Officiers et poètes russes
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Les Russes à Paris en 1814 après la Bataille de Paris (1814) | |
Auteur | Zakhar Prilepine |
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Pays | Russie |
Genre | Biographie |
Version originale | |
Langue | russe, traduction en français |
Titre | Взвод: офицеры и ополченцы русской литературы |
Date de parution | 2017 |
Version française | |
Traducteur | Jean-Christophe Peuch |
Éditeur | Editions des Syrtes |
Lieu de parution | Genève, Suisse |
Date de parution | 2019 pour la traduction |
Type de média | Livre |
ISBN | 978-2940628476 |
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Officiers et poètes russes (en russe : Взвод: офицеры и ополченцы русской литературы) est un recueil de biographies de l'écrivain russe Zakhar Prilepine, consacré à des poètes et écrivains de langue russe du XVIIIe siècle, jusqu'à la moitié du XIXe siècle, qui ont connu, à côté de leur vie d'écrivain, une expérience militaire réelle.
Il est publié en français pour la première fois en septembre 2019, traduit du russe par Jean-Christophe Peuch. Ce volume se présente comme le premier de deux tomes.
Publication[modifier]
Après le lancement de son livre à Moscou en , Zakhar Prilepine a entrepris un voyage sur le front de Donetsk pour marquer, comme il l'a déclaré, son hostilité au régime ukrainien mis en place après Euromaïdan en 2014 et à la guerre du Donbass qui a suivi, malgré la signature du Protocole de Minsk[1]. En 2017 encore, lors d'une réunion dans la ville symbole de la grande guerre patriotique Volgograd, Prilepine a présenté les auteurs russes tels que Griboïedov, Mikhaïl Lermontov, Alexandre Pouchkine qui savaient tenir non seulement une plume, mais aussi une arme. Certains se sont battus pour la patrie en 1812 contre Bonaparte et sont entrés victorieux à Paris avec les coalisés. Ils ont également participé à la guerre contre la Suède et sont allés servir dans le Caucase. Le roman Un héros de notre temps de Lermontov est un des chefs-d'œuvre de la littérature russe et est inspiré par la guerre dans la Caucase. Il s'agissait, pour l'écrivain russe Zakhar Prilepin, d'une excursion historique sur le thème des milices de la littérature russe [2]
Le critique du Monde diplomatique William Trigoyen écrit à propos de l'auteur :« Défenseur des valeurs traditionnelles de son pays, dont il soutient le droit à l’expansion culturelle et territoriale, Prilepine va puiser dans un passé magnifié le souffle épique et l’esprit conquérant qu’il ne semble plus trouver chez ses contemporains » [3].
Huit biographies[modifier]
Le recueil est précédé d'un avant-propos intitulé Perceptibles silhouettes puis présente huit chapitres de biographies d'auteurs russes nés au XVIIIe siècle et dont certains sont actifs en littérature jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Prilépine dans son chapitre consacré à Pouchkine, qui sert de conclusion à son ouvrage, écrit: « La guerre est une calamité... La Terre est pour l'essentiel, peuplée de gens que la guerre a sauvé de l'extermination. Ceux qu'elle n'a pas sauvés ont disparu ...Ce n'est pas moi qui le dis : les Psaumes sont traduits dans toutes les langues du monde, ce qui fait du Roi David le poète le plus publié de tous les temps. »[4], [5]. Sans vouloir partager les convictions de Prilepine, la critique Françoise Genevray observe que, à notre époque de guerre par procuration, ces poètes ont en commun de ne pas être des poètes de cour : « Leurs mots ne versent pas le sang des autres ! » [6].
Gavrila Derjavine[modifier]
Le lieutenant Gavrila Derjavine (1743-1816), (sous-titre : Les dieux sont avec nous, respectez la nation russe)
Derjavine a à son actif dix années de service à l'armée dont quatre comme officier. Il participe à l'écrasement de la révolte de Pougatchev en 1774. Ses poèmes illustrent La Prise d'Izmaïl (1790) aux dépens des Turcs lors de la bataille d'Izmaïl [note 1], les succès d' Alexandre Souvorov dans Nos victoires en Italie(1790). Il compose de plates extases à l'occasion de victoires militaires, qui aujourd'hui ne savent que faire sourire [7]. Françoise Genevray remarque que Prilepine le replace, malgré son emphase, dans son époque et confère un intérêt romanesque à son récit. Tandis que le critique Stanislas Lvovsky souligne que « Derjavine est l'une des figures clés de la littérature russe d'une part et un officier militaire à succès d'autre part. Il serait cependant exagéré de prétendre que ses réalisations militaires sont en aucune manière comparable à ses réalisations littéraires »[8].
