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Michel Guénaire

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Michel Guénaire
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Michel Guénaire en 2021.
Naissance (67 ans)
Constance, (Allemagne)
Nationalité française
Pays de résidence France
Profession

Michel Guénaire, né le 20 mai 1956 à Constance (Allemagne), est avocat et écrivain. Très attaché au libéralisme politique, ses essais et ses articles dans la presse nationale et internationale ont cherché les marques de ce libéralisme puisé dans les grands auteurs des XVIIIème et XIXème siècle au temps de la mondialisation.

Il s’est engagé dès l’âge de dix-sept ans dans la grande famille politique de la droite et du centre. Membre des Jeunes Républicains Indépendants - les Jeunes Giscardiens - en 1973, il a participé depuis régulièrement aux combats politiques de sa famille. Jusqu’en 2017, où il fut le président fondateur de SOCIETECIVILE2017[1] qui voulait proposer un projet politique en 2017.

Biographie[modifier]

Avocat[modifier]

Docteur d’État en droit public (1985), diplômé d'études approfondies de droit public et d'histoire du droit (1981), de l’Université de Paris II, Michel Guénaire a commencé une carrière d'universitaire spécialiste de droit constitutionnel et de droit administratif en étant assistant des Facultés de droit, puis maître de conférences des Facultés de droit, puis a rejoint le barreau de Paris en 1990. Il est associé du cabinet d’avocats d’affaires international Gide Loyrette Nouel[2].

Il est un avocat reconnu dans la régulation des secteurs économiques libéralisés (énergie particulièrement, dont il est l’un des spécialistes européens : il dirige le Code de l’énergie commenté chez LexisNexis)[2]. Il participe à la structuration de projets de financement privé d’équipements publics, et assiste des entreprises françaises pour la sécurité juridique de leurs investissements à l’étranger.

Michel Guénaire a été plusieurs fois distingué dans sa profession :

-         Chambers Europe 2021 : Projects & Energy - Band 1 - Michel Guénaire is lauded as a "well-established name" in the energy sector, offering advice on the M&A and contractual aspects of grid connections and renewables projects. His impressive client base mainly comprises large French corporates. Clients say : “He is very practical and solution-oriented, and he also provides excellent analysis”.

-         Legal 500 EMEA 2020 : Leading individuals (Regulatory and Public Law): Michel Guénaire.

-         Chambers Europe 2019 : Michel Guénaire handles public contract mostly in the energy sector. He is also experienced in administrative disputes.

-         Chambers Europe 2018 : Michel Guénaire is noted for his experience in the energy sector. He handles domestic and international public law issues, advising public bodies and private companies on public procurement, concession agreements and litigation proceedings.

Michel Guénaire est régulièrement invité dans des écoles (ex. : HEC), des conférences (ex. :  Santiago du Chili, Université Diego Portales et Société nationale des affaires minières) et des séminaires (ex. : Europ’Energies).

Une sensibilité écologique[modifier]

Parallèlement à ses études de droit, Michel Guénaire a suivi les cours de l’Institut Européen d’Ecologie, fondé par Jean-Marie Pelt, agrégé de pharmacie et professeur de biologie végétale, un autre pharmacien, Jean-Michel Jouanny, et deux sociologues, Roger Klaine et Marcel Robin. Le projet de l’Institut était d’enseigner que l’homme s’inscrit dans un écosystème réunissant toutes les espèces du vivant et que seul le croisement des disciplines scientifiques, artificiellement séparées dans les programmes des Universités, permettait de comprendre.

Michel Guénaire a été reçu au diplôme d’écologie générale et des sciences de l’environnement de l’Institut à la session de juin 1978, et j’ai conservé au fond de moi l’attachement à cette vision synthétique de l’écologie. L’écologie vient de la biologie, mais, fille de la biologie, doit intégrer les sciences qui analysent les différents facteurs de l’environnement comme la géologie, la physique, la chimie, la pharmacie, l’ethnologie et l’économie. Cette réunion des disciplines permet d’avoir une approche générale de l’environnement.

