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Sabine Monpierre

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Erreur Lua dans Module:Wikidata à la ligne 118 : attempt to index field 'wikibase' (a nil value). Sabine Monpierre, née à Pointe-à-Pitre, est canadienne francophone installée à Montréal depuis plus de 10 ans[1]. Son profil en sciences sociales fait d'elle d'une femme de conviction et d'actions, dont le parcours est consacré à l'engagement communautaire. Actuellement, elle évolue dans sa carrière professionnelle à la Commission des droits de la personne et droits de la jeunesse ou elle a rejoint l'équipe du service éducation-coopération dont le mandat est de permettre une meilleure connaissance et respect des droits garantis par la Charte des droits et libertés de la personne.

Diplômée en développement communautaire et en relations interculturelles, elle a travaillé dans plusieurs organisations communautaires spécialisées dans l'accompagnement de personnes issues d'une immigration récente ayant un statut de réfugiés, de demandeurs d'asile ou d'immigrants reçus, chez Promis, à la faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, centre Pauline Julien , Service d'interprète d'aide et de référence aux immigrants (SIARI)et a exercé de 2016 à 2019 les fonctions de vice-présidente au Conseil interculturel de la Ville de Montréal. Elle a été la première femme guadeloupéenne à intégrer cette instance consultative de municipalité de Montréal pour travailler en étroite collaborations avec les acteurs politiques.

De 2016 à 2019, elle est membre du Comité de Concertation interculturelle de la Corporation de développement communautaire du quartier Côte-des-Neiges (CDC-CDN) à Montréal. De 2017 à 2019, elle siège sur le comité de recherche du LABRI (Laboratoire de recherche en relations interculturelles de l’Université de Montréal) sur "Montréal, ville interculturelle". À la même période, elle est membre du comité scientifique de la chaire en gestion de la diversité culturelle et religieuse de l'Université de Montréal. En 2018, elle rejoint le comité consultatif de la Ville de Montréal pour accompagner la Commissaire mandatée à réaliser le projet d'exposition de photos sur les grandes montréalaises, destinées à la nouvelle place des montréalaises située à Montréal.

En 2019, elle est nommée sur le comité de pilotage Montréal francophone, francophile et créative chez Culture Montréal pour soutenir la production du plan d'action du chantier sur le fait de la langue française. En 2020, elle est sollicitée pour contribuer au chantier exploratoire du comité de pilotage des pratiques de recrutement du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Depuis 2020, elle est nommée par le Service correctionnel du Canada à siéger sur le Comité consultatif régional ethnoculturel afin que les besoins des détenus ethnoculturels et racisés soient cernés et satisfaits grâce à la prestation de services et d’interventions efficaces qui contribueront à la réussite de leur réinsertion sociale et à l’amélioration de la sécurité publique.


Biographie[modifier]

Jeunesse et études[modifier]

Aînée d'une famille de trois enfants Sabine Monpierre, est la fille du juge-assesseur au Pôle Social du Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre, Alex Monpierre. Diplômée d'un Brevet Technicien Supérieur (BTS) spécialisation tourisme, elle occupe pendant 5 ans la fonction de forfaitiste en voyage chargée en développement et promotion des produits de voyage puis se spécialise durant 4 ans en compagnie aérienne dans la vente de titres de transport aérien.

Parcours professionnel[modifier]

C'est en 2009 que Sabine Monpierre commence sa carrière en milieu communautaire comme monitrice en français langue seconde chez Promis. Elle accompagne des groupes allophones qui suivent des classes de francisation programmées par le Ministère de l'Immigration, Francisation et Intégration en animant des ateliers pour faciliter leur apprentissage du français. En 2009, elle est recrutée pour occuper le poste d'agent d'intégration à la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal. Elle joue un rôle clef dans l'animation, la planification, l'organisation et la supervision des activités de soutien à l’apprentissage de la langue française auprès des étudiants adultes allophones issus d'une immigration récente avec un statut de résident permanent et de demandeurs d'asile. Elle encourage les étudiants dans leur démarche d'intégration à la société d'accueil et reste attentive et réceptrice aux difficultés qu'ils rencontrent dans leur intégration.

De 2016 à 2019, elle exerce la fonction d'agent de milieu communautaire et culturel puis de spécialiste en intégration pour le volet accompagnement et aide sociale. Elle développe alors son expertise en stratégie organisationnelle de projets dans une politique participative et en intervention communautaire et d’action collective. Elle devient certifiée pour animer des ateliers qui abordent les Mythes et Réalités en interculturel pour comprendre des situations en contexte pluriethnique et identifier les défis dans la déconstruction des mythes.

