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Abrogation de la première constitution algérienne le 3 octobre 1963

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Élu premier Président de la République Algérienne Démocratique et Populaire, Ahmed Ben Bella écarte toute opposant à son pouvoir dans une indépendance nouvellement acquise. Il suspend la constitution le 3 octobre 1962 pour imposer sa vision sur l’Algérie indépendante.

Contexte historique[modifier]

Après la déclaration de l’indépendance le 5 juillet 1962 par le Gouvernement provisoire de la République algérienne dirigé par Benyoucef Benkhedda, dont l’autorité a été contestée par le Conseil national de la Révolution algérienne qui l’accuse de forfaiture et d’usurpation de pouvoir, la crise politique de l’été 1962 commence, mettant en rivalité les fractions de la révolution algérienne du GPRA, le CNRA, l’armée des frontières et l’armée de l’intérieur, les divergences ayant fini par se divulguer.

Un nouveau bureau politique du Front de Libération National a été créé dans la ville de Tlemcen appelé « Groupe de Tlemcen » et composé notamment d’Ahmed Ben Bella, Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed, Rabah Bitat, Mohamed Khider et d’autres personnalités, avec Ahmed Boumendjel porte-parole qui annonce qu’Ahmed Ben Bella et ses partisans ont constitué un Bureau Politique chargé de prendre en main les destinées de l’Algérie. A la suite des discordes entre les dirigeants historiques de la Révolution et l’éclatement de la guerre des Wilaya, le groupe se sépare, appelant par la suite à précéder l’intérêt de l’Algérie avant toute considération, et surtout l’arrêt des combats entre les unités de l’Armée de Libération Nationale revendiqué par les protestations populaires qui criaient « Huit ans de guerre Ça suffit ».

Élection de Ahmed Ben Bella premier Président de l’Algérie[modifier]

Ahmed Ben Bella se distingue parmi les chefs de la révolution surtout par ses ambitions politiques et noue des alliances dans plusieurs des Wilaya de la révolution, il s’impose désormais comme potentiel Président de l’Algérie. Le 9 septembre 1962 Ahmed Ben Bella, soutenu par le commandant de l’État-major de l’ALN (Armée des Frontières), le colonel Houari Boumédiène, entre à Alger. L’Assemblée Nationale Constituante présidée par Ferhat Abbas proclame le 25 septembre 1962 la naissance de la République Algérienne Démocratique et Populaire et désigne Ben Bella pour former le premier gouvernement. Quatre jours plus tard il est élu par cette assemblée comme le premier président de l’Algérie indépendante.

Règne politique de Ben Bella[modifier]

Ben Bella établit un régime personnel, épurant le FLN, l’Armée nouvellement fondée et l’administration hérités de la révolution. Il réduit la révolte en Kabylie et l’insurrection au sud à Biskra et emprisonne Mohamed Boudiaf, Hocine Aït Ahmed et le colonel Mohamed Chabani chef de la 6e Zone militaire ; qui réussissent à échapper sauf Chabani qui sera condamné à mort. Il écarte aussi Ferhat Abbes et le Secrétaire Général du FLN Mohamed Khider et interne tout opposant à son régime.

Il déclare par la suite qu'il a hérité d'une Algérie de misère et de pauvreté avec un bilan de guerre lourd et le déclenchement de la guerre des Wilayas.

Abrogation de la constitution le 3 octobre 1963[modifier]

Le 3 octobre 1963, Ahmed Ben Bella abroge la Constitution algérienne de 1963 (adoptée le 8 septembre 1963 par l’Assemblée Constituante). En 1964, Ahmed Medeghri, Ministre de l’Intérieur est forcé à la démission, puis Ahmed Kaïd, Ministre du Tourisme quitte le gouvernement et Abdelaziz Bouteflika, Ministre des Affaire Étrangères est démis de ses fonctions. Enfin, Chérif Belkacem est limogé du Ministère de l’Orientation Nationale.

Ben Bella, qui était président de la République, chef de gouvernement, et secrétaire général du FLN, élargit ainsi ses prérogatives en s’appropriant les ministères de l’Intérieur, de l’Information et des Finances.

Redressement révolutionnaire[modifier]

Le 19 juin 1965, le Ministre de la Défense Nationale Houari Boumédiène, entouré des membres du « Clan Oujda », Ahmed Medeghri, Ahmed Kaïd, Abdelaziz Bouteflika et Chérif Belkacem, renverse Ahmed Ben Bella dans un mouvement appelé le Redressement Révolutionnaire.

Notes et références[modifier]

Liens externes[modifier]

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