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Sang négrier

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Sang Négrier est une nouvelle tirée du recueil Voyages en terres inconnues de Laurent Gaudé paru aux éditions Magnard en 2008.

L’histoire est racontée par un narrateur. Sa vie bascule le jour où il devient commandant du bateau sur lequel il travaille après la mort du dernier commandant, Bressac.

Résumé de la nouvelle[modifier]

L’histoire débute par un homme nommé le commandant qui raconte sa vie actuelle. Il se remémore ses erreurs du passé et il semble regretter quelque chose, il a le sentiment qu’on parle dans son dos, qu’on le juge, les passants le pointent du doigt et racontent son histoire en accentuant ses erreurs. Il a le sentiment qu’on le juge sur ses faits du passé, il en perd même la santé, il est privé de son sommeil et a même une phtisique (grave maladie pulmonaire).

Tout commence au Sénégal où le capitaine (le narrateur) est prêt à partir pour l’Amérique avec son équipage. Les cales du bateau sont remplis d'esclaves achetés sur l’île de Gorée. L’équipage du bateau lève l’ancre, pendant que l’Île de Gorée disparaît lentement de leur vue.Les cris des prisonniers Noirs retentissent sur le pont. Ils gémissent jusqu'à la vue des dernières terres d’Afrique disparaissent à l’horizon. Après ça, personne n'entendra les esclaves.

Malheureusement, le commandant du bateau, Bressac tombe malade d'une fièvre, qui s'aggrave de jour en jour et finit par en mourir.

Le capitaine devenu commandant, regrette le décès de Bressac. L'équipage veut absolument retourner le corps de leur défunt commandant à sa veuve et sa ses enfants. Bien que contre cette idée, le commandant décide de changer de cap. Il sait que Bressac aurait préféré que son corps soit jeté en mer comme tous les marins. Ils arrivent à destination après des semaines de navigation.

Le cercueil de Bressac venait de débarquer sur le port où sa femme et ses enfants l’attendaient. Le commandant a voulu faire l’enterrement dignement, sans pour autant divulguer les conditions de sa mort à son épouse. Le corps de Bressac était dans les cales du bateau en état de décomposition. Dès que le cercueil descendit du bateau, ils l’ont mit sur la calèche puis l’équipage suivi la veuve, ses enfants et la calèche dans les ruelles de la ville. La ville s'est regroupée pour son enterrement.

Profitant de ces moments d'inattention, les esclaves ont tenté de s’échapper de la cale sur le pont mais quelques marins les avaient vus et les empêcher d’aller plus loin avec violence. L’équipage arrive juste à temps pour empêcher que les esclaves sautent pour arriver au port. Le commandant d'ailleurs, trouve ça absurde de vouloir s’échapper dans une ville qu’ils ne connaissent pas puis il se rend bien compte de tout le mal être qu’ont vécu les esclaves sur le bateau et que pour eux s’échapper était le seul moyen de s’en sortir. Certains d'entre eux parviennent à s'échapper.

Après la fuite des nègres sur le bateau, le Duc prend la décision de s’en charger personnellement, de rattraper les nègres. Alors, il a donné un ordre à ses hommes de disperser la foule tout en répétant « couvre feu couvre feu », et en moins d’une demie heure la ville se vide. Le Duc dit à ses hommes d’agir méthodiquement afin de capturer les nègres, tout en prenant le commandant sous son aile.

Cette nuit la, les habitants de la ville et l’équipage se souviennent de cette joie de participé à cette grande battue. Le bonheur se répand comme "la puanteur d’un poisson avarié". A cet instant, l’excitation se bat dans leurs veines, la ville est à eux. Ils sont tous armé de bêches, de pioche,de couteaux ou de pistolets. Ils patrouillent en petit groupe à la recherche du moindre bruit, de la moindre silhouettes inhabituelle. Personne n’ose dire combien ils aiment cela. Et les volontaires sont toujours plus nombreux. Ils veulent tous en être. Chasser. Participer à cette nuit où ils ont le droit de tué, le droit que dis-ils, le devoir, pour la sécurité de leurs enfants. Toutes la ville aime cela. Ils ont même prié pour que cela ne prennent pas fin trop vite.

Le commandant raconte comment il a attrapé et battu un esclave jusqu’à sa mort de manière brutale et humiliante ; l’esclave est traîné par les cheveux, montré à la foule, forcé à s’agenouiller, tranché la gorge et immolé devant les habitants de la ville. Malgré sa participation, la culpabilité du commandant est restée depuis ce jour. Il ressent du dégoût pour les hommes qui lui rendent bien, les autres font comme si rien ne s’était passé tout contrairement à lui car cette nuit le hante, il est désormais solitaire et coupé du monde.

Réception critique[modifier]

Des critiques sont disponibles sur le site de babelio [1]

Sources, notes et références[modifier]

Cet article détaille montre la chronologie de l'esclavage au 19e siècle [2]

Site de Laurent Gaudé [3]

Les voix de Laurent Gaudé, émission France Inter [4]

Recueil de nouvelles "Voyages en terres inconnues" [5]

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