Le Poème de Felice (1789) nous révèle lé vision qu'avait Derjavine de la géographie russe:
« Des montagnes de Scandinavie,
Aux monts aurifères du Kamtchatka,
De la péninsule du Taïmyr au Kouban,
Sur quarante et deux piliers
Son trône repose.
Comme d'autant de miroirs,
De huit mers elle est ceinte,
Éclairée par la voûte étoilée,
Et l'aube empourprée. »
,[9]
Alexandre Chichkov[modifier]
L'amiral Alexandre Chichkov (1754-1841), (sous-titre : D'un regard tranquille, il mesurait la sanglante bataille)
Prilepine réhabilite Chichkov que la postérité avait déservi. Il fut amiral et homme d'État, conservateur et coryphée des défenseurs de la langue russe traditionnelle face à Karamzine moderniste [11]. Son combat n'est pas sans préfigurer celui mené dans l'espace francophone contre le franglais. Sur le plan militaire il participe à la guerre russo-suédoise de 1788-1790 dans la mer Baltique puis à celle contre Bonaparte. Il est chargé par Alexandre Ier de traduire d'éloquentes déclarations en français à destinations des populations qui accueillent, selon ses dires, les russes avec enthousiasme.
Denis Davydov[modifier]
Le général de division Denis Davydov(1784-1839), (sous-titre:Précipite-moi dans la mêlée)
Davydov fut général de division après les combats de 1831 en Pologne. Prilepine lui consacre un chapitre enthousiaste. Comme le critique français Emmanuel Rais, Prilepine aime son insouciance militaire, sa bravoure, sa débauche quelque peu cynique [12]. Pouchkine considérait son style inimitable. Sur le plan militaire ses états de service sont impressionnants et le mèneront jusque Paris en 1814 après le départ de Napoléon de Moscou en flamme. Prilepine voit en lui le Vladimir Vyssotski de son époque [13]. Davydov était « à l'instar de Vissotski un conservateur qui, toute sa vie, célébra le caractère de l'homme russe, en premier lieu son côté guerrier. » Françoise Genevray observe que Prilepine tire de ses réflexions sur Davydov cette conclusion que : « Davydov, le hussard insouciant, Davydov le cosaque comprenait comme nous que pays et gouvernement ne sont pas toujours synonymes, qu'ils font souvent mauvais ménage. » [14]. Pour Lvovsky, Davydov, à l'inverse de Derjavine, était un officier militaire légendaire, mais un poète et écrivain moins talentueux. Sa contribution à la littérature russe n'a pas été oubliée du fait des mentions dont il fait l'objet sous la plume de Pouchkine[15].
« Poème
Je t'aime comme l'éclat du sabre
Quand tu viens, casquette sur l'œil,
Dans mon kiosque de bivouac,
Avec ta gourde qui perd son vin.
Quand tu voles entre les rangs,
Brulant tel un cierge dans la fumée des batailles,
Je t'aime lorsque dans nos maudits bordels
Tu frappes à grand coups la maquerelle sur les joues. »
(A un héros de batailles et de bivouacs, de tavernes et de bordels)[16].
Konstantin Batiouchkov[modifier]
Le capitaine en second Constantin Batiouchkov (1787-1855), (sous-titre: J'aime beaucoup le métier des armes) Konstantin Batiouchkov, capitaine en second, était sujet à des accès de mélancolie et perdra la raison assez jeune encore [17]. Ce qui ne le détourne pas des thèmes guerriers et des poèmes lyriques. Son Passage du Rhin est l'une des œuvres les plus militaristes de la poésie russe [18]. Et Batiouchkov verra Paris au sein des troupes russes en 1814. Prilepine lui reconnait ces valeurs respectées, puisées dans la littérature: le sens du devoir, de l'honneur, un stoïcisme discret. On a l'impression en le lisant que l'Anthologie grecque dut être un de ses livres de chevet [19]. Son Passage sur le Rhin est cité par Prilepine: « Nous voilà, nous les fils des neiges [...] Sous la bannière de Moscou [...] soulevant la poussière jusqu'au ciel [...] les appels des soldats [...]. Quel merveilleux festin pour l'ouïe et les yeux ! »[20] Stanislav Lvovsky, par contre, estime que Prilepine tente de dépeindre Batiouchkov comme un grand militaire. Or ce dernier n'a servi que durant trois ans à l'armée, dont il est vrai huit mois à l'hôpital pour soigner ses blessures[15].
