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Synergologie

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'La synergologie est la discipline qui étudie et catégorise le langage corporel dans le but de mieux appréhender l’être humain.


Bien que souvent confondues, la notion du langage corporel tel que défini par la synergologie et la notion de « communication non verbale » doivent impérativement être différenciées et bien comprises. La notion de langage corporel désigne la corporéité [1], s'exprimant consciemment ou non consciemment à travers les gestes et les mouvements de parties déterminées du corps. [2] De son côté, la notion de communication non verbale utilise généralement de manière apophatique la notion de « non-verbal » qui signifie globalement "tout ce qui n’est pas la parole". [3]. C’est donc avec cette différentiation en tête que l’objet d’étude de la synergologie peut être défini comme étant le langage corporel de l’être humain en situation d'interaction.


La synergologie est une discipline encore très jeune, développée et officiellement créée en 1995 par Philippe Turchet, Dr en Sciences du langage (PhD). Bien que les outils d’observation et les concepts spécifiques à la synergologie soient aussi nouveaux que la discipline elle-même, les fondements scientifiques ayant mené à sa création reposent sur plusieurs branches de recherche bien connues telles que l'embodiment. D’abord popularisée hors des milieux académiques universitaires, les formations en synergologie ont connu d’emblée un grand succès au sein de plusieurs branches professionnelles (Ressources humaines, sécurité, management ).

Cette discipline a toutefois rencontré une forte résistance de la part de quelques étudiants et chercheurs universitaires, dû principalement au manque de publications scientifiques révisées par les pairs concernant la synergologie. La synergologie se trouve donc actuellement au cœur d’une controverse scientifique entre, d’une part, un groupe tentant de lui attribuer le statut de pseudoscience et, d’autre part, les synergologues tentant de clarifier leurs méthodes et d’encourager les chercheurs à tester leurs hypothèses et leurs concepts afin de répondre aux critiques.


Définition[modifier]

Philippe Turchet a donné naissance à la synergologie en 1995 en s'appuyant sur trois observations issues des neurosciences voulant que : 1) les pensées prennent forme d’abord dans le corps, avant de devenir conscientes, 2) les pensées ne se forment pas sur une base verbale et 3) les humains peuvent se comprendre sans se parler.

1. Premièrement, selon la perspective théorique de l'embodiment, les décisions humaines sont "embodied" c'est-à-dire façonnées dans des zones infracérébales du cerveau liées au corps [4],[5] avant d'émerger à la conscience. Ainsi l’activité du corps précédant la conscience de l’événement, [6] les stimulii sont d’abord observables dans l’espace corporel, avant d’être verbalisés [7]. Cette observation permet de comprendre que des réactions corporelles pourraient être observables avant que la personne n’ait pleinement conscience des pensées la traversant. Suivant cette théorie selon laquelle les pensées prennent naissance dans des zones infra-cérébrales liées au corps avant d'émerger à la conscience, [8] la synergologie postule que le langage corporel ne serait donc pas un langage co-verbal, car par ordre de précession le langage verbal, apparaissant à la suite du langage corporel, deviendrait langage co-corporel[9]

2. Deuxièmement, le langage corporel est dépendant de l'activité de la pensée plutôt que de celle des mots. Le champ médical l'aphasiologie montre que les contenus verbaux ne sont pas absolument nécessaires à l’expression de la pensée elle-même [10],[11],[12],[13] l'être humain continuant à penser même si une part de ses structures et réseaux neuronaux du langage sont lésés [14]). Il apparait donc dans ce contexte, l'interprétation du langage corporel doit être reliée à des supports émotionnels et cognitifs plutôt qu'à l'activité verbale[15].

3. Troisièmement, il existe une perspective de cognition partagée entre les interlocuteurs, à travers les neurones miroirs [16] – une famille de cellules nerveuses qui joue un rôle important dans la compréhension des actions d'autrui. Ce mécanisme cérébral , permettant d'observer son interlocuteur silencieux afin de s'adapter à lui a d'abord été observé chez les primates non humains [17],[18],[19],[20],[21],avant d'être repéré chez l'être humain. Certains auteurs établissent un lien entre l’état de la co-compréhension et une possible synchronisation cérébrale des locuteurs durant l’interaction [22],[23],[24]. Une part de l’ontogenèse du langage s’y adosserait : la relation mère-enfant et le développement de l’enfant suggérant fortement une telle hypothèse [25],[26],[27].