Sa connaissance et sa sensibilité à la problématique des réfugiés et des immigrants orientent ses actions pour initier des projets qui répondent à des enjeux de paix, de lutte à la pauvreté et contre toute discrimination, exclusion, marginalisation. Elle va agir comme ressource auprès des organismes ciblés dans l’intégration et inclusion des nouveaux arrivants et réfugiés syriens. De concert avec les organismes de différents quartiers de Montréal, elle décide de travailler à travers diverses activités au rapprochement des personnes immigrantes avec leur communauté et à la consolidation du lien parent-enfant. Pour combattre la précarité et soutenir la justice sociale, elle coordonne la distribution hebdomadaire de paniers de denrées alimentaires réservés en priorité aux familles nouvellement arrivées au Québec (demandeurs d’asile, réfugiés, résidents permanents) ou en situation précaire.

Au cours de son parcours professionnel, Sabine Monpierre consolidera ses compétences et ses connaissances dans l’accompagnement interculturel. Son expertise est reconnue sur l'identité personnelle, les stéréotypes, les préjugés et la discrimination, formation de l’identité chez les minorités raciales et les groupes majoritaires. Vision du monde et orientation des valeurs, la communication interculturelle, le choc culturel, l’acculturation.

Implications[modifier]

Sabine Monpierre a toujours eu le désir de combiner son engagement professionnel avec son implication sociale. Elle a donc siégé sur des comités consultatifs et de conseil d’administration de plusieurs organisations et d'en présider quelques-unes. Interpellée par la défense des droits de la personne, elle est sensible à la problématique des réfugiés, des immigrants et des sans-papiers, s’implique dans différents espaces de consultation et de recherche et contribue par son expertise aux chantiers de réflexion sur des enjeux œcuméniques et du dialogue interreligieux, de la place du fait français, de la politique interculturelle, de la citoyenneté urbaine, de la discriminations des personnes racisées, du racisme et la discrimination systémiques.

Elle s’engage socialement en s’impliquant activement dans différentes organisations telles que le Conseil interculturel de Montréal, le Comité de Concertation interculturelle de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges (CDC-CDN). En 2018, elle est nommée vice-présidente du Conseil interculturel de Montréal par le bureau de la présidence de la Ville de Montréal. Sa contribution par ses expertises à l’avancement des débats et décisions qui touchent les Montréalais.es.se remarque dans la défense des dossiers liés à la vision sur la diversité et de la notion de l’interculturalisme. Pendant son mandat de membre et de vice-présidente, elle va assurer la liaison avec diverses institutions publiques municipales, les ressources communautaires et les acteurs sociaux. Elle va aussi jouer le rôle de conseillère auprès des membres du comité exécutif et du conseil municipal sur des enjeux liés aux relations interculturelles. Elle travaillera avec les acteurs du milieu communautaire au sujet de certains dossiers locaux, soulignera l’apport de la diversité montréalaise à la vie culturelle de la métropole et mettra en lumière l’univers artistique d'artistes montréalais issus de la diversité.

Au sein du comité de Concertation interculturelle de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges (CDC-CDN) ses actions portent sur la promotion de la solidarité et la concertation des acteurs du quartier de Côte-de-neiges, l'amélioration de la qualité et les conditions de vie de la population et de la lutte contre la pauvreté, la discrimination et toutes les formes d’exclusion. Elle coordonne également la cérémonie de bienvenue des nouveaux arrivants.

De 2009 à 2015, elle devient membre de l'association des parents d'élèves (APE) et siège au Comité d'établissement du Collège International Marie-de-France et sera responsable du comité bourse aux livres et du comité bal des finissants. En 2010, elle initie une collecte de livres scolaires auprès de la librairie Jasor en Guadeloupe pour venir en aide aux élèves d'origine haïtienne sinistrés suite au tremblement de terre. Elle coordonne la distribution des livres scolaires reçus après de ces élèves arrivés dans l'établissement en cours d'année scolaire.

Soucieuse pour la valorisation de la culture créole et de sa transmission, elle fonde en 2014 le concours Miss créole Québec qui cible les cultures créoles dans leur identité, elle en organisera deux éditions. Le projet a pour but de réunir les communautés créoles, de valoriser, de permettre à la relève de rendre hommage à la mémoire de la femme des cultures créoles dans sa diversité au Québec. Chaque année, elle milite la mise en valeur du patrimoine créole canadien en contribuant à la programmation du mois du Créole de Montréal.

Ses origines autochtones par sa grand-mère maternelle, la conduise à s'engager auprès de la communauté autochtone. Depuis 2017, elle est directrice des groupes en provenance des antilles francophones pour accueillir et coordonner leur participation au défilé de l'amitié nuestroamericana qui célèbre célèbre la fraternité qui unit les Premières Nations, les peuples de Notre Amérique et ceux des autres régions du Canada.

