Mouvements sociaux internationaux de 2018-2019
A la fin de l'année 2018 et durant l'année 2019, des mouvements sociaux importants apparaissent dans plusieurs pays simultanément ou dans des écarts de temps réduits, à tel point que les médias francophones ont pu parler de "colère mondiale"[1] ou de "flambée de manifestations dans le monde"[2]'[3]. Cette vague démarre chronologiquement avec le mouvement des Gilets jaunes, mais il semblerait que les manifestations pro-démocratie à Hong-Kong aient relativement joué un rôle de matrice. L'analyse des causes des manifestations permet de mettre en évidence de nombreux points communs, notamment la contestation des inégalités socio-économiques et des gouvernements en place.
Mouvements avant-coureurs[modifier]
Les mouvements sociaux de 2018-2019 ont souvent été précédés dans leurs pays par d'autres mouvements sociaux nationaux. Par exemple, en France, les grèves et manifestations contre la Loi travail et la Loi Travail 2 et Nuit debout en 2016-2017 , avant le Mouvement des Gilets jaunes ; en Équateur, les manifestations des étudiants en médecine avant les manifestations d'octobre ; en Irak, "le Mouvement de la Zone Verte (en)" en 2015-2016 et une autre vague de manifestations nationales (en) de juillet 2018 à 2019, avant les sanglantes manifestations d'octobre.
Au niveau international, en début 2018, deux autres mouvements d'ampleur contre l'autoritarisme des autorités arméniennes ou la corruption mafieuse du gouvernement slovaque ont abouti aux chutes des gouvernements de ces deux pays : les manifestations en Slovaquie qui ont suivi l'assassinat de Ján Kuciak en février-mars 2018 et la Révolution arménienne de 2018 en avril.
Points communs[modifier]
Les mouvements sociaux ont plusieurs points communs. Le premier est celui de partir d'un épiphénomène (le projet de taxe sur Whatsapp au Liban, la hausse du prix de l'essence en France, en Équateur et en Iran, ou celle du prix du ticket du métro de Santiago au Chili) avant d'aboutir sur des revendications plus générales[4], qui sont elles-mêmes des conséquences plus ou moins directes de la crise économique de 2008[5],[6],[7]. Le politiste Bertrand Badie voit dans ces mouvements le début de « l’acte II de la mondialisation », dans lequel « l’intersocialité » devient « une dynamique majeure qui l’emporte désormais sur le jeu international classique, celui des relations entre États »[8]. Selon Les Décodeurs du Monde, il s'agit d'une réaction à « des régimes politiques vieillissants et à la montée des inégalités »[9].
Cette similarité relative des mouvements, cette synchronicité et leurs racines prenant dans les problèmes qui ont éclaté à partir de 2008 n'est d'ailleurs pas sans rappeler le Printemps arabe, le Mouvement des Indignés et leurs déclinaisons locales en 2011[6]. Les points communs provenant de 2008 et 2011 sont un rejet du néolibéralisme économique imposé dans plusieurs pays depuis les années 1980[6] ; un rejet de la mondialisation sous la forme qu'elle a prise jusque dans les années 2010, ce qui paradoxalement favorise la mondialisation des mouvements sociaux car ils ont l'impression d'être confrontés à des problèmes communs[6] ; une volonté de lutter contre la corruption et de séparer les milieux politiques et financiers, encore plus grande en 2019 qu'en 2011[6] ; une lutte contre les inégalités socio-économiques, qui se sont aggravées entre 1980 et 2016[6] ; un désenchantement par rapport à la politique[6] ; une opposition au «système», qui est une notion mal-définie, et une forte volonté de «dégagisme» envers les membres de ce système[6] ; une volonté de se passer des corps intermédiaires dans les négociations publiques (sauf exception comme au Soudan)[6] ; l'horizontalité des mobilisations[6] ; et une remise en question du capitalisme ou du moins du consumérisme[6].
Deux nouveaux éléments se renforcent durant les manifestations de 2018-2019, alors qu'ils étaient beaucoup moins présents dans les mouvements de 2011. Le premier est une plus grande présence des identitarismes dans les revendications, surtout le nationalisme[6] (particulièrement visible dans le cas catalan[6]). Le second est une montée en puissance des revendications écologiques et écologistes[6].
