envoyés au bagne de Nouvelle-Calédonie[7].

Bibliographie[modifier]

  • Antonin Plarier, Le Banditisme rural en Algérie à la période coloniale, Thèse de doctorat d'histoire sous la direction de Sylvie Thénault, Université Paris 1, 2019, p.404 (lire en ligne)
  • Alain Sainte-Marie, Réflexions sur le banditisme en Algérie à la fin du XIXe siècle, Oran, Centre de Recherche et d’information documentaire en sciences sociales et humaines, 1984, 10 p (lire en ligne).
  • Émile Violard, Bandits de Kabylie : bandits d’honneur kabyles au XIXe siècle, Alger, Alger-Livres Éditions, 2004 (rééd., 1895), 227 p.

Notes[modifier]

  1. Alain Sainte-Marie, Réflexions sur le banditisme en Algérie à la fin du XIXe siècle, Oran, Centre de Recherche et d’information documentaire en sciences sociales et humaines, , 10 p. (lire en ligne), p. 8
  2. Jugement rendu par le conseil de guerre à Alger, 22 janvier 1869, service historique de la défense, Vincennes, 5J-69.
  3. 3,0 et 3,1 Antonin Plarier, Le Banditisme rural en Algérie à la période coloniale, Thèse de doctorat d'histoire sous la direction de Sylvie Thénault, Université Paris 1, 2019, p.404 (lire en ligne)
  4. Acte de décès de Raymonde Villard, 10 septembre 1880, Archives départementales de l'Aude, 5E098.
  5. Emile Violard, Bandits de Kabylie: bandits d'honneur kabyles au XIXe siècle, Alger, Alger-Libres Editions, 2004 (rééd. 1895).
  6. S.a., Liste des bandits tués ou capturés, s.d. vers 1894, Archives nationales d'Outre-Mer, 7G2.
  7. Louis-José Barbançon, Caledoun histoire des Arabes et Berbères de Nouvelle-Calédonie, Nouméa, Association des Arabes et Amis de Nouvelle-Calédonie, (ISBN 978-2-9541675-0-3 et 2-9541675-0-5, OCLC 874940585, lire en ligne)

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