Mouboumou
Le mouboumou est un médicament traditionnel amélioré en République démocratique du Congo par le docteur Mpinda Mukumbi Daniel[1]. Avant l’arrivée des Européens en Afrique, en RDC il était utilisé pour traiter le lupita et le mukungulu qui sont une forme de choléra ou de diarrhée dysentérique. Depuis la pandémie de sida, le médicament est utilisé comme traitement symptomatique de maladies opportunistes : diarrhée, douleur musculaire, hémoroïdes, etc.[2],[3].
Composition[modifier]
Étude phytochimique :
- K (potassium) = 2,30%
- Ca (calcium) = 39,46%
- Al (Aluminium) = 2,24%
- N (Azote) = 1,75%
- P (phosphore) = 40,10%
- C.E.C. (carbone exchangeable) = 34%
- C (carbone) = 36%
Il renferme une composante organique importante de cellulose. Ce produit dispose de plusieurs propriétés :
- adsorbante où dans la lumière intestinale il se lie à tout ce qui est toxique pour le corps humain, forme un complexe chimique et le tout éliminé dans les matières fécales d’où son caractère anti-poison ;
- astringente : bande de petites fuites d’eau dans les espaces intercellulaires ;
- antiparasitaire : il tue des amibes et leurs kystes ;
- anti-bactérienne à ce titre il tue les germes salmonella entertidis, escharichia coli et para-coli, nitrobacter, shigella flexneri, staphylocus, klebsiella pneumoniae[4],[5].
Expérimentation[modifier]
Sur le plan clinique, le mouboumou a traité[réf. nécessaire] des milliers de patients des diarrhées liées au sida depuis 1986, de centaines des diarrhées bactériennes amibiennes, de centaines de cas de choléra. Sur le plan toxicologique, il a été étudié à l'Institut national de recherche biomédicale (INRB)[6].
Résultat[modifier]
Deux lots de 50 souris ont été mis en essai pour la détermination de la toxicité. Le premier lot a été utilisé pour le test proprement dit ; après 21 jours aucune réaction négative n’a été observée. Le deuxième lot a été utilisé pour la confirmation du résultat. Les doses utilisées ont été fort diversifiés de 500 mg à 1 500 mg par kilo de poids corporel. Aucune mortalité n’a été observée à toutes ces doses et chez les témoins[7].
Conclusion[modifier]
Le produit est déclaré atoxique et peut-être utilisé sans danger ; les doses utilisées par le fabricant sont atoxiques. L’attestation porte la signature du professeur D.E. Musibono.
Références[modifier]
- ↑ http://www.bib.unilu.ac.cd/bul//opac_css/index.php?lvl=author_see&id=4599
- ↑ https://dial.uclouvain.be/pr/boreal/fr/object/boreal%3A82617
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2290122
- ↑ https://inis.iaea.org/search/search.aspx?orig_q=RN:43031201
- ↑ https://www.researchgate.net/publication/20866205_In_vitro_study_of_the_adsorption_of_chloroquine_by_an_antidiarrheal_remedy_traditionally_used_in_Africa
- ↑ https://inis.iaea.org/search/searchsinglerecord.aspx?recordsFor=SingleRecord&RN=43031201
- ↑ https://www.jstor.org/stable/44126600?seq=1#page_scan_tab_contents
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