Ainsi, s’appuyant sur les trois concepts théoriques mentionnés ci-haut, la synergologie stipule que le langage corporel constitue un outil de communication universel entre les êtres humains, indépendamment du langage verbal. La synergologie est donc la première théorie du langage corporel s’appuyant sur des mécanismes cérébraux universels et non directement sur le langage verbal. C’est la raison pour laquelle elle prétend à l’universalité de ses concepts, chose qui était impossible à envisager tant que le langage corporel était directement mis en lien avec le langage verbal, puisque les langues varient d'un peuple à un autre. Dans une tentative de démontrer les concepts qu’elle avance, la synergologie s’efforce de lier certains mécanismes cérébraux avec le langage corporel. Ceci passe par des critères d'observation formels du langage corporel, des propositions conceptuelles nouvelles et des outils spécifiques d’observation de la corporéité humaine [28].

Étymologie (Etym Grec ancien συν- sýn, « ensemble avec », érgon « travail » et λόγος, lógos « parole, raison ») soit « être ensemble actifs en situation de communication »,


Cinq dimensions identifiées du langage corporel[modifier]

Selon la théorie synergologique, le langage corporel n'est pas lié automatiquement et directement au langage verbal. Il est défini soit comme a-verbal, soit pré-verbal, soit co-verbal soit quasi-verbal soit post-verbal [29]. Il varie ainsi dans le temps, avec un rythme, un tempo, des marqueurs différents à observer selon l'objet d'intérêt de la recherche.

- Dimension a-verbale du langage corporel. Une réaction corporelle a-verbale est la forme prise par le langage avant de devenir langage verbal chez l’enfant ([30]. Le langage intérieur est aussi la voie parallèle que prennent des pensées non exprimées. Cette rupture est a-verbale lorsque le sujet écoutant, pense à autre chose. Si l’attention a été définie sur une base qualitative, distinguée entre attention sélective, attention divisée et attention soutenue [31], c’est précisément parce que l’attention n’est pas toujours soutenue et le langage corporel, de fait est très souvent averbal. Les signes cognitifs précurseurs de l'endormissement du conducteur présents sur certaines voitures sont repérés sur les bases du langage corporel [32] Ces situations sans lien avec le langage verbal, sont en revanche directement repérables sur des critères de langage corporel.

- Dimension pré-verbale du langage corporel. La dimension préverbale du langage corporel correspond à toutes ces situations dans lesquelles le récepteur est silencieux écoute et anticipe sa réponse dans le silence [33]. Elle se déclenche donc en amont de la prise de parole de manière préverbale. Les ruptures de compréhension de type phonologique, lexical, morphosyntaxique [34], ressenties par le récepteur sont également de type préverbales. Le récepteur devient dans ces moments un émetteur silencieux pour le locuteur capable de comprendre que son interlocuteur ne comprend pas alors même qu’il ne le dit pas.

- Dimension co-verbale du langage corporel. Toute la gestuelle (les gestes dans l'espace) émis au moment où le locuteur parle sont considérés comme co-verbaux, parce qu'ils ont pour fonction d'appuyer le discours [35]. L'aspect de l'association du geste et de la parole les incite à être considérés comme tels même si dans la réalité des faits le geste qui a un rôle idéomoteur [36] est souvent en interaction émis un peu avant la parole qu'il aide à advenir.

- Dimension post-verbale du langage corporel. Durant une interaction, les énoncés prennent tout leur sens à leur conclusion. Brassac (1987) écrit : « La conversation est modélisée comme une dynamique cognitive conjointe où les énoncés successivement proférés acquièrent une signification rétroactivement » [37] le récepteur écoute ce que dit le locuteur jusqu'au bout pour conclure à son incompréhension ou son désaccord. Les ruptures dites discursives [38] sont ainsi très souvent post-verbales. Et là encore l’observation du langage corporel est la seule façon de comprendre et remédier aux non-dits. Là encore pour le locuteur, le récepteur comme dans les quatre autres situations se comporte en émetteur silencieux non conscient de cet état de fait.