Piotr Viazemski[modifier]
Le cornette Piotr Viazemski (1792-1878), (sous-titre :Aime Mars et paie-lui ton tribut !) Viazemski n'est pas un inlassable guerrier ni un poète militaire au plein sens du terme. Il annonce plutôt, par sa silhouette décalée, le Fabrice de Stendhal à Waterloo. Mais pour Françoise Genevray, Prilepine a besoin de lui « pour illustrer ses idées sur le libéralisme, sur le patriotisme et sur la question polonaise ».
Que reproche Viazemski au libéralisme : sa servilité envers l'Europe.
« Notre siècle est celui de la liberté dit-on,
Mais si l'on regarde au fond des choses -
Les chefs de file de la libre-pensée
Sont semblables à des despotes orientaux.
[...]
Je le dis avec tristesse:
Je ne vois guère de différence
Entre la libérale servilité
Et toute forme de corvée. »
(Notes, 1862)
Sur la relation russo-polonaise, Prilepine explique que « le soulèvement armé de 1830-1831 n'a pas eu pour enjeu la liberté de la nation polonaise, mais une revendication territoriale émanant d'un pays qui n'était pas, quant à ses institutions, si mal loti au sein de l'empire des tsars. » De plus, à toujours remonter dans le temps, les questions de légitimité de territoire deviennent insolubles, car où s'arrêter dans le temps pour dire le droit. Prilepine désigne plusieurs fois (dans ce chapitre consacré à Viazemski) les Polonais comme les agresseurs réels ou virtuels [21]. Mais il ne prétend pas à une impartialité d'historien, l'essentiel étant de contrer les idées les plus répandues. Son « ardeur polémique suscite quelques fausses notes » [14].
« Aime Mars et paye-lui ton tribut !
De la gloire tu es inséparable:
Les jours de bataille tu aimes la guerre !
Les jours de paix tu es le favori des muses ! »
(Au partisan-poète, 1814)
Piotr Tchaadaïev[modifier]
Le capitaine de cavalerie Piotr Tchaadaev (1794-1856)[note 2] (sous-titre :Le même principe qui nous rend quelquefois si audacieux)
Piotr Tchaadaïev fut déclaré fou du fait de la publication de ses huit Lettres philosophiques dont l'une décrit la nullité culturelle et historique de la Russie [note 3]. Prilepine ne propose pas de révélations au sujet de l'homme et du penseur mais il utilise abondamment les lettres, rapports et autres documents ayant trait à l'histoire militaire. Le grand-père et le père de Tchaadaev servirent au régiment Semionovsky de la garde impériale. Piotr Tchaadaïev était supérieurement instruit, pollyglote, et ,une fois ses études universitaires terminées, il suit la tradition familiale au régiment Semionovski de la garde en même temps que son frère Mikhaïl. Il connait son baptême du feu à Borodino. Ses neuf années de service ne le menèrent toutefois pas au grade de général. A propos de politique et de science, il disait en juillet 1833: « nous devons absolument nous isoler [...] et le peuple russe grand et puissant doit, à mon sens, ne pas se soumettre à l'action des autres peuples, mais au contraire agir sur eux » [22]. Il était plus russophile qu'on ne le croit malgré les critiques qui l'ont rendu célèbre. La pensée russe profondément divisée sur la relation de la Russie à l'Europe trouva un terrain d'entente et une unicité reposant sur la grandeur du territoire russe. Même ironiquement Tchaadaïev y voyait un fait déterminant : « Pour nous faire remarquer, il nous a fallu nous étendre du détroit de Behring jusqu'à l'Oder. »[23].