Écrivain libéral[modifier]

Michel Guénaire poursuit une œuvre d’écrivain libéral sur la relation entre pouvoir et liberté. Cette œuvre est originale, car Michel Guénaire puise dans son expérience professionnelle les leçons à tirer de la marche actuelle de la mondialisation. Ses livres pourraient être présentés comme des travaux pratiques de la mondialisation. Dans le même temps, ses références sont celles de la longue lignée historique des écrivains libéraux des trois siècles passés. Michel Guénaire est un avocat d’affaires qui veut réfléchir sur le monde dans lequel il intervient, et est un intellectuel pédagogue sur la question de la relation entre le pouvoir et la liberté.

Après Un monde sans élites (1995), où il décrit une société sans élites respectées, et Le Prince moderne ou les Limites de la volonté (1998), où il part à la recherche d’une éducation du pouvoir nouveau, Michel Guénaire publie Déclin et renaissance du pouvoir (2002), analyse des tensions entre un recul de l’autorité politique traditionnelle à l’heure de la mondialisation, et les premiers signes d’un retour du pouvoir politique.

Il publie Le Génie français (2006), où il décrit les caractéristiques d’un modèle de développement français, conservant notamment un Etat régalien et de grands services publics, se distinguant du modèle néolibéral qui a détruit toute structure publique dans la société, puis, au lendemain de la crise financière de 2008, Il faut terminer la révolution libérale (2009), où il dénonce la séparation du libéralisme politique - ordonnateur d’un ordre politique - et du libéralisme économique - promoteur d’un marché sans règles -, qui est au fondement de la crise de la mondialisation. Benoît Yvert, directeur des Editions Perrin, lui propose alors de rédiger une anthologie réunissant les grands textes des deux libéralismes : ce seront Les Deux Libéralismes (2011).

En 2013, comme un aboutissement de sa réflexion sur la relation entre un pouvoir non effacé ou renaissant dans les grandes régions du monde, et l’économie néolibérale, Michel Guénaire publie Le Retour des Etats (2013). Ce livre, annonciateur d’un dépassement du cycle de la mondialisation qui avait voulu se passer des Etats, a pris date.

Michel Guénaire intervient dans la vie intellectuelle et politique du pays par des tribunes (Le Monde, Les Echos, Le Figaro, L’Opinion), la participation à des émissions (France Culture[3]) et fut un collaborateur de longue date de la revue Le Débat[4] où il a publié de nombreux articles. Il est membre de plusieurs associations, dont Liberté pour l’Histoire.

Son attachement est fort et profond à l’histoire, comme ses livres en témoignent, et, selon lui, le cycle de la mondialisation amorce une fin ou une transition, après la crise financière de l’automne 2008, qui signe un "retour de l’histoire" ou de la volonté des peuples de se réapproprier leur identité dans une mondialisation qui voulait la supprimer.

Michel Guénaire a publié un roman, Le Premier (1994), et son écriture est portée par le style épurée et classique de la grande famille des écrivains libéraux.

Le biographe de Pierre Gide[modifier]

Après l’élection présidentielle de 2017 - qui verra l’échec de SOCIETECIVILE2017 mais surtout de la grande famille de la droite et du centre -, Michel Guénaire s’est adossé à un travail littéraire inédit : une biographe, celle du fondateur du cabinet dont il est l’un des associés et inventeur du barreau d’affaires en France : Pierre Gide. Une vie d’avocat (2020).

Engagement politique[modifier]

Michel Guénaire s’est inscrit à l’âge de dix-sept dans le mouvement des Jeunes Républicains Indépendants, parce qu’il a adhéré au discours et à la personne de Valéry Giscard d'Estaing, qu’il a pu rencontrer plusieurs fois dans sa vie et auquel il est resté fidèle. Pendant ses études, à l’Université puis durant toutes ses années d’avocat, il a suivi les aventures de la famille politique de la droite et du centre.

En 1988, il a créé avec Alain-Gérard Slama le club Précéder pour organiser la « rencontre civile » entre politiques et intellectuels (Alain Juppé, François Fillon, Alain Madelin, Alain Lamassoure, François Bayrou, Gérard Longuet, François Léotard et Claude Malhuret ont débattu avec Emmanuel Todd, Marcel Gauchet, Luc Ferry, Alain Minc, François Ewald, Edgard Morin, Alain Finkielkraut et Pierre Nora).