- Dimension quasi-verbale du langage corporel. La langue des signes utilisée par les sourds donne au langage corporel un autre statut. Les signes corporels ont vocation chez eux à remplacer le langage parlé et de fait apparaissent comme quasi-verbaux. Ils ne seront pas analysés dans les même termes que le langage corporel traditionnel car les gestes sont effectués de manière consciente alors qu'ils sont mi-conscients dans les situations de communication traditionnelle entre entendants[39].

Des outils d'observation fondés sur une classification du langage corporel[modifier]

Le langage corporel est un objet d’observation qui demande des outils spécifiques. Une grille taxinomique de classification de l’information corporelle numérique est créée. Détaillant les mouvements quotidiens, elle permet de stocker l’information visuelle afin d’établir des comparaisons entre personnes et cultures différentes. [40] En l’occurrence la synergologie prend en compte non pas seulement la nature du geste, mais la dynamique du mouvement. Sa classification est fondée sur une base numérique vidéo afin de pouvoir comparer des mouvements entre eux. Elle est née de l’établissement d’une distinction entre:

  • 1. Microréactions : Mouvements ne faisant intervenir qu’un groupe de muscles et ne mettant pas en œuvre d’autres parties du corps. Expressions faciales, mouvements d’épaules, axes de tête, etc… sont de ce type.
  • 2. Autocontacts : Mouvements effectués par une main sur une partie du visage ou du corps. C’est une microfixation si la main est immobile, une microcaresse si une partie du visage ou du corps est caressée subrepticement, et enfin une microdémangeaison lorsque les ongles touchent subrepticement l‘épiderme.
  • 3. Boucles de rétroaction primaires et secondaires : Croisements de bras et de jambes (boucles principales) et croisements de doigts (boucles secondaires) : mains en prise, mains jointes, mains lavées, mains doigts croisés, mains en berceau, mains en V.
  • 4. Gestes : Observation de la(les) main(s) s’agitant dans l’espace en quatre niveaux. Choix de la ou des mains. Configuration de la main (fermée, ouverte, mi ouverte, pince, bourse, doigts tendus, éventail). Destination de la main. Valence des mots employés au moment de l’effectuation du geste
  • 5. Préhension : Gestes effectués avec un objet touché par la main, branche de lunettes, verre, paire de clefs, stylo…
  • 6. Des positions générales assises et debout marquant l'occupation générale de l'espace.

Chaque mouvement (1225 marqueurs corporels), est identifié et peut être croisé avec d’autres, si bien qu’il est possible d’établir un lien entre déplacements corporels et données verbales. En outre des codes spécifiques permettent de décrire les mouvements en trois dimensions et de marquer les déplacements dans l'espace pour chacun de ces marqueurs. La taxinomie synergologique par la diversité des dimensions posturo-mimo-gestuelles observées et croisées entre elles, ne possède pas d’équivalent aujourd’hui dans le champ scientifique.

La question d’une grammaire universelle du langage corporel[modifier]

La synergologie propose de mesurer les mêmes mouvements corporels effectués par des sujets différents pour voir s’ils sont accompagnés des mêmes arrière-plans mentaux. Si c’est le cas, le principe d’une grammaire universelle du langage du corps, pourrait être énoncé.

Le programme épistémologique de la synergologie ne remet pas pour autant en question l’existence de différences culturelles, mais observe qu’il ne faut pas confondre les rites fondamentalement culturels des réactions corporelles, qui pourraient être elles, universelles. Elle ne remet pas non plus en question la réalité de gestes symboliques propres à chaque culture, mais observe plutôt la rareté de ses gestes dits culturels. La taxinomie posturo-mimo-gestuelle synergologique devrait permettre de faire grâce à la numérisation et donc la comparaison immédiate des images observées, la démonstration de l’universalité du langage corporel lié à notre héritage ontogénétique et phylogénétique.

En synergologie, tous les états corporels observables sont répartis entre trois instances :

  • 1. Des attitudes conscientes indispensables à la compréhension de l'action (Ex : héler un taxi d’un geste de la main),
  • 2. Des attitudes mi-conscientes, non contrôlées, mais susceptibles de l’être une fois suscitée une prise de conscience (la quasi totalité des attitudes corporelles),
  • 3. Des attitudes non conscientes, impossibles à faire émerger à la conscience (Ex : la dilatation des pupilles).

