Église Sainte-Thérèse de Compiègne
Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). L'église Sainte-Thérèse, également appelée chapelle Debruxelles, est située dans le quartier de Bellicart à Compiègne. C'est une église, de type moderne, dédiée à sainte Thérèse de Lisieux et au sein de laquelle est pratiqué le rite tridentin appelé aussi forme extraordinaire du rite romain.
Historique[modifier]
Héritière de la corderie établie dans le faubourg compiégnois de la Porte-Chapelle (alors proche de la future église), Alexandrine Debruxelles-Ouarnier légua le terrain de cette fabrique ainsi que deux millions cinq-cent mille francs à la commune de Compiègne. En échange, et comme cela était requis dans son testament, l'argent et les biens devaient être utilisés pour des œuvres de bienfaisance, notamment pour une maison de retraite et pour la construction d'une église lui étant proche[1].
En 1936, Robert Fournier-Sarlovèze, député-maire de Compiègne et exécuteur testamentaire, fit débuter l'érection de l'église souhaitée. En raison des aléas de la Seconde Guerre mondiale, elle ne fut achevée qu'en 1948. Le , elle fut bénite par Félix Roeder, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, en présence de Jean Legendre, député-maire de Compiègne et d'Amédée Bouquerel, sénateur de l'Oise.
En 2002, lors de la vente de la maison de retraite Debruxelle à laquelle est attachée la chapelle, cette dernière est rachetée par la ville de Compiègne pour un euro symbolique[2].
Depuis 1978, les traditionalistes du Compiégnois avaient plusieurs lieux de culte : église d'Hodenc-en-Bray, différentes salles transformées temporairement en chapelles, puis l'église de Maulers jusqu'en 1983. La maire de Compiègne mit ensuite à disposition la chapelle Saint-Nicolas : Jean Legendre, en sa qualité de maire, reçut d'ailleurs Marcel Lefebvre en 1986. Finalement, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X racheta, en 2003, l'église Sainte-Thérèse pour 91 000 €[3], qui rouvrit ses portes le en présence de Philippe Marini, sénateur-maire de Compiègne.
Architecture et mobilier[modifier]
D'une capacité de 180 personnes, quatre grands vitraux en rosace ornent les murs latéraux et la nef a été réalisée selon la technique charpentière du « bateau renversé ». L'église possède également deux autels et un confessionnal.
Culte[modifier]
Notes et références[modifier]
- ↑ « Inauguration et bénédiction de l'église Sainte-Thérèse de Compiègne • La Porte Latine », sur La Porte Latine, (consulté le 12 janvier 2022)
- ↑ Nicolas Sévaux, « La ville acquiert la chapelle Debruxelles », sur leparisien.fr, (consulté le 12 janvier 2022)
- ↑ Nicolas Sévaux, « La chapelle au centre d'une bataille », sur leparisien.fr, (consulté le 12 janvier 2022)
Liens externes[modifier]
- Présentation sur le site La Porte Latine
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