Les revendications concrètes des manifestants peuvent être regroupées en 5 grandes catégories :
- dénonciation des inégalités socio-économiques (France, Équateur, Chili, Liban, etc.)[4] ;
- exaspération contre la classe politique et sa corruption réelle ou supposée (Liban, Haïti, Irak, etc.)[10] ;
- dénonciation ou soupçons de fraudes électorales réelle ou supposée (Bolivie, Guinée)[10] ;
- revendications pro-démocraties (Algérie, Soudan, Hong Kong, Kazakhstan, etc.)[10] ;
- droit à l'autodétermination (Catalogne, Hong Kong)[10].
De plus ces mouvements peuvent s'inspirer entre-eux[11], avec une certaine récurrence d'une inspiration provenant de Hong Kong[4]'[5]. L'influence de Hong Kong se sent dans l'organisation, souvent fluide et sans structure solide dans plusieurs mouvements[4] (mais pas tous) et dans l'occupation de places publiques et d'axes de transport stratégiques, notamment les aéroports[5].
L'iconographie et les symboles utilisés durant ces mouvements sont divers et dépendent surtout des contextes nationaux. Mais certains éléments reviennent dans plusieurs pays. Quelquefois parce qu'ils sont devenus des classiques des manifestations, comme le masque de Guy Fawkes[12]. Mais d'autres sont des références d'un mouvement à un autre, comme la présence régulière des gilets jaunes ou du drapeau algérien[11] ou l'usage des mêmes masques qu'à Hong Kong pour se cacher le visage et se protéger des gaz lacrymogènes[4]. Un nouveau symbole de contestation apparaît dans plusieurs mouvements sociaux différents, le maquillage de la version "Joaquin Phoenix" du Joker, tirée du film éponyme de Todd Phillips, mais celui-ci reste néanmoins moins courant que les symboles de contestation plus classiques[12]. Il ne semble toutefois pas y avoir un symbole présent universellement dans tout ces mouvements sociaux, ou du moins aucun symbole n'a été repéré comme tel.
L'usage de la violence par les gouvernements, quel que soit leur bord politique, et à divers degrés, pour réprimer les manifestations semble être également un point commun entre les mouvements.
Liste des mouvements sociaux d'ampleur dans le monde en 2018-2019[modifier]
Pays | Mouvement | Précédé par | Élément déclencheur | Revendications principales | Début | Fin | Bilan humain |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Slovaquie | Manifestations consécutives aux double-assassinat de Ján Kuciak et Martina Kušnírová | Assassinat de Ján Kuciak | Élucidation des deux meurtres
Lutte contre la corruption et la mafia Protection des journalistes d'investigation Fin des liens entre milieux politiques, les milieux d'affaire et la mafia Démissions du président du gouvernement Robert Fico et du ministre de l'intérieur Robert Kaliňák Écarter le parti SMER du pouvoir |
28 février 2018 | 5 avril 2018 | 2 morts (les deux victimes du double-assassinat) | |
Arménie | Révolution arménienne de 2018 | Tentative du président Serge Sarkissian de se nommer premier ministre et de modifier la Constitution pour augmenter les pouvoirs du premier ministre, afin de rester au pouvoir au-delà des deux mandats de président de la république autorisés | Démission de Serge Sarkissian
Lutte contre la corruption |
mars 2018 | 8 mai 2018 | Plusieurs arrestations |
Pays | Mouvement | Précédé par | Élément déclencheur | Revendications principales | Début | Fin | Bilan humain |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Belgique | Mouvement des Gilets jaunes (Belgique) | Annonce du commencement des gilets jaunes en France | Instauration du référendum d'initiative citoyenne | 16 novembre 2018 | 8 décembre 2018 | 3 morts | |
France | Mouvement des Gilets jaunes | Manifestations anti-loi travail
Grève perlée de la SNCF |
Augmentation du prix de l'essence | Diminution du prix de l'essence
Instauration du référendum d'initiative citoyenne Changement de politique fiscale Amélioration des conditions de vie des classes populaires et moyennes Démission du président Emmanuel Macron et/ou du ministre de l'intérieur Christophe Castaner
