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Philippe Carré (artiste)

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Philippe Carré (né à Paris en 1930) est un artiste plasticien français. Il vit et travaille à Figeac (Lot).

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Philippe Carré

Présentation[modifier]

Il commence à dessiner, à peindre et à créer des affiches pendant son service militaire. De retour à Paris, il s’inscrit au cours du 80 boulevard du Montparnasse où il suit l’enseignement du fresquiste Robert Lesbounit et du sculpteur Henri-Georges Adam.

De 1955 à 1961, Philippe Carré réalise des vitraux dans les ateliers Boudzen à Arcueil, ville où il résidera jusqu’en 1983.

En 1965, il suit la formation de l’Université du Théâtre des Nations/Théâtre Sarah Bernhardt, animée, entre autres, par Denis Bablet, Bernard Dort, Antoine Vitez… Il y effectue des recherches scénographiques et obtient le prix de la Biennale de Paris pour sa scénographie de Noces de sang de Lorca.

Par la suite il concevra la scénographie de plusieurs spectacles, notamment :

En 1965, avec Agnès Carré, il ouvre au Conservatoire d'Arcueil un atelier d’enseignement du dessin et de la peinture à destination des enfants et des adolescents. Ensemble, pendant près de 10 ans, ils participent étroitement à la communication graphique des évènements politiques et culturels de la ville.

Simultanément, les recherches plastiques de Philippe Carré, au croisement du dessin et de la sculpture, l’amènent à concevoir ses premiers panneaux en relief et à utiliser des plans superposés peints en aplat.

Il participe aux événements de Mai 68 et développe, à travers ses créations un regard critique sur l’actualité politique et sociale en travaillant à partir de photos de presse pour les questionner.

Ce faisant, il s’intéresse aux principaux événements des années soixante-dix : Mai 68, le Vietnam, la dictature des colonels en Grèce, le coup d’état de Pinochet au [Chili]], mais aussi les procès de la RAF, la campagne de séduction du Président Giscard d’Estaing auprès de l’électorat populaire, ainsi qu’à des questions de société : la place et l’image des femmes, le cycle aliénant de la production et de la consommation, la famille, le sport, etc.

Il expose principalement dans les Salons de peinture de l’époque : 

  • Salon de la figuration critique (1974 à 1976) ;
  • Salon de la Jeune peinture (1973 à 1979) ;
  • Salon des Réalités nouvelles (1974) ;
  • Salon Comparaisons (1976) ;
  • Salon de Mai (1977 à 1979) ;
  • Salon d’art contemporain de Montrouge (1977-1978) ;
  • Salon de la sculpture à Fontenay-sous-Bois (1979) ;

Il réalise des commandes, dans le cadre du 1% architectural : 

  • façade de gymnase à Arcueil (1974) ;
  • peinture murale sur le thème de l’atome à Bitche (Moselle, 1976) ;
  • peinture murale sur le thème du sport à Vitry-sur-Seine (1980).

En 1976, les principaux travaux de cette période sont rassemblés pour une exposition personnelle à Villeparisis, sous la direction d’Alice Blanckaert.

La même année, Philippe Carré est nommé professeur d’arts plastiques à l’U.P. d’architecture de Bordeaux, où il enseigne jusqu’en 1994.

Dès la fin des années soixante-dix, Philippe Carré se détache progressivement des thématiques politiques et sociales pour se tourner vers la dialectique corps/nature, en investissant un nouveau champ d’expérimentation : le jardin et la conception d’espaces publics. Il renoue ainsi avec une forme de scénographie, par le détour du panneau relief qui, de la verticale, passe à l’horizontale.

Depuis lors, il se consacre à l’observation de structures dans le corps humain et la nature (les falaises de Fécamp en Normandie, l’Égypte, le désert mauritanien, le Yémen) à travers la production de dessins qui sont ensuite transposés dans des séries formelles et dans des projets d’espaces en trois dimensions.

  • 1977 : aménagement urbain, création d’une aire de détente à Amiens, dans le cadre du 1 % architectural.
  • 1981 : le Musée des sports achète un Footballeur.
  • 1983 : le Centre national des arts plastiques achète Le Prisonnier.
  • 1985 : mise en couleur du quartier Les Terrasses de Valence, à Bordeaux (Andrault-Parat arch.)
  • 1986 : création d’un espace ludique avec fontaine, à l’hôpital Cochin de Paris.
  • 1992 : le Fonds d’art contemporain de la Ville de Paris achète un dessin-collage.
  • 1996 : exposition personnelle au Palais Bénédictine, à Fécamp.
  • 1999 : exposition personnelle, galerie Magnan à Fécamp.
  • 2002 : exposition personnelle, Centre culturel égyptien à Paris.
  • 2003 : exposition personnelle au Château de Bolbec.
  • 2006 : Salon Diagonale à Cahors.
  • 2008 : exposition personnelle, galerie Acadie à Cajarc.