En 2017, elle fonde et préside Femmes & traditions après avoir observé des défis que vivent les femmes de différentes communautés issues de l'immigration dans leur processus migratoire. En manque de repères dans la société d'accueil, elles sont à la recherche de leurs propres repères identitaires entre l'équilibre de l'intégration et de l'acculturation. La mission de l'organisme est de célébrer la force des femmes, leur courage et leur volonté de se soutenir les unes les autres quand elles rencontrent des défis les plus exigeants dans l'immigration. Il favorise la rencontre, la réflexion en créant un brassage interculturel.

En 2018, elle est sollicitée pour siéger sur le Comité de sélection mis en place par la Ville de Montréal dans le but d’animer la nouvelle place des Montréalaises d’ici la mise en œuvre du concours international d’architecture du paysage pluridisciplinaire prévue pour 2022. L’arrondissement de Ville-Marie à Montréal propose un projet d’aménagement d’exposition temporaire visant à développer l’identité du lieu et à favoriser son appropriation par le public qui y circule. Le projet consiste en une exposition de photos présentées sur des structures autoportantes (recto-verso) ayant pour thème les grandes Montréalaises, dont les réalisations ont contribué, et contribuent encore, à l’essor identitaire, social, culturel et économique de Montréal. Elle a contribué à la sélection des personnalités et à travaillé à la réalisation du projet d’exposition destiné au hall d’honneur intitulé Place aux femmes! et dont l’approche historique visait à « témoigner de la vitalité, de l’audace et de l’héritage de femmes ayant contribué à l’essor et au rayonnement de leur communauté ».

Pour soutenir les ressortissants de sa communauté antillaise, Sabine Monpierre décide de mettre sur pied en 2019 L'ARBRE DU VOYAGEUR- Services d'insertion et d'intégration des antillais du Canada et officialise ses actions déjà à l'oeuvre sur le terrain auprès de sa communauté antillaise depuis plusieurs années. Pour donner une meilleure visibilité aux antillais francophones originaires de la Guadeloupe, la Martinique et de la Guyane française dans la société québécoise, la mission de l'organisme se veut d'accompagner les ressortissants antillais vers l’autonomie dans leur processus migratoire au Canada.

En 2020, soucieuse par la condition des détenus ethnoculturels dans les milieux carcéraux au Canada, elle est nommée pour 3 ans par le Service correctionnel du Canada pour intégrer le Comité consultatif régional ethnoculturel. Durant son mandat, elle travaillera à soumettre des recommandations afin que les besoins des détenus ethnoculturels et racisés soient cernés et satisfaits grâce à la prestation de services et d’interventions efficaces qui contribueront à la réussite de leur réinsertion sociale et à l’amélioration de la sécurité publique.

Membre du conseil d'administration de Regroupement Affaire Femmes (RAF) elle contribue au projet RAFTALKS 2021 qui consiste à offrir des références fortes pour les jeunes filles noires afin de contribuer à la construction d’identités fortes, de mettre les bases de relations potentielles mentors-mentorées et de faire croître le dialogue. Elle intervient comme mentore et échange sur les défis et rêves auprès des jeunes filles noires (des jeunes immigrantes ou encore des citoyennes canadiennes de descendance africaines) âgées entre 14 et 18 ans qui fréquentent une école franco-ontarienne ou d’immersion francophones.


Vie privée[modifier]

Sabine Monpierre est née à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elle est la fille d'Alex Monpierre, Président de l‘UNAPL, (Union nationale des professions libérales) il est ancien membre du conseil européen d’informations parlementaire, ancien chargé de Mission auprès de Monsieur Jacques Delors, Président de l'Union Européenne, Chevalier de la Fédération Internationale du Commerce de l'Industrie et de l'Économie, ancien conseiller au Cabinet du 1er Ministre haïtien Michel Smark et au Cabinet du Président haïtien René Préval. Elle est mariée et mère de trois enfants.

Vie artistique[modifier]

Sabine Monpierre est auteure du livre Mélanges & Lyannaj paru en 2016 chez édilivre. Figure du patrimoine culturel guadeloupéen elle est poétesse, compositeure et Interprète: Style GWOKA. Elle reçoit régulièrement des groupes traditionnels guadeloupéens à participer à des événements culturels à Montréal et en organise pour montrer les particularités de sa culture créole.

Passionnée de peinture, elle agit de 2016 à 2019 comme commissaire en coordonnant la sélection, le montage d'oeuvres d'artistes en art visuel des artistes allophones du centre Pauline-Julien issus d'une immigration récente inscrits dans le programme de francisation du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration. Dans le cadre du Mois des arts, les centres d’éducation des adultes de la Commission scolaire de Montréal (CSDM) présentent les réalisations de leurs élèves à l’Écomusée. Par la photographie, la peinture et le multimédia, les artistes expriment leur vision de la vie montréalaise.  L’exposition met en lumière des adultes qui ont fait le choix de continuer d’apprendre ou qui sont en francisation. C’est également un témoignage de l’importance de l’éducation dans leur vie personnelle et professionnelle.


Distinctions[modifier]

Notes[modifier]

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