|
17 novembre 2018 | En cours | 11-13 morts
4 439 blessés (au 4 octobre 2019) 12107 interpellations |
International | Mouvement des Gilets jaunes dans le monde | Gilets jaunes en France | Dépend du pays | 17 novembre 2018 | |||
Soudan | Révolution soudanaise | Contestation au Soudan en 2010-2013 | Augmentation du prix du pain | Accès à la nourriture moins chère
Renversement du régime d'Omar el-Bechir et de la dictature militaire |
19 décembre 2018 | 20 août 2019 | Plusieurs centaines de morts
Au moins 800 arrestations |
Haïti[10] | Peyi lòk[13] | Manifestations contre le prix de l'essence à l'été 2018[13] | Scandale de corruption Fonds Petro Caribe[13]Pénurie d'essence[6] | Démission du président Jovenel Moïse
Lutte contre la corruption Lutte contre l'inflation Rejet des ingérences étrangères[13] Création d'un gouvernement de transition chargé des programmes sociaux et de poursuivre en justice les présumés corrompus |
7 février 2019 | En cours | 94 morts
49 blessés[13] |
Algérie | « Révolution du sourire » | Annonce de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat consécutif | Non-représentation d'Abdelaziz Bouteflika, départ de ses proches et des militaires du pouvoir
Lutte contre la corruption Refus de voir des représentants de l'ancien régime candidat à l'élection présidentielle |
16 février 2019 | En cours | 4 morts
83 arrestations | |
Hong Kong
( Chine) |
Manifestations de 2019 à Hong Kong | Mouvement des parapluies | Projet d'amendement de la loi d'extradition entre Hong Kong et la Chine | Retrait de l'amendement
Départ du gouvernement local de Carrie Lam Indépendance politique et suffrage démocratique à Hong Kong |
31 mars 2019 | En cours | 5 morts
800 arrestations |
République tchèque[14] | Suspicions de fraudes aux subventions européennes envers le premier ministre Andrej Babiš[15] | Démission de Babis[15] | mai 2019[15] | juin 2019 | |||
Kazakhstan[14] | Manifestations avant et après l'élection présidentielle kazakhe de 2019 | Appel de l'opposant exilé Moukhtar Abliazov à manifester pour des élections indépendantes et libres[16] | Élections indépendantes et libres[16] | juin 2019[16] | septembre 2019[17] | Un millier de condamnations[16] | |
Moscou[4]
( Russie) |
Interdictions, par la Cour suprême de Russie, à plusieurs candidats de se présenter aux élections infranationales russes | Dénonciation du trucage des élections en Russie
Libération des prisonniers politiques |
juillet 2019[18] | 29 septembre 2019[18] | Plusieurs arrestations | ||
Mexique | Manifestations féministes de 2019 à Mexico | Réintégration dans la police de policiers municipaux de Mexico soupçonnés de viols sur 3 femmes | Ouverture d'enquêtes sur les viols présumés
Lutte contre les viols et féminicides Fin de l'impunité de la police mexicaine |
12 août 2019 | 16 août 2019 | Dégâts matériels mais pas de blessés ou de pertes humaines | |
Le Caire[4]
( Égypte) |
Manifestation du 20 septembre 2019 au Caire | Révolution égyptienne de 2011 | Accusations de corruption envers le président Abdel Fattah al-Sissi et d'autres responsables militaires portées par l'homme d'affaire exilé Mohammed Ali[19] | Départ du régime militaire d'Al-Sissi[19] | 20 septembre 2019[19] | 20 septembre 2019[19] | Plusieurs arrestations[19] |
Irak | Manifestations irakiennes de 2019 | Mouvement de la Zone Verte (en)Manifestations irakiennes de 2018-2019 (en)
|
(Ce mouvement a la particularité de ne pas avoir eu besoin d'un élément déclencheur précis) | Réformes économiques pour lutter contre le chômage et les bas salaires
Amélioration des services publics Lutte contre la corruption Changement de gouvernement et départ du premier ministre Adel Abdel-Mehdi Expulsion des troupes iraniennes présentes en Irak
|
1er octobre 2019 | En cours | 237 morts
Au mois 9168 blessés |