En cela la comparaison inscrit la synergologie comme démarche sémio-corporelle, dans la droite ligne de Saussure (1916) et de sa définition de la sémiologie comme : « science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale » [41] La référence à ce linguiste est d’autant moins paradoxale, qu’il a évoqué trois niveaux de conscience, en langage : inconscient, semi-conscient et conscient. [42] La synergologie se situe dans cette veine théorique sémio-corporelle.

La validité scientifique[modifier]

La question centrale de la validité des connaissances, si délicate à établir en sciences humaines, est un enjeu fondamental. L'objectif de la synergologie est de montrer que les mêmes attitudes corporelles produites par des êtres différents, traduisent les mêmes arrières-plans mentaux et des les décrire.

La synergologie pour ce qui concerne ses modes de dèmonstration scientifiques, reprend le constat, établi par les courants d'épistémologie critique,[43] que la plasticité cérébrale (100 milliards de neurones) rend difficile la production de réactions corporelles uniques et prédites, face au même évènement. Les possibilités réactives de chaque e^tre humain étant toujours très diversifiées.

Mais, parallèlement la réfutabilité Poppérienne, offre au paradigme des sciences de l'esprit (en opposition aux sciences de la nature), une méthode permettant de répondre au caractère de rigueur. Selon le paradigme de la réfutabilité (ou falsifiabilité) , il s'agit de produire des démonstrations en donnant à d'autres la possibilité de montrer qu'elle pourraient être fausses en leur permettant de reproduire ses démonstrations.

La synergologie tente de se conformer à ce type de protocole à partir de la duplicabilité. [44].

S'il est difficile de faire produire des réactions corporelles uniques à des individus différents, il est possible en revanche de stocker dans des banques de données vidéos, des attitudes corporelles semblables déjà produites par des individus différents, pour voir si derrière les mêmes isomorphies corporelles, il n’y aurait pas également une isomorphie mentale. La duplicabilité est établie en croisant le langage corporel isomorphe (semblable) de personnes différentes aux critères de leur parole.

Par comparaison, même si l'état d'avancement des démarches n'est pas strictement comparable, l’ontologie dans le champ médical centrée sur les signes corporels est organisée autour d’une sémiologie de symptômes cliniques [45] collectés et regroupés. De son côté la synergologie fonde également ses concepts autour d'une ontologie des signes de type posturo-mimo-gestuel dans la tradition de la sémiologie Saussurienne.

Les propositions synergologiques sont fabriquées pour être réfutables [46],[47] Certaines ont d'ailleurs été réfutées,[48], et retirées, ou modifiées. Toutes les propositions synergologiques devraient être normalement réfutables mais c'est évidemment un mouvement complexe en constante évolution/réfutation car évidemment la multiplicité des attitudes corporelles complexifie la démarche .

Controverses et critiques faites à la synergologie[modifier]

La naissance de la synergologie, ouvre un débat épistémologique, celui de la reconnaissance d’une discipline née à l’extérieur du champ institutionnel et consacré de l’université. Il pose la question de la reconnaissance institutionnelle de cette discipline. Deux grands types de critiques sont faits à la synergologie.

La première critique émise à l'encontre de la synergologie, souvent utilisée comme argument pour lui attribuer le statut de pseudo-science, est qu'elle n'est pas significativement présente dans les recherches scientifiques avec révision par les pairs [49],[50] .

La réponse des synergologues à cette critique est l’explicitation de la discipline dans des travaux de recherche, thèses et articles scientifiques à comités de recherche. La constatation est faite du nombre faible des travaux attestant du caractère scientifique de la démarche et que la question de la pseudo-scientifcité de la discipline reste posée.

La seconde critique faite à la synergologie, provient du fait qu'elle est une marque commerciale. Ce à quoi les synergologues répondent que la défense par la marque est le seul mode de protection efficace des méthodes synergologiques. C'est également la seule façon de se protéger de la production de discours tendancieux sur le non-verbal susceptibles d'être appelés à tort "synergologiques". Mais cette forme de réponse ne semble pas aujourd'hui apte à éteindre ce type de critique [51]

Aujourd'hui, la notoriété de la synergologie reste fondée sur son exposition au grand public, à travers des ouvrages traduits en plusieurs langues, l'intervention de synergologues pour commenter l'activité politique, des reportages [52]ou son apparition dans des séries télévisées à travers l'activité de personnages télèvisuels. Tous modes de reconnaissance difficilement compatibles avec l'activité scientifique stricte ou tout au moins ne permettant pas d'en attester.