Le 17 septembre 2013, il a créé SOCIETECIVILE2017[1] dont l’objet était de "donner à la société française une capacité d’expression politique" dans la perspective de la prochaine élection présidentielle de 2017. Michel Guénaire pensait que notre pays traversait une double crise politique : celle du contenu, ou du projet politique, et celle du contenant, ou du système politique. La France ne pouvait repartir en 2017 qu’avec un projet politique élaboré par des hommes et des femmes venant de la société civile et indépendants du système politique. Michel Guénaire déposera en septembre 2016 sa candidature dans ce sens à la primaire présidentielle des Républicains[5][2],.

L’échec de sa candidature est à rapprocher de celui d’un système qui à droite - coupée du centre depuis maintenant plusieurs années - nuit à la représentation d’une famille politique tout entière. Le débat reste ouvert en 2022, alors que la situation de la France s’est aggravée, au carrefour des crises sanitaires, sociale, migratoire et économique mondiales.  

Bibliographie[modifier]

Ouvrages[modifier]

Publications universitaires et divers[modifier]

  • Le défi référendaire d’un président minoritaire, Revue de Droit Public, 1986
  • Le constitutionnalisme, expression de la politique libérale, Droit prospectif, revue de la recherche juridique, 1987
  • Chateaubriand : l’interprétation libérale, in La révolution française, Histoire et idéologies, Le Magazine littéraire, octobre 1988
  • Critique des « Droits de l’homme », Libéralia, 1989, no 3
  • Naissance du Code civil, la raison du législateur, sous la dir. de François Ewald, Flammarion, 1989
  • La Constitution ou la fin de la politique, Le Débat, no 115, mars-avril 1991
  • L’urgence de la politique, Politiques, no 6, juillet 1993
  • Préface et réédition de François Ewald, L’Etat Providence, sous le titre Histoire de l’Etat Providence, Paris, Le Livre de poche, 1996
  • La common law ou l’avenir d’une justice sans code, Le Débat, mai-août 2001
  • Un autre Occident, Le Débat, no 121, septembre-octobre 2002
  • La France peut montrer la voie d’une autre mondialisation, Le Débat, no 128, janvier-février 2004 (traduit en espagnol :

Francia puede mostrar la via de otra globalizacion, revue D’Orbigny, Miradas cruzadas de Europa  y America Latina, no 1, junio 2004)

  • Le service public au cœur du modèle de développement français, Le Débat, no 134, mars-avril 2005
  • Libéralisme et néo-libéralisme : continuité ou rupture ? Le Débat, no 178, janvier-février 2014
  • Les sommets du climat doivent devenir les sommets de la population, Le Débat, n° 189, mars-avril 2016
  • Une violente transition. Scènes de campagne, Le Débat, n° 196, septembre-octobre 2017
  • La mondialisation n’est pas la fin de l’histoire du monde, Le Débat, n° 202, novembre-décembre 2018

Articles de presse[modifier]