Équateur | Manifestations équatoriennes de 2019 | Manifestations des étudiants en médecine en Équateur de 2019 | Fin de la subvention à l'achat de carburant | Maintient de la subvention à l'achat de carburant
Fin des politiques néolibérales du gouvernement Moreno sur ordres du Fonds monétaire international Réduction des inégalités socio-économiques Démission du président Lenín Moreno et des ministres de la Défenses et du Gouvernement |
2 octobre 2019 | 13 octobre 2019 | 8 à 10 morts
1473 blessés 1250 arrestations |
Guinée | Projet de modification de la Constitution pour que le président Alpha Condé puisse se présenter à un troisième mandat consécutif[2]'[3] | Annulation du projet de modification de la Constitution[2]'[3] | 7 octobre 2019[2]'[3] | En cours | 10 morts[2]'[3] | ||
Chili | Manifestations chiliennes de 2019 | Augmentation du prix du ticket du métro de Santiago | Diminution du prix des transports en commun
Meilleur accès à la santé et à l'éducation Fin des politiques néolibérales et réductions des inégalités socio-économique Changement de Constitution et démission du gouvernement de Sebastián Piñera |
7 octobre 2019 | En cours | 23 morts
2459 blessés 5012 arrestations | |
Honduras | Manifestations de 2019 au Honduras | Crise post-électorale de 2017 et 2018 au Honduras (es) | Procès à New York de Juan Antonio Tony Hernández Alvarado, député et frère du président Juan Orlando Hernández, accusé de trafic de stupéfiant et de meurtres. | Démission du président Juan Orlando Hernández
Tenue d'élections anticipées Lutte contre le narcotrafic Fin des liens entre les narcotrafiquants et les milieux politiques |
9 octobre 2019 | En cours | 13 arrestations |
Catalogne
( Espagne) |
Manifestations en Catalogne de 2019 | Crise qui a suivie la déclaration d'indépendance de la Catalogne en 2017 | Verdict du Procès des indépendantistes catalans | Libération des dirigeants indépendantistes
Organisation d'un nouveau référendum sur l'indépendance |
14 octobre 2019 | En cours | 579 blessés
194 arrestations |
Liban | Manifestations libanaises de 2019 | Projet de taxe sur WhatsApp, et d'augmentation de celles sur le tabac et l'essence | Annulation de ces taxes
Lutte contre la corruption Départ de la classe politique dans son ensemble |
17 octobre 2019 | En cours | Plusieurs blessés | |
Bolivie | Crise électorale bolivienne | Suspicions de fraudes électorales envers le président Evo Morales | Recomptage public des voix | 21 octobre 2019 | En cours | 30 blessés | |
Éthiopie | Plusieurs crises inter-ethniques (dernière auparavant : Tentative de coup d'État de 2019 dans l'Amhara) | Accusation de l'opposant Jawar Mohammed envers le premier ministre Abiy Ahmed de préparer une attaque contre lui[2] | Les manifestations ont dégénéré en affrontements inter-ethniques[2] | 23 octobre 2019[2] | En cours | 67 morts[2] | |
Inde | Hausse du prix de l'oignon[14]'[20] | Lutte contre la corruption[14]
Meilleur accès à la nourriture[20] |
1 octobre 2019[20] |
En cours | |||
Arabie saoudite | Doublement de la taxe sur les narguilés dans les restaurants[14] | Lutte contre la corruption[14]
Changement de politique de la part de la famille royale saoudienne[14] |
octobre 2019 | ||||
Koweït | Veillée "ça suffit"[21] | Plusieurs crises politiques depuis plus de dix ans[21] | Appel de l'opposant Saleh al-Moulla à manifester contre la corruption supposée du président Marzouq al-Ghanim[21] | Lutte contre la corruption au Parlement et au gouvernement
Démission du président Marzouq al-Ghanim[21] |
6 novembre 2019[21] |
L'on peut remarquer une multiplication des mouvements sociaux en octobre 2019[1]'[2]'[3]'[14]'[22]
Mouvements écologiques internationaux[modifier]
En plus des mouvements sociaux ci-dessus, les années 2018-2019 connaissent également plusieurs mouvements écologistes à l'échelle mondiale. Les principaux étant la Grève étudiante pour le climat, les marches mondiales pour le climat autour de Greta Thunberg, et Extinction Rebellion.