Expositions[modifier]

Expositions personnelles
  • Arcueil, Hôtel de Ville, 1977.
  • Villeparisis, 1978.
  • « Corps tramés » Ecole architecture, Bordeaux, 1987.
  • Palais Bénédictine, Fécamp 76, 1996.
  • MJC, Dieppe 76, 1998.
  • Galerie Terre Neuve, Fécamp, 1999.
  • « Archi-texture » Maison Henri IV, Saint Valéry-en-Caux 76, 2001.
  • « Ombres et lumières d’Egypte », Centre culturel Egyptien, Paris, 2002.
  • « Désert », Château du Val aux Grés, Bolbec 76, 2003.
  • « Déclinaison », Galerie Acadie, Cajarc 46, 2008
Salons

(1980-1990)

  • « Figuration Critique »
  • « Réalités Nouvelles »
  • « Comparaison »
  • Salon de la Jeune peinture
  • « Grands et Jeunes d’aujourd’hui »
  • Salon de la sculpture, Fontenay-sous-Bois
  • Salon de Mai
  • « Art contemporain », Montrouge,
  • « Dessins et objets », Villeparisis…
Expositions collectives
  • « Contraste » Arcueil + « Art dans la ville »
  • Groupe d’art, Cité internationale + Galerie d’Orly Sud, 1973
  • « Dessin et objet », « Travaux sur papier », Villeparisis, 1977
  • « Art contemporain » Montrouge, 1977-78
  • « Festival de la figuration critique, Le Ranelagh, Paris 1979
  • Salon d’automne, 1979
  • 100 dessins d’aujourd’hui, Vitry
  • Musée Salvador Allende, Paris
  • « Art présent », Toulouse, Galerie Alos
  • Université Libre de Bruxelles
  • « Liberté d’expression », Vitry
  • Musée de l’Assistance publique, quai de la Tournelle, Paris
  • Corps espace, Saint-Ouen-l’Aumone, préface personnelle de Evelyne Artaud.
  • « Portraits », Maison de la Culture André Malraux, Créteil,
  • « Dissection, Galerie d’art, aérogare Orly Sud, 1979
  • « Hommage, révolution cubaine », Paris, 125 av. de Suffren, 1979
  • « Emocion Eviva », Galerie Guillaume de Fontanelle
  • Grand Palais « 109 » installation
  • Salon de la sculpture, Fontenay-sous-Bois, 1980
  • Saint-Cyr l’Ecole
  • Bannières-de-Bigorre, 1980
  • Sallaumines, 1981
  • Lilliers, 1981, « Le stade »
  • Institut national du sport, 1981
  • Lille, 1983
  • Bezons, 1983
  • « Figure du réel », Gare SNCF, Paris Nord, 1984
  • « Les sols », textes de Jean-Louis Pradel, CNAC, rue Berryer, Paris, 1984
  • « Embarquement pour Cythère », Château Dampierre, Arras, 1985
  • Galerie Aria, Rosny-sur-Seine, Arras, Prague, Annecy, Vitry, Bordeaux, Noisy-le-Sec, Vernon, Rouen
  • « Sculptures », Groupe 109, Hospice Saint-Charles, Rosny-sous-Bois, 1995
  • Abbaye de Bourgueil, sept. 1997
  • Diagonale des Arts, Cahors
  • Galerie Atelier Blanc, Villefranche-de-Rouergue
  • Lacapelle-Marival, Château
  • Mazamet
  • Figeac, le FLAC, 2013
Commandes publiques et 1%
  • 1974, Polychromie façade et intérieur, Gymnase Lucien Binet, Arcueil
  • 1976, 1%, Peinture murale - 30 m x 3,50 m, Bitche, Moselle
  • 1977, 1%, Aire de jeux, Amiens
  • 1980, 1%, Peinture murale - 10 m x 10 m, Gymnase Lakanal, Vitry
  • 1985, Mise en couleurs des « Terrasses de Talence », architectes Andrault & Parat, Bordeaux
  • 1986, Espace ludique, Hôpital Cochin, Paris
  • 1986, Peinture murale, Paris 16ème,
  • 1990, Relief mural, Paris
  • 1991, Relief mural - 300 x 400, Corbeil
  • 1991, Décoration d’un Hôtel particulier XVIIIème siècle, Passy, Paris
  • 1992, Achat par la Ville de Paris
  • 1992, Peintures et reliefs : collections particulières
  • 2003, Décoration sigle Bentley, Paris
  • 2003, Collection particulière, Bruxelles
Collections publiques
  • 1981, Achat d’un relief, H 2,60 m, Musée du Sport, Paris
  • 1990, Achat relief « L’homme brisé », Centre national des Arts Plastiques
  • 1992, Peinture, Ville de Paris
  • 1990, Achat par le CNAC, Paris « Le prisonnier »

Textes critiques[modifier]

  • 1984, Textes de Jean-Louis Pradel, pour expo «Sols» CNAC
  • 1985, Texte de Evelyne Artaud, Corps Espace.

Liens externes[modifier]

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