  • Le pays qui n’aime pas ses élites, Le Monde, 7 mars 1996
  • Gouverner est la nouvelle utopie, Les Echos, 11 juin 1997
  • A la recherche du Prince, Le Monde, 21 août 1997
  • « Zapping » électoral, Le Figaro, 11 novembre 1997
  • Le poète n’est plus avec le prince, Le Monde, 5 août 1998
  • Le retour du pouvoir, Les Echos, 20 octobre 1998
  • Où est la volonté qui précède l’Europe ?, Les Echos, 22 mars 1999
  • Beauté cou coupé, Le Monde, 4 février 1999
  • La femme n’est plus l’avenir de l’homme, Les Echos, 23 avril 1999
  • La solution du tyrannicide, Le Monde, 8 mai 1999
  • Pour un nouveau rêve français, Le Monde, 5 novembre 1999
  • Le droit du monde ne sera pas unique, Les Echos, 28 février 2000
  • Réinventer la politique, La Croix, 11 avril 2000
  • Le linceul de Bayeux, Le Monde, 31 mai 2000
  • Le levain de la société civile, Zadig, été 2000
  • Garder sept ans, La Croix, 22 septembre 2000
  • Rendre un service utile au monde, Le Figaro, 9 octobre 2000
  • Investissements : les entreprises contre les Etats, La Tribune, 7 mars 2001
  • Les siècles n’effaceront pas la France, Le Figaro, 15 mai 2001
  • Le levain de l’honnêteté, Le Monde, 30 mars 2002
  • Paradoxe, Le Monde, 8 mai 2002
  • Le capitalisme sans tête, Le Monde, 2 août 2002
  • L’enjeu de la sécurité juridique des investissements, L’Usine nouvelle, 26 septembre 2002
  • Droit romain, Common Law, vers un mariage de raison, entretien, Le Bulletin de l’Ilec, octobre 2002
  • La fragmentation dangereuse, Le Figaro, 14 octobre 2002
  • La France revient à l’histoire, avec Jean-Ludovic Silicani, Les Echos, 27 novembre 2003
  • L’injustice, Le Monde, 4 février 2004
  • La voie d’une autre mondialisation, Le Monde, 3 avril 2004
  • Retour sur la société civile, Les Echos, 5 mai 2004
  • La nouvelle « Glorious Révolution », Les Echos, 14 et 15 janvier 2005
  • Un « modèle français » et rien d’autre, Le Monde, 9 juin 2005
  • Pourquoi un retour au patriotisme économique est nécessaire, Les Echos, 1er septembre 2005
  • GDF-Suez : l’Etat, la nation et le marché…, Les Echos, 15 mars 2006
  • Le changement et l’oubli, Le Montagne, 14 mai 2006
  • Guerre au Liban : le temps de la France, Les Echos, 3 août 2006
  • La France ne se réformera que sur le socle de son identité historique, Le Temps, Genève, 9 octobre 2006
  • Du bon usage du déclinisme, Le Figaro, 16 octobre 2006
  • L’opinion est en train de contester les valeurs de la démocratie, Le Temps, Genève, 11 décembre 2006
  • La droite a deux familles, Le Figaro, 24 avril 2007
  • Le retour de l’épopée, L’Histoire, no 320, mai 2007
  • L’homme de son temps, Le Figaro, 7 mai 2007 (traduit en espagnol : El humbre de su tiempo, ABC, 8 mai 2007)
  • Du patriotisme économique à une stratégie d’Etat, Les Echos, 6 septembre 2007
  • Vive l’empirisme d’Etat !, L’Expansion, octobre 2007
  • Le  « non » de l'Irlande appelle une autre présidence française, Les Echos, 1er juillet 2008
  • Il faut réinventer l'Etat libéral, L'Expansion, octobre 2008
  • Le retour de l'Etat libéral…, Les Echos, 1er octobre 2008
  • La nationalité, sujet oublié de la mondialisation, Les Echos, 4 octobre 2010
  • Libéralisme entre autoritarisme et intégrisme, Les Echos, 7 février 2011
  • M. Sarkozy n'alourdira pas la dette, La politique distributive est illusoire, Le Monde, 26 avril 2012
  • La droite avait un projet de gouvernement, non un projet de société, Le Monde, 14 septembre 2012
  • Pédagogue engagé (à propos de la disparition d'Erik Izraelewicz), Le Monde, 30 novembre 2012
  • La vraie révolution fiscale passe par six réformes, avec le Collectif 2017, Les Echos, 31 décembre 2013
  • La société civile doit prendre la parole, Le Monde, 11 janvier 2014
  • L'Europe volée à Churchill et Schuman, Le Figaro, 3 février 2014
  • Ce n'est pas à l'Etat de faire des économies, Le Monde, 15 avril 2014
  • La révolution européenne, avec le Collectif 2017, L'Opinion, 21 mai 2014
  • Il y a bien une méthode Giscard, qui a permis de réformer la France profondément et sans heurts, Le Figaro, 4 décembre 2020

Décorations[modifier]

Notes et références[modifier]

Liens externes[modifier]

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