Alexandre Bestoujev-Marlinski[modifier]
Le capitaine en second Alexandre Bestoujev-Marlinski (1792-1837), (sous-titre :Et la fortune, inclinant la tête, me tenait un étrier en or...) Alexandre Bestoujev, connu comme romancier sous le pseudonyme de Marlinski eut une vie romantique comparable à celle de Goethe: conspirateur dans la conjuration décembriste en 1825, puis exilé en Sibérie, simple soldat dans la Caucase où il mourut dans des combats contre des montagnards. Individualiste, byronien, avide d'aventures il subit l'influence de Walter Scott et de Victor Hugo [24]. Prilepine utilise Bestoujev pour « décloisonner les catégories convenues: on peut se déclarer, comme lui, à la fois libéral et patriote » [14]. « Il ne combat pas seulement le despotisme, l'ignorance, l'obscurantisme, mais également les germanophiles, la gallomanie et autres formes de servilité devant tout ce qui est étranger »,[25]. En 1837, cet écrivain-soldat disparaît durant une bataille au cap Adler près de Sotchi, au pied du Caucase. Il restera sans sépulture. Il fut mythologisé par son peuple comme défenseur de sa patrie[26].
Alexandre Pouchkine[modifier]
Alexandre Pouchkine (1799-1837), (sous-titre: Admirateur, depuis l'enfance, de la gloire des armes ou l'invitation au voyage dans l'Age d'or)
Alexandre Pouchkine ne fut jamais militaire, mais ce n'est pas faute de l'avoir désiré. Pour Prilepine ce poète sert de lien, de catalyseur entre les personnages de son livre, mais l'auteur de Officiers et poètes russes avoue qu'il n'avait pas le droit d'inclure Pouchkine dans son ouvrage: il ne fut jamais militaire et ne porta jamais aucun grade [27]. Mais Pouchkine parle pourtant toujours de l'envie qu'il éprouve pour ceux qui ont donné leur vie pour leur patrie. Ce chapitre consacré à Pouchkine, permet à Prilepine, selon Stanislav Lvovsky, de tenter un rapprochement de ses poètes choisis de ceux de l'Âge d'argent et même d'auteurs contemporains: Davydov et Vissotsky ou Viazemski et Maxime Ameline[28].
« Poème : C'était l'époque
Souvenez-vous: nos armées l'une après l'autre défilaient,
Nous fîmes nos adieux à nos frères aînés,
Et retournâmes avec dépit à l'ennui de nos études,
Enviant ceux qui passant devant nous,
Allaient à la mort... »
Les derniers mots de Prilepine sont cette exclamation :« ça, c'est du Pouchkine ! »
« Le combat m'est familier -j'aime le son des épées;
Admirateur, depuis l'enfance, de la gloire des armes,
J'aime de la guerre les sanglants plaisirs ... »
Autres biographies[modifier]
Après ces huit auteurs, des brèves biographies d'auteurs, parmi les plus connus du public russe, sont accompagnées de courtes annotations de quelques lignes chacune sur plus de deux cent auteurs et personnalités du monde de l'art liés à la littérature russe et à la guerre.
Prix[modifier]
En 2018 à Penza, Zakhar Prilepine a reçu le prix littéraire russe Mikhaïl Lermontov pour son ouvrage Officiers et poètes russes[29],[30].
Notes[modifier]
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- ↑ Izmaïl est une ville bombardée à l'été 2023 par la Russie pour l'empêcher de servir de corridor d'acheminement du blé ulkrainien dans la mer Noire
- ↑ On trouve aussi l'écriture translitterée Tchaadaeïev, (en russe : Чаадаев, Пётр)
- ↑ la Lettre est est écrite en français
- ↑ Que l'on peut -selon F. Genevray- rapprocher du Ah! Mon dieu, que la guerre est jolie! de Guillaume Apollinaire dans Calligrammes L'adieu du cavalier
Références[modifier]
- ↑ (de) « de la nostalgie des parents politiques », news ORF.at, (consulté le 9 mars 2023)
- ↑ (ru) « à Volgograd, l'écrivain Sakhar Prilepin a parlé des défenseurs de la patrie de "L'âge d'or », v102.ru,
- ↑ W.Irigoyen, « Officiers et poètes russes », Le monde diplomatique, (consulté le 8 octobre 2023)
- ↑ Zakhar Prilepine, Officiers et poètes russes, Genève, [Edition des Syrtes], , p. 560 p., p. 520
- ↑ Guerrier, musicien et poète, le Roi David est l'auteur de nombreux psaumes du Livre des Psaumes qui lui est traditionnellement attribuée
- ↑ Françoise Genevray, « A propos de Officiers et poètes russes », La Revue des Ressources, (consulté le 8 octobre 2023)
- ↑ Anthologie de la Poésie russe (co-auteurs Emmanuel Rais et Jacques Robert) Éditions Bordas, novembre 1947. passage p.26
- ↑ Lvovsky p.8.