Notes et références[modifier]

  1. corporéité définie comme : « Ce qui constitue un corps tel qu’il est » (Littré, 1956, t. 3 : 840)
  2. Hennel-Brzozowska, A. (2008). La communication non-verbale et paraverbale perspective d’un psychologue. Synergies. Pologne. Traduire le paraverbal, 21-30. p.22.
  3. Hennel-Brzozowska, op-cit : p.22
  4. Haynes, J.-D. & Rees, G. (2006). Decoding mental states from brain activity in humans. Nature Reviews Neuroscience, 7(7), 523-534.
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  28. La kinésique première technique sérieuse d’observation du langage corporel, calquée sur la linguistique, envisageait le langage corporel à partir du découpage syllabique des mots. Ce qui explique en grande son échec à rendre compte de la corporéité en interaction, et pourquoi si le mot est resté la technique n’est pas appliquée. La première exploitation de la classification synergologique de Turchet, peut être retrouvée dans : Monnin, C. (2009) Impact de la communication voco-visuelle dans le management sur la motivation des collaborateurs (Thèse de doctorat). École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Elle écrit :"Le choix de cette méthode de lecture du langage non verbal (La synergologie) s’explique ainsi par la présentation d’une règle formelle d’observation des mouvements du visage et du corps en ayant sa propre grille d’observation et se rapproche certaines fois ou se distingue comme nous allons le voir des études scientifiques classiques. Elle peut être un outil précieux au service d’autres disciplines comme l’éthologie, l’anthropologie, la psychologie ou encore la sociologie par exemple » (p.34)
  29. Turchet, P. (2017) Identification de rputures de compréhension à partir d'indices corporels" Thèse de Doctorat en Sciences du Langage (Ph-D) Université Paris Nanterre sosu la Dir de Ch Parisse t A. Jacquet-Andrieu
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  40. Trois grilles de classification dans le champ de la connaissance prennent en compte à la fois le visage, le corps et leurs divers mouvements. Birdwhistell, (1950), La grille BAPCS (Body Action ans Posture Coding System (Dael et al, 2012), et le Corpus synergologique de Turchet (2009). Ces trois grilles traitent des gestes dans l’espace mais la classification de Turchet (2009) est la seule à prendre en compte à la fois la main utilisée, la configuration, son déplacement en lien avec la valence émotionnelle des mots utilisés (288 codes). La synergologie est également la seule à établir une topographie des gestes d’auto-contact (120 codes), mais également dissocier la nature du mouvement : microcaresse, microdémangeaison ou microfixation. La codification du retour des mains l’une dans l’autre, via 18 positions possibles, est absente des corpus BAPCS et Birdwhistell. La main dans les cheveux quasi absente chez Birdwhistell, absente du BAPCS comporte 80 positions dans la taxinomie synergologique. Le mouvement des yeux comporte 4 codes BAPCS, Birdwhistell, 30 codes. La classification synergologique est la seule à prendre en compte à la fois, le déplacement des traits, les clignements des paupières et la direction précise du mouvement des yeux (82 codes).
  41. Arrivé (2012), spécialiste de Saussure, définit ainsi l’inconscient chez Saussure : « L’inconscient saussurien, si l’on peut se hasarder à formuler cette expression, est un inconscient sans refoulement. L’inconscient saussurien est un inconscient strictement et exclusivement langagier. Il n’est constitué que d’éléments langagiers, de toute nature et de toute dimension ». Arrivé, M. (2012). " Conscience de la langue" et inconscient chez Ferdinand de Saussure. La célibataire, (24), 107-124.
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  47. Une personne en rupture d'attention cesse de cligner des pupaières. Turchet, P (2017) thèse , op, cit.
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  52. https://www.youtube.com/watch?v=IF2ZPo02YUM

Liens externes[modifier]

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