Notes et références[modifier]
- ↑ 1,0 et 1,1 « De Santiago à Beyrouth.Manifestations : pourquoi cette colère mondiale ? », sur courrierinternational.com, Courrier International, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 « Une flambée de manifestations dans le monde depuis début octobre », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 « Une flambée de manifestations dans le monde depuis début octobre », sur information.tv5monde.com, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 Anthony Bellanger, « "Sois comme l'eau", jeune manifestant du monde », sur franceinter.fr, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 5,0 5,1 et 5,2 François Musseau, Justine Fontaine, Amaria Benamara, Anne-Sophie Labadie, « Algérie, Catalogne, Chili, Hongkong... «On souffre des mêmes douleurs, à des degrés différents» », sur liberation.fr, Libération, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 et 6,14 Vittorio De Filippis , Célian Macé et Nelly Didelot, « De l'Irak au Chili, c’est la lutte globale », sur liberation.fr, Libération, (consulté le 17 septembre 2024)
- ↑ Nadine Epstain et Elise Delève, « La grogne gronde aux quatre coins du monde », sur franceculture.fr, (consulté le 20 novembre 2019).
- ↑ https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/08/bertrand-badie-l-acte-ii-de-la-mondialisation-a-commence_6018418_3232.html
- ↑ Nicolas Bourcier, Harold Thibault, Aline Leclerc et Gary Dagorn, « Du déclencheur local à la révolte globale : la convergence des luttes dans le monde », sur lemonde.fr, (consulté le 20 novembre 2019).
- ↑ 10,0 10,1 10,2 10,3 et 10,4 François Brousseau, « Analyse | Le monde entier descend dans la rue », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 11,0 et 11,1 Adlène Meddi, « D'Alger à Beyrouth, les mouvements de protestations se font écho », sur Le Point (consulté le 21 octobre 2019)
- ↑ 12,0 et 12,1 « Du Liban au Chili, le Joker devient peu à peu un symbole de contestation sociale », sur nouvelobs.com, L'Obs, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 13,0 13,1 13,2 13,3 et 13,4 Luc Chartrand, « Haïti au bord du gouffre », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 14,0 14,1 14,2 14,3 14,4 14,5 14,6 et 14,7 (en) Declan Walsh, Max Fisher, « From Chile to Lebanon, Protests Flare Over Wallet Issues », sur nytimes.com, New York Times, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 15,0 15,1 et 15,2 « Manifestation monstre à Prague pour réclamer le départ du Premier ministre tchèque », sur france24.com, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 16,0 16,1 16,2 et 16,3 « Kazakhstan: près d'un millier de condamnations après les manifestations », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ « Kazakhstan : une vingtaine de manifestants en détention avant un rassemblement d'opposition », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 18,0 et 18,1 Lev Goudkov, Olivier Tallès, « Manifestations en Russie, « La jeunesse étouffe dans les grandes villes » », sur la-croix.com, La Croix, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 19,0 19,1 19,2 19,3 et 19,4 « Arrestations au Caire après des manifestations inédites contre le président Sissi », sur france24.com, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 20,0 20,1 et 20,2 (en) « India Isn’t Letting a Single Onion Leave the Country », sur nytimes.com, New York Times, (consulté le 30 octobre 2019)
- ↑ 21,0 21,1 21,2 21,3 et 21,4 « Au Koweït, des centaines de manifestants défilent contre la corruption », sur france24.com, (consulté le 7 novembre 2019)
- ↑ Catherine Nay, « Chili, Liban, Hong-Kong..."La caractéristique de toutes ces rébellions est leur hétérogénéité, sans leader identifiable" », sur europe1.fr, (consulté le 30 octobre 2019)
Liens externes[modifier]
- Nicolas Bourcier, « De Hongkong à Santiago, une contestation mondialisée » sur Le Monde, 8 novembre 2019.
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