- ↑ Prilepine p.61.
- ↑ Original du texte en russe (Изображение Фелицы)
Престол её на Скадинавских,
Камчатских и златых горах,
От сран Таймурских до Кубанских
Поставь на сорок двух столпах,
Как восемь бы зерцал стояли
Её великие моря,
Сплнеба звёзды освещали,
Вокруг-баряная заря, - ↑ Ettore Lo Gatto: Histoire de la littérature russe, Desclée de Brouwer, 1965 (Storia della letteratura russa ; trad. M. et A.-M. Cabrini) passage p.174
- ↑ Rais-Robert p.37.
- ↑ Prilépine p.227.
- ↑ 14,0 14,1 et 14,2 Genevray.
- ↑ 15,0 et 15,1 Lvovsky p.9.
- ↑ Anthologie de la Poésie russe (co-auteurs Emmanuel Rais et Jacques Robert) Éditions Bordas, novembre 1947. passage p.38
- ↑ Rais et Robert p.41.
- ↑ Prilepine p.278.
- ↑ Lo Gatto p.215.
- ↑ Petit extraits de Le Passage du Rhin cité par Pelevine Officiers et poètes russes p. 279
- ↑ Prilepine p.332.
- ↑ Prilepine p437.
- ↑ de Méaux p.273.
- ↑ Lo Gatto p.252.
- ↑ Prilepine p.452.
- ↑ « A.A Bestoujev » (consulté le 12 octobre 2023)
- ↑ Prilepine p.537.
- ↑ Lvovsky p.10.
- ↑ (ru) « Prilepine devient lauréat du prix Lermontov », Rambler,
- ↑ (ru) « Нижегородский писатель Захар Прилепин стал лауреатом премии Лермонтова » [archive du ] (consulté le 10 février 2019)
Bibliographie[modifier]
- Zakhar Prilepine Zakhar Prilepine, Officiers et poètes russes, Genève, [Edition des Syrtes], , p. 560 p., p. 520.
- Emmanuel Rais et Jacques Robert,, Anthologie de la Poésie russe, Éditions Bordas,, . .
- Ettore Lo Gatto (trad. (Storia della letteratura russa ; trad. M. et A.-M. Cabrini)), Histoire de la littérature russe,, Desclée de Brouwer,, .
- Lorraine de Meaux, La Russie et la tentation de l'Orient, Paris, Fayard, , 425 p. (ISBN 978-2-213-63812-6), p350-351.
- (en) Stanislav Lvovsky, « « Zakhar Prilepin, Vzvod. Ofitsery i opolchentsy russkoi literatury », », The Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies,
- Françoise Genevray, « A propos de Officiers et poètes russes », La Revue des Ressources, (consulté le 8 octobre 2023)
Liens externes[modifier]
- (ru) Zakhar Prilepine Site personnel
- (ru) Bibliographie de Zakhar Prilepine
- Vidéo : (ru) « Prilepine présente son livre à Bruxelles, en 2019, au centre culturel russe » (consulté le 8 octobre 2023)
- DUJIN Nicolas, « L'État russe et ses officiers. Usages de la récompense dans l'armée russe (1796-1853) », Hypothèses, 2009/1 (12), p. 221-231. DOI : 10.3917/hyp.081.0221. URL : https://www.cairn.info/revue-hypotheses-2009-1-page-221.htm
- « Bestoujev A.A. - Russie , Russie » (consulté le 12 octobre 2023)
- texte original du chapitre sur Derjavine dans l'ouvrage en russe : litres.ru (ru).
Articles connexes[modifier]
- Poètes anglais de la Première Guerre mondiale
- Servitude et grandeur militaires d'Alfred de Vigny (officier de 1814 à 1827)
- Calligrammes, sous-titré Poèmes de la paix et de la guerre 1913-1916 de Guillaume Apollinaire
- Jean Marot fut chantre de Louis XII lors de ses expéditions en Italie contre Jules II.
- La Chartreuse de Parme
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